Le Brevet d'études du premier cycle (Becp), session 2012, a commencé hier, pour les 12.436 élèves inscrits sur l'ensemble du terr...
Le Brevet d'études du premier cycle (Becp), session 2012, a commencé hier, pour les 12.436 élèves inscrits sur l'ensemble du territoire. Les candidats ont enchainé, pour la journée d'hier, trois épreuves de mathématiques, de français la matinée et, d'arabe l'après-midi pour tenter de décrocher ce parchemin qui garantit, tant s'en faut, le passage du collège au lycée.
A en croire le chef-adjoint du centre de Moroni et censeur du lycée Saïd Mohamed Cheikh, Chakour Takia, l'examen a débuté comme "à l'heure prévue" et se déroule "dans de bonnes conditions". "Nous avons respecté les horaires et pour l'instant aucun incident grave n'est à signaler", a-t-il affirmé hier, après les épreuves de la matinée. L'avis des élèves était plutôt mitigé à la fin des premières épreuves.
Pour Rafalimanana Alaoui, élève du lycée ibn Kaldoum : "les mathématiques et le français n'étaient pas trop difficiles,mais les exercices en mathématiques étaient beaucoup trop nombreux". Quasiment la même impression pour Raidah Mohamed du groupe scolaire Avenir. "Dans l'ensemble c'était abordable", a-t-elle confié "mais je ne sais pas pour les matières qui vont suivre".
C'est plutôt la prudence chez Nasser Ali Abdou, un élève du lycée Saïd Mohamed Cheikh : "C'est un examen national, on ne peut dire que c'était facile, peut-être qu'on a pu écrire quelque chose". A la sortie de Saïd Mohamed Cheikh, certains élèves se plaignaient d'une lecture approximative lors de la dictée : "Il nous faisait faire des ratures, on avait du mal à suivre sa prononciation", s'est insurgée, à ce propos, une élève. Jadis, le Brevet d'études du premier cycle était un diplôme d'une grande importance et passeport sûr pour intégrer la vie professionnelle.
Aujourd'hui certaines voix font part du caractère démodé qu'a pris le diplôme, ces deux dernières décennies. "Que vaut un brevet pour trouver un travail à nos jours quand des licenciés pointent au chômage?" s'interrogent-elles. Chakour Takia explique qu'un diplôme c'est toujours un honneur mais surtout un encouragement à poursuivre les études pour des jeunes après plusieurs années passées sur les bancs des écoles.
A Mwali, sept cents quarante candidats issus des collèges et lycées publiques et privés, ainsi que les candidats dits libres ou isolés devaient concourir. A l'Office des examens et concours de l'île, on affirme que toutes les dispositions ont été prises pour le bon déroulement des épreuves. Cependant, dans certains milieux de l'enseignement secondaire, le débat au regard du déroulement des épreuves écrites du baccalauréat, sur la sérénité des examens de fin d'année se fait pressant. Les épreuves écrites du Bepc prennent fin demain et la proclamation des résultats est prévue entre les 4 et 5 aout prochain.
Alwatwan