Une rumeur sur une éventuelle éruption volcanique du Karthala avait causé la peur au ventre, ce mardi, dans la région de Hambu. Des habitant...
Une rumeur sur une éventuelle éruption volcanique du Karthala avait causé la peur au ventre, ce mardi, dans la région de Hambu. Des habitants de certaines localités avaient affirmé avoir aperçu la lave du volcan, provoquant des scènes de paniques jusqu'à la Diaspora. Approchés par Al-watwan, des chercheurs de l'observatoire volcanique du Karthala cherchent à rassuré l'opinion.
"La situation du volcan Karthala est normale. Il n'y a aucune raison pour que la population s'inquiète d'une éruption volcanique imminente", ont soutenu le géophysicien Shafik Bafakih et le volcanologue Hugues Godefroid. "Une éruption volcanique est toujours précédée par des signes sismiques. Nous aurons le temps d'alerter la population même si le délai pourrait être relativement court pour réagir", précisent-ils.
Hugues Godefroid, explique que la pluie, toute seule, ne peut provoquer une éruption volcanique. L'interaction entre l'eau et le magma peut provoquer des éruptions de type "phréatomagmatique qui peuvent provoquer des éruptions explosives entrainant des coulée de matériels volcaniques dont des cendres noirs et des pierres volcaniques, qui dévaleraient les pentes du volcan à très grande vitesse".
Un scénario, contact magma-eau, qu'écarte, pour le moment, le jeune chercheur. Le cratère principal du volcan afficherait une situation normale, selon toujours Hugues Godefroid qui s'y est rendu ce lundi pour, entre autres, observer le lac "Shungu shahale". "Ce lac s'était rempli avec les fortes pluies", avait-il observé lors de sa visite du 1er mai. "Mais il s'est progressivement asséché. Cela veut dire que l'eau s'infiltre", a confié le volcanologue.
Rappelons que le volcan du "Shungu Shahale" présente un complexe hydrothermal. Depuis 2005, le cycle volcanique du mont Karthala, qui était en moyenne de onze ans, s'est déréglé avec quatre éruptions volcaniques en l'espace de sept ans. Pis, les appareils qui surveillaient les mouvements du Karthala ont été vandalisés ce qui a réduit les capacités de contrôle des chercheurs. D'autant plus que, des caméras de surveillance du Karthala, qui sont bien installés, ne peuvent être utilisées, faute de batteries et d'antennes relais.
C'est dans ces conditions, que beaucoup de chercheurs essayent de tirer la sonnette d'alarme pour attirer l'attention des autorités. Ils demandent qu'un budget soit alloué pour permettre de mieux prévenir d'éventuelles éruptions volcaniques, sachant que la capitale, Moroni, est située au pied du volcan Karthala.
Toyb Ahmed : alwatwan
"La situation du volcan Karthala est normale. Il n'y a aucune raison pour que la population s'inquiète d'une éruption volcanique imminente", ont soutenu le géophysicien Shafik Bafakih et le volcanologue Hugues Godefroid. "Une éruption volcanique est toujours précédée par des signes sismiques. Nous aurons le temps d'alerter la population même si le délai pourrait être relativement court pour réagir", précisent-ils.
Hugues Godefroid, explique que la pluie, toute seule, ne peut provoquer une éruption volcanique. L'interaction entre l'eau et le magma peut provoquer des éruptions de type "phréatomagmatique qui peuvent provoquer des éruptions explosives entrainant des coulée de matériels volcaniques dont des cendres noirs et des pierres volcaniques, qui dévaleraient les pentes du volcan à très grande vitesse".
Un scénario, contact magma-eau, qu'écarte, pour le moment, le jeune chercheur. Le cratère principal du volcan afficherait une situation normale, selon toujours Hugues Godefroid qui s'y est rendu ce lundi pour, entre autres, observer le lac "Shungu shahale". "Ce lac s'était rempli avec les fortes pluies", avait-il observé lors de sa visite du 1er mai. "Mais il s'est progressivement asséché. Cela veut dire que l'eau s'infiltre", a confié le volcanologue.
Rappelons que le volcan du "Shungu Shahale" présente un complexe hydrothermal. Depuis 2005, le cycle volcanique du mont Karthala, qui était en moyenne de onze ans, s'est déréglé avec quatre éruptions volcaniques en l'espace de sept ans. Pis, les appareils qui surveillaient les mouvements du Karthala ont été vandalisés ce qui a réduit les capacités de contrôle des chercheurs. D'autant plus que, des caméras de surveillance du Karthala, qui sont bien installés, ne peuvent être utilisées, faute de batteries et d'antennes relais.
C'est dans ces conditions, que beaucoup de chercheurs essayent de tirer la sonnette d'alarme pour attirer l'attention des autorités. Ils demandent qu'un budget soit alloué pour permettre de mieux prévenir d'éventuelles éruptions volcaniques, sachant que la capitale, Moroni, est située au pied du volcan Karthala.
Toyb Ahmed : alwatwan
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