La chambre d’instruction de la cour d’appel a décidé d’annuler la mise en examen de l’un des trois gendarmes impliqués dans l’affaire Rouk...
La chambre d’instruction de la cour d’appel a décidé d’annuler la mise en examen de l’un des trois gendarmes impliqués dans l’affaire Roukia, du nom de la jeune mahoraise morte d’une overdose le 15 janvier.
La chambre d’instruction de la cour d’appel a rendu sa décision dans l’affaire Roukia. Plusieurs gendarmes demandaient la requalification des faits pour lesquels ils sont poursuivis. Vers midi, la cour d’appel a rendu sa décision. Une des requêtes déposées a été rejetée, une autre a été renvoyée en 18 septembre prochain. Concernant la requête d’un troisième gendarme, la chambre d’instruction a décidé d’annuler sa mise en examen.
Pour Maître Saïd Larifou, avocat de l’un des indicateurs de police d’origine comorienne en situation irrégulière, se dit déçu par cette décision, estimant que l’on se dirige "vers un enterrement programmé de ce dossier" et qu’on "ne connaîtra peut-être jamais la vérité".
La chambre d’instruction de la cour d’appel a rendu sa décision dans l’affaire Roukia. Plusieurs gendarmes demandaient la requalification des faits pour lesquels ils sont poursuivis. Vers midi, la cour d’appel a rendu sa décision. Une des requêtes déposées a été rejetée, une autre a été renvoyée en 18 septembre prochain. Concernant la requête d’un troisième gendarme, la chambre d’instruction a décidé d’annuler sa mise en examen.
Pour Maître Saïd Larifou, avocat de l’un des indicateurs de police d’origine comorienne en situation irrégulière, se dit déçu par cette décision, estimant que l’on se dirige "vers un enterrement programmé de ce dossier" et qu’on "ne connaîtra peut-être jamais la vérité".
Pour rappel, la lycéenne mahoraise Roukia a été retrouvée morte le 15 janvier 2011 au nord de Mamoudzou. L’hypothèse du meurtre avait été rejetée après les résultats de l’autopsie qui révélaient l’overdose. Un fait jugé rarissime dans le 101 ème département français, où les drogues dures sont quasi-inexistantes.
Le petit ami de la jeune fille, un informateur de la police d’origine comorienne, avait affirmé aux enquêteurs que la drogue qui l’avait fournie à Roukia lui avait été transmise dans une enveloppe estampillée "gendarmerie nationale". Suite à cette affaire, plusieurs gendarmes ont été mis en examen pour « transport, cession, usage et détention de stupéfiants » ainsi que, pour deux d’entre eux, « homicide involontaire ».Source
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