Au total 120 militaires suspectés d'avoir participé dans la mutinerie du dimanche feront l'objet d'enquête. La plupart d'ent...
Au total 120 militaires suspectés d'avoir participé dans la mutinerie du dimanche feront l'objet d'enquête. La plupart d'entre eux sont des jeunes recrues, selon la presse locale.
Vague massive d'interpellations après la mutinerie meurtrière qui a fait trois morts et six blessés dimanche dernier dans un camp militaire à Antananarivo. Au moins 120 militaires seront appelés à s'expliquer sur leur rôle présumé dans cet incident.
Selon L'Express de Madagascar, la majorité des soldats incriminés sont des nouvelles recrues. Leur tort ? Ils ont obéi aux ordres du chef des mutins, le caporal Koto Mainty, lors de la prise du 1er Régiment des Forces d'Intervention d'Ivato.
A leurs risques et périls, ils ont défendu le camp où se sont retranchés les mutins et ont tiré sur les éléments des forces légales venues de l'extérieur. Mais au bout de quelques heures, ils ont fini par perdre le contrôle de la situation quand les échanges de tirs se sont intensifiés dans l'après-midi.
Parmi les jeunes recrues mises en cause, 74 se sont rendues lorsque les forces gouvernementales ont commencé à lancer l'assaut contre les mutins. Tandis que près d'une quarantaine seraient restées sur place sans faire usage de leurs armes.
D'après une source proche de la gendarmerie, ils feront l'objet d'enquête avec d'autres hommes du 1er RFI présents en caserne lors de la mutinerie. Leurs interrogatoires se dérouleront à Ivato, où une vingtaine d'enquêteurs de la Section des recherches criminelles (Secres) ont été déployés.
Parallèlement, l'Etat-major de l'armée prévoit de prendre des mesures disciplinaires à l'encontre des militaires impliqués dans cet acte de mutinerie. « L'armée se heurte à un cas d'indiscipline manifeste. L'Etat-major général a déjà commencé à constituer des dossiers. Un rapport parviendra au ministère dans les huit jours qui viennent », déclare le général de corps d'armée André Lucien Rakotoarimasy, ministre de la Défense nationale.
Par ailleurs, un soldat et quatre civils ont déjà été interpellés dans le cadre de cette affaire. Ils ont passé leur deuxième nuit de garde à vue à la Secres Fiadanana, précise L'Express de Madagascar.
Source : L'Express de Madagascar
Avec linfo.re
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