L'épouse de l'ancien président Marc Ravalomanana, qui tentait ce vendredi 27 juillet 2012 un nouveau retour à Madagascar, a été refo...
L'épouse de l'ancien président Marc Ravalomanana, qui tentait ce vendredi 27 juillet 2012 un nouveau retour à Madagascar, a été refoulée à l'aéroport d'Antananarive et placée dans le premier avion, en l'occurence à destination de Bangkok. Contrairement à son mari, Lalao Ravalomanana ne fait pas l'objet de poursuites judiciaires. Dans un communiqué très virulent publié vendredi soir, la présidence a expliqué que Marc Ravalomanana avait «fait revenir son épouse de manière unilatérale». Un incident qui intervient entre les deux rounds de négociations entre Andry Rajoelina, l’actuel président de transition, et Marc Ravalomanana renversé en 2009.
Andry Rajoelina (G) et Marc Ravalomanana (D) AFP/REUTERS/Montage RFI |
Mercredi 25 juillet 2012, les médiateurs internationaux de la SADC se montraient satisfaits du premier face-à-face entre les deux rivaux aux Seychelles et faisaient part de progrès réalisés. Deux jours plus tard, l’expulsion de l’épouse de l’ancien président va certainement changer la donne.
Dans un processus déjà fragile, le geste est fort et les déclarations de l’un et l’autre camp sont véhémentes. «Marc Ravalomanana a encore torpillé le processus de sortie de crise», accuse la présidence d’Andry Rajoelina dans un communiqué publié vendredi dans la soirée. «Marc Ravalomanana, comme à l’accoutumée, vient encore de perpétrer un acte de provocation en se servant de son épouse», ajoute la présidence. Le geste est qualifié d’ «irresponsable» et «il pourrait remettre en cause la poursuite des prochaines négociations».
Les partisans de l’ancien président s’insurgent aussi. Ils accusent Andry Rajoelina d’attiser les tensions et de ne pas respecter la loi. La mouvance Ravalomanana affirme avoir interpellé plusieurs chancelleries.
Il sera sans doute désormais plus difficile de réunir dans les jours à venir les deux leaders pour un deuxième round de négociations. Les médiateurs de la SADC n’ont pas encore réagi officiellement.
Source: RFI
Dans un processus déjà fragile, le geste est fort et les déclarations de l’un et l’autre camp sont véhémentes. «Marc Ravalomanana a encore torpillé le processus de sortie de crise», accuse la présidence d’Andry Rajoelina dans un communiqué publié vendredi dans la soirée. «Marc Ravalomanana, comme à l’accoutumée, vient encore de perpétrer un acte de provocation en se servant de son épouse», ajoute la présidence. Le geste est qualifié d’ «irresponsable» et «il pourrait remettre en cause la poursuite des prochaines négociations».
Les partisans de l’ancien président s’insurgent aussi. Ils accusent Andry Rajoelina d’attiser les tensions et de ne pas respecter la loi. La mouvance Ravalomanana affirme avoir interpellé plusieurs chancelleries.
Il sera sans doute désormais plus difficile de réunir dans les jours à venir les deux leaders pour un deuxième round de négociations. Les médiateurs de la SADC n’ont pas encore réagi officiellement.
Source: RFI
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