Le prédécesseur de François Hollande, discret depuis son départ de l'Elysée, ne se prive pas de le critiquer en privé notamment sur la...
Le prédécesseur de François Hollande, discret depuis son départ de l'Elysée, ne se prive pas de le critiquer en privé notamment sur la Syrie. Des flèches que rapporte ce week-end Le Parisien. Le conseil de Nicolas Sarkozy à son successeur : être "beaucoup plus ferme" avec le régime syrien.
Nicolas Sarkozy juge que François Hollande, son successeur à l'Elysée, devrait être "beaucoup plus ferme" avec le régime syrien, selon des propos rapportés dans Le Parisien Dimanche. "On m'a critiqué sur la Libye, mais moi au moins, j'ai agi", a-t-il récemment déclaré, d'après le quotidien. "Il faut être plus ferme contre le régime de Damas, beaucoup plus ferme", a-t-il ajouté.
François Hollande a appelé samedi le Conseil de sécurité de l'ONU à intervenir "le plus rapidement possible" pour empêcher que la Syrie ne sombre dans "le chaos" et la "guerre civile". Il s'est adressé tout particulièrement à la Russie et à la Chine, qui se sont jusqu'ici opposées à tout projet de résolution condamnant le régime de Damas.
Une "indulgence" coupable de la presse
Des hélicoptères de l'armée syrienne ont bombardé samedi et dimanche des positions tenues par les insurgés dans le centre d'Alep, et des unités blindées ont pris position en vue de reprendre le contrôle total de la ville. "Il n'est pas trop tard mais chaque jour qui passe, c'est une répression, des soulèvements et donc des massacres", a souligné le président français en marge d'un déplacement dans le Gers.
Au-delà du dossier syrien, l'ancien chef de l'Etat juge son successeur de manière sévère sur le plan international ; c'est le cas notamment de son "début de brouille" avec Angela Merkel. Et il estime que François Hollande, selon les propos rapportés par Le Parisien, n'aurait pas encore pris "la dimension" du poste, et jouirait auprès de la presse d'une "indulgence" coupable.Source : LCI TF1
François Hollande a appelé samedi le Conseil de sécurité de l'ONU à intervenir "le plus rapidement possible" pour empêcher que la Syrie ne sombre dans "le chaos" et la "guerre civile". Il s'est adressé tout particulièrement à la Russie et à la Chine, qui se sont jusqu'ici opposées à tout projet de résolution condamnant le régime de Damas.
Une "indulgence" coupable de la presse
Des hélicoptères de l'armée syrienne ont bombardé samedi et dimanche des positions tenues par les insurgés dans le centre d'Alep, et des unités blindées ont pris position en vue de reprendre le contrôle total de la ville. "Il n'est pas trop tard mais chaque jour qui passe, c'est une répression, des soulèvements et donc des massacres", a souligné le président français en marge d'un déplacement dans le Gers.
Au-delà du dossier syrien, l'ancien chef de l'Etat juge son successeur de manière sévère sur le plan international ; c'est le cas notamment de son "début de brouille" avec Angela Merkel. Et il estime que François Hollande, selon les propos rapportés par Le Parisien, n'aurait pas encore pris "la dimension" du poste, et jouirait auprès de la presse d'une "indulgence" coupable.Source : LCI TF1
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