Après son ibrahomérique bataille contre les pêcheurs de Merlus, le Z voulut en savoir plus sur ce Toifilou Maoulida, pirate des îles des Com...
Après son ibrahomérique bataille contre les pêcheurs de Merlus, le Z voulut en savoir plus sur ce Toifilou Maoulida, pirate des îles des Comores de son état. Le pirate comorien ne partait jamais au combat sans une bandelette blanche dont il semblait se servir comme porte-bonheur. Le Z, lui, n'avait pas besoin de ces colifichets et de ces superstitions, car jamais le Z n'avait de chance. Simplement du talent, de la maîtrise, de la puissance et de la perfection. A quoi bon la chance ?
Ibrahimovic a tout de plus que moi, mais j'ai un truc qu'il n'a pas : mes bandelettes ! [...] Ça fait plaisir de s'afficher avec un avant-centre comme Ibrahimovic. Pour tout attaquant, c'est une référence. C'est un des meilleurs en Europe. Il est normal que l'on parle plus de lui que de moi.
D'où se permettait-il de m'appeler, moi la Lumière du football, par le nom légué par mes merveilleux géniteurs, Jurka et Sefik ? Qui lui avait permis de ranger l'Ibrahimoviesque Zlatan parmi les autres joueurs ? Il n'y avait pas plusieurs meilleurs joueurs en Europe. Il n'en avait qu'un, comme il n'y avait qu'un Prophète, qu'un Fils de Dieu. Tout modeste qu'il était à reconnaître la supériorité de l'Être de Fer de Crin sur lui, le pirate des Comores semblait jouer un double jeu. Et si des puissances étrangères voulaient contrarier la mission évangélisatrice du Z ? Y aurait-il sur le territoire de France d'autres malheureux prophètes qui voudraient défendre une autre idée du football ?
Source : alaculotte.com
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