Quand pourra-t-on avoir de l’eau? Cette question, aujourd’hui sans réponse, taraude les habitants d’une grande partie de Moroni et de ses...
Quand pourra-t-on avoir de l’eau? Cette question, aujourd’hui sans réponse, taraude les habitants d’une grande partie de Moroni et de ses proches agglomérations. Il est vrai que depuis plus d’une semaine suite aux violentes inondations qui ont détruit le plus grand puits de la station de pompage de Vuvuni (voir nos dernières éditions), plus une goutte ne sort de leur robinet.
Pourtant les actions pour rendre opérationnelle la précieuse installation se suivent. Quatre coffrets électriques et quatre pompes d’une valeur totale de 90 millions de francs comoriens sont commandés par “le gouvernement qui a financé l’achat de cet équipements à cent pour cent et il ne devrait pas tarder à nous parvenir“.
Après des efforts colossaux, la société nationale d’eau et d’électricité a pu accéder au puits principal et à commencer, à partir de mercredi dernier, à remonter des dizaines de sacs de boue sur la surface. “Nous continuons à remonter la boue manuellement en utilisant des sceaux, il faut maintenant pouvoir évacuer par des moyens motorisés toute cette eau abimée, pour pouvoir nettoyer davantage“, explique Mohamed Mselam, que nous avons rencontré, hier, juste après qu’il soit remonté du puits. Les opérations de nettoyages pourraient prendre encore plusieurs jours, selon les techniciens sur le terrain.
“Tant que le puits ne sera pas entièrement vidé, nettoyé et désinfecté, il restera difficile de donner une date précise à la reprise de la distribution de l’eau“, nous a confié le directeur régional Ahmed Ali. L’entreprise publique veut, surtout, garantir une distribution en eau propre à la consommation. A ce propos, des experts onusiens se seraient rendus, à plusieurs reprises, au chevet du puits, pour s’assurer de la qualité de l’eau.
Certains craignent qu’il ait eu éboulement de sable au fond du puits, ce qui compliquerait davantage les travaux. “On ne peut pas se permettre de distribuer une eau qui pourrait causer des maladies“, soutient-on du côté de la Ma-mwe. Après le nettoyage du puits, une autre tâche et non la moindre, consisterait à certifier que le réseau-eau souterrain n’a pas été endommagé. Alors, armez-vous de patience…
Toyb Ahmed : alwatwan
Pourtant les actions pour rendre opérationnelle la précieuse installation se suivent. Quatre coffrets électriques et quatre pompes d’une valeur totale de 90 millions de francs comoriens sont commandés par “le gouvernement qui a financé l’achat de cet équipements à cent pour cent et il ne devrait pas tarder à nous parvenir“.
Après des efforts colossaux, la société nationale d’eau et d’électricité a pu accéder au puits principal et à commencer, à partir de mercredi dernier, à remonter des dizaines de sacs de boue sur la surface. “Nous continuons à remonter la boue manuellement en utilisant des sceaux, il faut maintenant pouvoir évacuer par des moyens motorisés toute cette eau abimée, pour pouvoir nettoyer davantage“, explique Mohamed Mselam, que nous avons rencontré, hier, juste après qu’il soit remonté du puits. Les opérations de nettoyages pourraient prendre encore plusieurs jours, selon les techniciens sur le terrain.
“Tant que le puits ne sera pas entièrement vidé, nettoyé et désinfecté, il restera difficile de donner une date précise à la reprise de la distribution de l’eau“, nous a confié le directeur régional Ahmed Ali. L’entreprise publique veut, surtout, garantir une distribution en eau propre à la consommation. A ce propos, des experts onusiens se seraient rendus, à plusieurs reprises, au chevet du puits, pour s’assurer de la qualité de l’eau.
Certains craignent qu’il ait eu éboulement de sable au fond du puits, ce qui compliquerait davantage les travaux. “On ne peut pas se permettre de distribuer une eau qui pourrait causer des maladies“, soutient-on du côté de la Ma-mwe. Après le nettoyage du puits, une autre tâche et non la moindre, consisterait à certifier que le réseau-eau souterrain n’a pas été endommagé. Alors, armez-vous de patience…
Toyb Ahmed : alwatwan