Le président de l’Assemblée, Bourhane Hamidou, rejette la plateforme dite «de sortie de crise et d’apaisement», soumise par les députés pé...
Le président de l’Assemblée, Bourhane Hamidou, rejette la plateforme dite «de sortie de crise et d’apaisement», soumise par les députés pétitionnaires. Il estime que «son contenu méprise la loi fondamentale de notre pays et enfreint au règlement intérieur de l’Assemblée de l’Union».
Bourhane Hamidou dit non à la proposition de sortie de crise contenue dans la plateforme des élus frondeurs et présentée aux personnalités chargées de la médiation sur la crise au parlement. Il l’estime «sincère, mais peu courtoise et peu élégante». Et le président de l’Assemblée de préciser, dans sa lettre de réaction : «son contenu méprise la loi fondamentale de notre pays et enfreint au règlement de l’Assemblée». Ceci, ajoute Bourhane, «ne correspond pas à l’idée que je me fais de la démocratie et du bon fonctionnement des institutions».
Le président du parlement se dit néanmoins disponible, «pour trouver une solution honorable, en privilégiant le dialogue, afin de sortir de cette crise». Mais, précise-t-il, toutefois : «que le consensus ne doit ignorer ni la loi, ni la responsabilité rattachée à la fonction de président de l’Assemblée dont j’assume aujourd’hui la charge, puisque je suis parfaitement conscient que tout manquement pourrait engendrer des conséquences pénales».
Exergue : Son contenu méprise la loi fondamentale de notre pays et enfreint au règlement intérieur de l’Assemblée
Et Bourhane d’insister, par la suite : «la délégation des pouvoirs n’exonère en aucun cas son mandat de responsabilité pénale en cas d’anomalies graves ou de malversations avérées».
Le président conclut ainsi, par expliquer son refus d’intégrer les recommandations de la plateforme : «la démarche de mes collègues députés consiste à m’exclure de tout contrôle des agissements comme des décisions engagées par les mandataires. Cela me semble relever plus du dictat que d’une démarche apaisée. C’est pourquoi, je ne pourrai souscrire qu’à des propositions rentrant dans le cadre institutionnel».
M.MOINDJIE:albalad
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