La Fage, deuxième organisation étudiante, a "condamné" lundi dans un communiqué les hausses de frais obligatoires à la rentrée uni...
La Fage, deuxième organisation étudiante, a "condamné" lundi dans un communiqué les hausses de frais obligatoires à la rentrée universitaire 2012, demandant au gouvernement de "revenir sur ces augmentations" et de "geler ces frais".
© Joël Saget
La Fage, deuxième organisation étudiante, a "condamné" lundi dans un communiqué les hausses de frais obligatoires à la rentrée universitaire 2012,...
La Fage, deuxième organisation étudiante, a "condamné" lundi dans un communiqué les hausses de frais obligatoires à la rentrée universitaire 2012, demandant au gouvernement de "revenir sur ces augmentations" et de "geler ces frais".
Les hausses des frais d'inscription pour des diplômes nationaux, déjà annoncées par le gouvernement, ont été publiées jeudi au Journal officiel : 181 euros en licence (+ 2,26 %), 250 euros en master (+ 2 %), 380 euros en doctorat (+ 2,15 %).
Ces hausses s'ajoutent à l'augmentation du prix du ticket de restaurant universitaire (+ 1,64 % à 3,10 euros) et à celle de la cotisation de la Sécurité sociale étudiante, relève la Fage.
Si le gouvernement met parallèlement en avant une revalorisation de 2,1 % des bourses sur critères sociaux, les étudiants boursiers ne représentent que 20 % des étudiants, relativise l'organisation.
Ces "augmentations cumulées sont insignifiantes à l'échelle du budget de la recherche et de l'enseignement supérieur", mais ce choix politique "grève encore un peu plus le budget des étudiants et pèse sur leurs conditions de vie et leur réussite dans leurs études", déplore la Fage.
"Le gouvernement doit revenir sur ces augmentations et geler ces frais obligatoires des étudiants", réclame-t-elle.
L'Unef, première organisation étudiante, avait également regretté en juillet que la revalorisation des bourses, qu'elle demandait, "soit "accompagnée d'une hausse des dépenses obligatoires (frais d'inscription, sécurité sociale, médecine préventive universitaire) qu'il aurait fallu geler".
L'Unef avait également reproché à trente universités d'appliquer des frais d'inscriptions illégaux pouvant atteindre jusqu'à 800 euros, ce qu'ont réfuté plusieurs de ces établissements.
La ministre de l'Enseignement supérieur Geneviève Fioraso avait alors annoncé qu'elle dépêcherait "dans les meilleurs délais une mission de l'inspection générale pour recenser (les) pratiques illégales".
Public SÉNAT
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