C’est reparti ! Après une série de bombes artisanales en 2009, les actes terroristes semblent reprendre dans la capitale. Lundi à Mandrosez...
C’est reparti ! Après une série de bombes artisanales en 2009, les actes terroristes semblent reprendre dans la capitale.
Lundi à Mandroseza, une bombe artisanale qui n’a pas explosé avait été placée sous des équipements de la centrale électrique Jirama.
Mercredi, un explosif a été placé près d’un véhicule appartenant à l’ambassade de France et face à l’Institut Français de Madagascar (ex-Centre Culturel Albert Camus). Une explosion qui n’a heureusement pas fait de victimes. La communauté française, supposée soutenir le régime transitoire actuel d’après l’idée reçue par l’opposition, serait dans leur ligne de mire !
Enfin, jeudi en début d’après midi, une autre bombe artisanale a bien explosé devant le magasin d'appareils électroménagers Naza Electronic en plein centre ville. Cette fois trois blessés sont à déplorer et un suspect, identifié par les caméras de surveillance, a déjà été arrêté.
Ces évènements interviennent alors que la situation politique est particulièrement enlisée. Les dates des élections visant la sortie de la Transition, par définition provisoire mais qui dure depuis plus de trois ans, ne sont toujours pas fixées. Rien n’est décidé non plus sur la priorité de l’agenda à donner à ces élections : législatives ou présidentielles ?
Face à ces imprécisions, l’opposition menée par la mouvance de l’ex président Ravalomanana commence à s’impatienter et les appels à l’action se multiplient.
Samedi 28 avril une manifestation non autorisée a été dispersée à coups de bombes lacrymogènes. La présence sur place de deux émissaires de la SADC, venus en observateurs d’après leurs propos, n’a fait qu’envenimer la situation.
Différents corps de métiers en difficulté comme les magistrats puis les enseignants multiplient les revendications. Les employés de la Jirama alertent aussi les autorités face à la situation de faillite de cette société d’état longtemps pillée et aujourd’hui incapable d’investir dans l’entretien des équipements.
A la veille du plus grand évènement économique de l’océan Indien, la Foire Internationale de Madagascar prévue du 31 mai au 3 juin, beaucoup s’inquiètent de cette situation… explosive !
Soirce : APOI
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