Maurice accueille depuis lundi 7 mai les 19 pays membres de l'Indian Ocean Rim Association for Regional Cooperation (IOR-ARC) pour une r...
Maurice accueille depuis lundi 7 mai les 19 pays membres de l'Indian Ocean Rim Association for Regional Cooperation (IOR-ARC) pour une réunion de deux jours visant à relancer cette association créé il y a 15 ans à l' initiative de l'île touristique de l'océan Indien.
Lors de la journée d'ouverture, le lancement officiel du secrétariat de l'association été effectué par le ministre des Affaires étrangères mauricien, Arvin Boolell.
Six thèmes prioritaires adoptés il y a deux ans lors de la précédente rencontre du conseil des ministres à Bangalore doivent être discutés. Il s'agit de la sécurité maritime et de la sécurité régionale, de la facilitation du commerce et de l'investissement, de l'industrie de la pêche, de la coopération dans le domaine de prévision des catastrophes naturelles, de la coopération dans le domaine académique et de la recherche et la coopération au plan touristique et culturel.
Lors de son allocution, Arvin Boolell a comparé l'IOR à un pont reliant tous les pays du pourtour de l'océan Indien. « Avec 19 pays d'une grande diversité et d'une dimension culturelle incroyable, les occasions sont considérables », a-t-il dit.
L'organisation ayant atteint sa vitesse de croisière, a-t-il ajouté, il est désormais important d'avoir un regard sur l'Afrique consolidant la position de Maurice comme portail vers le continent africain qui représente deux milliards d'habitants et un commerce intrarégional estimé à 777 milliards de dollars.
Arvin Boolell a indiqué qu'un forum de l'IOR-ARC sur la sécurité maritime se tiendra en Australie vers la fin de cette année. Cette occasion, selon lui, sera une opportunité de revoir et d'examiner le travail collaboratif continuel pour adresser les sujets sur la sécurité maritime dans la région.
De son côté, Sudhir Vyas, secrétaire pour les affaires économiques au ministère indien des Affaires étrangères et président du groupe de hauts officiels de l'Indian Ocean Rim Association, a mis l'accent sur l'importance stratégique de l' océan Indien pour le transport maritime, la sécurité maritime, l' économie internationale et régionale et la recherche scientifique.
M. Vyas a avancé que l'objectif de l'IOR consiste à transformer la vie des populations vivant dans la région de l'océan Indien. « Les possibilités sont immenses et l'Inde en collaboration avec tous les partenaires régionaux feront tout pour libérer les potentiels existants ».
« Les membres de l'IOR-ARC doivent faire face aux défis sans détour pour leur propre intérêt. L'environnement actuel de la sécurité maritime dans certaines parties de l'océan Indien est fragile. Les cas croissants de piraterie et le vol armé en mer menacent le transport et le commerce. Notre région est marquée par des diversités économiques extrêmes et la faible gouvernance sur des points du littoral de l'océan Indien, notamment dans la Corne de l'Afrique », a souligné Sudhir Vyas.
Selon lui, il s'agit de l'unique plateforme permettant de couvrir toute cette partie du monde qui comprend trois continents de l'Afrique du Sud à l'Iran, en passant par le Yémen et les Émirats, de l'Inde à l'Australie et le sud-est asiatique.
Pour Sudhir Vyas, l'océan Indien est une région géographique importante dans un monde dont les ressources se limitent continuellement. Il a soutenu ses propos par un document écrit en 2009 par Robert Kaplan, qui prévoyait l'océan Indien démographiquement et stratégiquement comme un centre pour le monde du 21e siècle.
Quelque 30 membres de ces pays, comprenant Australie, Bangladesh, Inde, Indonésie, Iran, Kenya, Mozambique, Oman, Seychelles, Singapour, Afrique du Sud, Sri Lanka, Tanzanie, Maurice, Thaïlande, Émirats arabes unis, Yémen, Madasgascar et Malaisie, ont fait le déplacement à Maurice. Source : China radio international
Lors de la journée d'ouverture, le lancement officiel du secrétariat de l'association été effectué par le ministre des Affaires étrangères mauricien, Arvin Boolell.
Six thèmes prioritaires adoptés il y a deux ans lors de la précédente rencontre du conseil des ministres à Bangalore doivent être discutés. Il s'agit de la sécurité maritime et de la sécurité régionale, de la facilitation du commerce et de l'investissement, de l'industrie de la pêche, de la coopération dans le domaine de prévision des catastrophes naturelles, de la coopération dans le domaine académique et de la recherche et la coopération au plan touristique et culturel.
Lors de son allocution, Arvin Boolell a comparé l'IOR à un pont reliant tous les pays du pourtour de l'océan Indien. « Avec 19 pays d'une grande diversité et d'une dimension culturelle incroyable, les occasions sont considérables », a-t-il dit.
L'organisation ayant atteint sa vitesse de croisière, a-t-il ajouté, il est désormais important d'avoir un regard sur l'Afrique consolidant la position de Maurice comme portail vers le continent africain qui représente deux milliards d'habitants et un commerce intrarégional estimé à 777 milliards de dollars.
Arvin Boolell a indiqué qu'un forum de l'IOR-ARC sur la sécurité maritime se tiendra en Australie vers la fin de cette année. Cette occasion, selon lui, sera une opportunité de revoir et d'examiner le travail collaboratif continuel pour adresser les sujets sur la sécurité maritime dans la région.
De son côté, Sudhir Vyas, secrétaire pour les affaires économiques au ministère indien des Affaires étrangères et président du groupe de hauts officiels de l'Indian Ocean Rim Association, a mis l'accent sur l'importance stratégique de l' océan Indien pour le transport maritime, la sécurité maritime, l' économie internationale et régionale et la recherche scientifique.
M. Vyas a avancé que l'objectif de l'IOR consiste à transformer la vie des populations vivant dans la région de l'océan Indien. « Les possibilités sont immenses et l'Inde en collaboration avec tous les partenaires régionaux feront tout pour libérer les potentiels existants ».
« Les membres de l'IOR-ARC doivent faire face aux défis sans détour pour leur propre intérêt. L'environnement actuel de la sécurité maritime dans certaines parties de l'océan Indien est fragile. Les cas croissants de piraterie et le vol armé en mer menacent le transport et le commerce. Notre région est marquée par des diversités économiques extrêmes et la faible gouvernance sur des points du littoral de l'océan Indien, notamment dans la Corne de l'Afrique », a souligné Sudhir Vyas.
Selon lui, il s'agit de l'unique plateforme permettant de couvrir toute cette partie du monde qui comprend trois continents de l'Afrique du Sud à l'Iran, en passant par le Yémen et les Émirats, de l'Inde à l'Australie et le sud-est asiatique.
Pour Sudhir Vyas, l'océan Indien est une région géographique importante dans un monde dont les ressources se limitent continuellement. Il a soutenu ses propos par un document écrit en 2009 par Robert Kaplan, qui prévoyait l'océan Indien démographiquement et stratégiquement comme un centre pour le monde du 21e siècle.
Quelque 30 membres de ces pays, comprenant Australie, Bangladesh, Inde, Indonésie, Iran, Kenya, Mozambique, Oman, Seychelles, Singapour, Afrique du Sud, Sri Lanka, Tanzanie, Maurice, Thaïlande, Émirats arabes unis, Yémen, Madasgascar et Malaisie, ont fait le déplacement à Maurice. Source : China radio international
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