Le diocèse de Port-Louis présente ses sympathies à Mgr. Charles Mahuza Yava, Vicaire Apostoliqe des Comores, au clergé et à la communauté ...
Le diocèse de Port-Louis présente ses sympathies à Mgr. Charles Mahuza Yava, Vicaire Apostoliqe des Comores, au clergé et à la communauté chrétienne des Comores qui pleurent aujourd’hui leur confrère et pasteur, le Père Thomas YIRUNG Kabamb, tragiquement décédé par noyade le 20 août à Anjouan. Le Père YIRUNG était missionnaire dans l’Archipel des Comores depuis Mars 2011; il occupait le poste de chancelier et curé de la cathédrale Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus à Moroni. Nous prions pour le père Thoms ainsi que pour l’Eglise aux Comores.
ÉGLISE CATHOLIQUE EN PAYS ISLAMIQUE
ÉGLISE CATHOLIQUE EN PAYS ISLAMIQUE
L'église paroissiale de Moroni dédiée à
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus
La Mission Catholique a été établie aux Comores dans les années 1930 par les Capucins. Venant de Madagascar, ils rendaient visite une ou deux fois par an à la Grande Comore et à Mayotte. Auparavant, les Jésuites assuraient ce service, toujours à partir de Madagascar.
Ce sont les Capucins qui ont acheté le terrain pour construire l'église et la cure. Ils ont également établi la mission à Mayotte et à Anjouan. En 1975, le Saint Siège a établi à Moroni l'Administration Apostolique dépendant du diocèse d'Ambanja (Madagascar). Les Capucins ont officiellement résilié le contrat dès 1985, mais le Saint Siège leur a demandé de continuer à assurer le service.
Les prêtres des Missions Étrangères de Paris ont desservi Moroni de 1985 à 1991. Ensuite les Capucins ont assuré l'intérim en attendant de pouvoir trouver une congrégation qui veuille prendre en charge l'Administration Apostolique.
En 1995, les Capucins ont quitté définitivement les Comores et les Missions Étrangères ont repris l'intérim jusqu'en 1997.
Depuis lors, la Société du Divin Sauveur (Salvatoriens) a accepté de maintenir la présence de l'Église Catholique aux Comores. Le Père Jan Szpilka a été nommé Administrateur Apostolique pour une période de cinq ans.
La présence de l'Église Catholique en territoire islamique se résume à une présence symbolique et muette. Cette présence est pourtant fortement appréciée par une petite communauté d'expatriés chrétiens catholiques, en majorité composée par des Africains continentaux, des Malgaches et une petite représentation de Français. L'Église est surtout tolérée grâce à ses oeuvres sociales et humanitaires menées sur le plan sanitaire et dans l'alphabétisation.
La Mission se compose principalement de deux paroisses : la paroisse de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus à Moroni où se trouve également le siège de Caritas Comores et la paroisse de Notre Dame de Fatima à Mamudzu (Mayotte) où réside le supérieur local des Salvatoriens. En outre, à Anjouan et à Mohéli, la Mission compte deux chapelles qui ne sont desservies que de temps à autre vu l'absence actuelle de chrétiens en ces îles.
La Mission de l'Église Catholique au Comores n'est qu'une mission sociale étant donné que la population autochtone est à 100% musulmane. En outre, la conversion est strictement interdite pour les Comoriens. On ne peut pas même- essayer de convertir les gens. On peut donc dire que c'est une présence "muette et gratuite". C'est plutôt par des oeuvres sociales et caritatives que l'Église Catholique donne un témoignage de l'amour de Dieu à ce monde islamique. Peut-être l'Église Catholique peut-elle gagner par cette présence et les oeuvres caritatives quelques âmes pour Jésus Christ le Sauveur? source