(Crédits photo: Panoramic) JEUX OLYMPIQUES - Champion olympique en titre mais fragilisé par ses revers des derniers mois, Usain Bolt a l...
(Crédits photo: Panoramic)
JEUX OLYMPIQUES - Champion olympique en titre mais fragilisé par ses revers des derniers mois, Usain Bolt a l'occasion de rejoindre Carl Lewis au panthéon de l'athlétisme mondial en cas de succès en finale du 100m ce dimanche soir.
A Londres
C'est le moment que le monde entier attend à chaque Jeux olympiques : la finale du 100m. La course où s'exprime en un peu moins de dix secondes seulement toute la puissance, physique et émotionnelle, et la beauté du sport. Dimanche soir, dans un stade olympique de Londres archi comble et qui aurait aisément pu contenir plus de 80 000 spectateurs, Usain Bolt tentera de rejoindre Carl Lewis au panthéon du sprint mondial, et même de l'athlétisme. «King Carl» est en effet le seul athlète à avoir remporté le titre sur 100m lors de deux Jeux olympiques (1984 et 1988). Le roi Bolt rêve de le rejoindre et ainsi «devenir une légende», son obsession depuis ses succès de Pékin et Berlin.
Des interrogations autour de son niveau
Champion olympique en 2008 et champion du monde 2009, avec à chaque fois un record du monde à la clé (9''69 en 2008 puis 9''58 en 2009), le Jamaïquain a laissé le titre mondial 2011 à son partenaire d'entraînement, Yohan Blake, après un faux départ en finale. Un coup de tonnerre dans le monde du sprint et la première fêlure dans l'armure de Bolt qui, jusque-là, paraissait invincible. Depuis ce faux-pas, Bolt semble moins conquérant et s'est même fait battre, à la régulière, par Blake lors des sélections jamaïquaines. De quoi susciter bien des interrogations avant le début de ces JO, d'autant plus que le champion olympique a rendu des visites régulières au professeur Müller-Wolfhart dans sa clinique de Munich. De quoi également aiguiser l'appétit de ses rivaux, prêts à profiter de la moindre opportunité. Malin, ou bien vraiment en-dessous de son meilleur niveau, Bolt n'a pas levé les doutes samedi en séries, se contentant de gagner sa course en 10''09 sans jamais donner l'impression de sprinter.
Ce dimanche, en demi-finales (20h45 heure française) puis en finale (22h50), la star de l'athlétisme mondial ne pourra plus se cacher et devra démontrer, s'il en est capable, qu'il est bien encore l'homme le plus rapide du monde. Habile, Justin Gatlin, champion olympique 2004 et prétendant sérieux à un podium, n'en doute pas. «La seule personne qui peut battre Bolt, c'est Bolt», déclare l'Américain. Blake, Gatlin mais aussi Tyson Gay, Ryan Bailey (le plus rapide des séries avec un 9''88) et Asafa Powell s'attaquent donc à une montagne sur la piste ultra rapide du stade olympique. Gare à eux ! A trop s'approcher du sommet, ils pourraient bien prendre «La Foudre», des orages étant annoncés en soirée au-dessus de Londres. «Je sais que la bagarre sera dure. Mais j'attends ce moment depuis longtemps. Je me sens prêt», déclarait Bolt la semaine dernière. L'heure est venue de le démontrer. Lefigaro.fr
C'est le moment que le monde entier attend à chaque Jeux olympiques : la finale du 100m. La course où s'exprime en un peu moins de dix secondes seulement toute la puissance, physique et émotionnelle, et la beauté du sport. Dimanche soir, dans un stade olympique de Londres archi comble et qui aurait aisément pu contenir plus de 80 000 spectateurs, Usain Bolt tentera de rejoindre Carl Lewis au panthéon du sprint mondial, et même de l'athlétisme. «King Carl» est en effet le seul athlète à avoir remporté le titre sur 100m lors de deux Jeux olympiques (1984 et 1988). Le roi Bolt rêve de le rejoindre et ainsi «devenir une légende», son obsession depuis ses succès de Pékin et Berlin.
Des interrogations autour de son niveau
Champion olympique en 2008 et champion du monde 2009, avec à chaque fois un record du monde à la clé (9''69 en 2008 puis 9''58 en 2009), le Jamaïquain a laissé le titre mondial 2011 à son partenaire d'entraînement, Yohan Blake, après un faux départ en finale. Un coup de tonnerre dans le monde du sprint et la première fêlure dans l'armure de Bolt qui, jusque-là, paraissait invincible. Depuis ce faux-pas, Bolt semble moins conquérant et s'est même fait battre, à la régulière, par Blake lors des sélections jamaïquaines. De quoi susciter bien des interrogations avant le début de ces JO, d'autant plus que le champion olympique a rendu des visites régulières au professeur Müller-Wolfhart dans sa clinique de Munich. De quoi également aiguiser l'appétit de ses rivaux, prêts à profiter de la moindre opportunité. Malin, ou bien vraiment en-dessous de son meilleur niveau, Bolt n'a pas levé les doutes samedi en séries, se contentant de gagner sa course en 10''09 sans jamais donner l'impression de sprinter.
Ce dimanche, en demi-finales (20h45 heure française) puis en finale (22h50), la star de l'athlétisme mondial ne pourra plus se cacher et devra démontrer, s'il en est capable, qu'il est bien encore l'homme le plus rapide du monde. Habile, Justin Gatlin, champion olympique 2004 et prétendant sérieux à un podium, n'en doute pas. «La seule personne qui peut battre Bolt, c'est Bolt», déclare l'Américain. Blake, Gatlin mais aussi Tyson Gay, Ryan Bailey (le plus rapide des séries avec un 9''88) et Asafa Powell s'attaquent donc à une montagne sur la piste ultra rapide du stade olympique. Gare à eux ! A trop s'approcher du sommet, ils pourraient bien prendre «La Foudre», des orages étant annoncés en soirée au-dessus de Londres. «Je sais que la bagarre sera dure. Mais j'attends ce moment depuis longtemps. Je me sens prêt», déclarait Bolt la semaine dernière. L'heure est venue de le démontrer. Lefigaro.fr
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