Bloquer le système hospitalier sur l’île. C’est le mot d’ordre de grève des médecins fonctionnaires de Madagascar qui appellent à cesser le ...
Bloquer le système hospitalier sur l’île. C’est le mot d’ordre de grève des médecins fonctionnaires de Madagascar qui appellent à cesser le travail aujourd’hui.
Les médecins d’Etat regroupés au sein du syndicat Smédfm mettent la pression pour faire entendre leurs revendications salariales. Aucun médecin ne sera de service ce mercredi 6 juin 2012 dans tous les centres hospitaliers et établissements sanitaires aussi bien dans la capitale que dans les régions. Ce blocage du système hospitalier intervient alors que la grève des paramédicaux, regroupant sages-femmes et infirmiers, a pris de l’ampleur.
Les hôpitaux resteront ouverts au public mais ils seront désertés par l’ensemble des personnels, au grand dam des patients qui seront pris en otage, malgré eux, d’après la presse locale. Ce sont surtout les malades qui paient le prix fort, déplore L’Express de Madagascar, qui relaie les cris de détresse des usagers des établissements publics.
Durant la journée de mobilisation, « tout le personnel médical va se rassembler dans l’enceinte de l’hôpital et observera une grève de solidarité », indique le Dr Lin Rakotondravoavy, Secrétaire général du syndicat Smédfm.
La paralysie du système hospitalier relève de la « responsabilité de l’Etat dans la mesure où aucune mesure visant à résoudre le problème des médecins fonctionnaires n’est adoptée jusqu’à présent », explique le médecin syndicaliste dans les colonnes de Madagascar-laza.
Les revendications salariales des médecins ne datent pas d’hier et des négociations avaient déjà été engagées par le passé mais sans résultat concret. Le Dr Lin Rakotondravoavy accuse les autorités compétentes de minimiser leur cas, « d’où nos problèmes persistants », s’indigne-t-il.
« Les médecins sont fatigués d’attendre la réponse de l’Etat », affirme dans les lignes de L’Express un animateur du syndicat des médecins de Madagascar, qui a requis l’anonymat.
Les revendications des médecins grévistes portent principalement sur l’application d’un protocole d’accord convenu au mois de mars 2010, notamment sur le paiement des retenues de 10 mois de salaire, de mars à décembre 2010. Un arriéré estimé à 8 milliards d’ariary (environ 2,8 millions d’euros), précise Madagascar-laza.
Les grévistes réclament également la publication d’un décret d’application de leurs indemnités qu’ils souhaitent voir alignées sur celles des administrateurs civils.
Après le débrayage des enseignants, « les mouvements de grève n’en finissent pas de secouer le milieu social malgache », écrit Madagascar-laza, tandis que L’Express de Mada appréhende une mobilisation qui pourrait s’inscrire dans la durée.
Sources : L’Express de Madagascar, Madagascar-laza
Les médecins d’Etat regroupés au sein du syndicat Smédfm mettent la pression pour faire entendre leurs revendications salariales. Aucun médecin ne sera de service ce mercredi 6 juin 2012 dans tous les centres hospitaliers et établissements sanitaires aussi bien dans la capitale que dans les régions. Ce blocage du système hospitalier intervient alors que la grève des paramédicaux, regroupant sages-femmes et infirmiers, a pris de l’ampleur.
Les hôpitaux resteront ouverts au public mais ils seront désertés par l’ensemble des personnels, au grand dam des patients qui seront pris en otage, malgré eux, d’après la presse locale. Ce sont surtout les malades qui paient le prix fort, déplore L’Express de Madagascar, qui relaie les cris de détresse des usagers des établissements publics.
Durant la journée de mobilisation, « tout le personnel médical va se rassembler dans l’enceinte de l’hôpital et observera une grève de solidarité », indique le Dr Lin Rakotondravoavy, Secrétaire général du syndicat Smédfm.
La paralysie du système hospitalier relève de la « responsabilité de l’Etat dans la mesure où aucune mesure visant à résoudre le problème des médecins fonctionnaires n’est adoptée jusqu’à présent », explique le médecin syndicaliste dans les colonnes de Madagascar-laza.
Les revendications salariales des médecins ne datent pas d’hier et des négociations avaient déjà été engagées par le passé mais sans résultat concret. Le Dr Lin Rakotondravoavy accuse les autorités compétentes de minimiser leur cas, « d’où nos problèmes persistants », s’indigne-t-il.
« Les médecins sont fatigués d’attendre la réponse de l’Etat », affirme dans les lignes de L’Express un animateur du syndicat des médecins de Madagascar, qui a requis l’anonymat.
Les revendications des médecins grévistes portent principalement sur l’application d’un protocole d’accord convenu au mois de mars 2010, notamment sur le paiement des retenues de 10 mois de salaire, de mars à décembre 2010. Un arriéré estimé à 8 milliards d’ariary (environ 2,8 millions d’euros), précise Madagascar-laza.
Les grévistes réclament également la publication d’un décret d’application de leurs indemnités qu’ils souhaitent voir alignées sur celles des administrateurs civils.
Après le débrayage des enseignants, « les mouvements de grève n’en finissent pas de secouer le milieu social malgache », écrit Madagascar-laza, tandis que L’Express de Mada appréhende une mobilisation qui pourrait s’inscrire dans la durée.
Sources : L’Express de Madagascar, Madagascar-laza
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