Le corps diplomatique et les représentants des organisations internationales accréditées aux Comores ont annoncé, suite à une rencontre t...
Le corps diplomatique et les représentants des organisations internationales accréditées aux Comores ont annoncé, suite à une rencontre tenue hier au siège de l’Union africaine, un don de trois millions de francs à titre individuel. Selon la déclaration de l’ambassadeur de la République populaire de Chine, chaque ambassade ou organisation représentée à cette rencontre devrait apporter une somme de trois millions de francs.
Cette initiative ne concernerait pas le programme de solidarité internationale, déjà enclenché pour venir en aide aux populations comoriennes touchées par les intempéries. “Ce geste de solidarité se fait à titre individuel, indépendamment du programme en cours, dans l’objectif de répondre, en partie, aux besoins urgents des populations sinistrées“, a tenu à préciser Mourad Taiati, chef du Bureau de liaison de l’Union africaine à Moroni.
On y trouve les agences du Système des Nations unies (Snu), la Ligue des Etats arabes, de l’Union africaine, des ambassades de Chine, France, Afrique du Sud, Soudan et du consulat de Madagascar. Il s’agit jusque-là des aides urgentes et ponctuelles, en attendant les vrais chiffres sur les besoins réels, dit-on. Une première évaluation de la Direction générale de la sécurité civile, effectuée aux tous premiers jours des inondations, avait estimé à un peu plus de 1 milliards de francs.
En réponse à l’appel des autorités comoriennes, le consul de la république de Madagascar, avec la communauté malgache résidente aux Comores, avaient déjà remis une enveloppe de 750.000 francs. De son côté, la France avait immédiatement accordé, à travers sa représentation à Moroni, une somme de 25 millions de francs (environ 50.000 €) pour l’achat de produits et de matériels de première nécessité. Par ailleurs, lors d’un récent entretien avec le chef de l’Etat comorien, Ikililou Dhoinine, l’ambassadeur de France, Philippe Lacoste, avait fait savoir qu’une équipe de secours est en alerte à la Réunion, prête à intervenir aux Comores en cas de besoin et que la France va apporter son assistance dans la réparation des installations de pompage du château d’eau de Vuvuni, gravement endommagées.
En ce moment, les équipes nationales et internationales se déploient sur le terrain pour mener des évaluations. Depuis samedi 28 avril dernier, la mission du Bureau de coordination des Affaires humanitaires du système des Nations Unies (Ocha) et du Programme alimentaire mondial (Pam) est à pied d’oeuvre dans les zones sinistrées au niveau des îles pour accompagner le gouvernement Comorien à “mieux évaluer la situation et répondre à l’urgence“.
Une autre mission multisectorielle du Snu pour l’Evaluation et la coordination en cas de catastrophe (Undac) est aussi sur le terrain depuis mardi. Celle-ci aurait pour objectifs d’aider à renforcer les liens de coordination entre le gouvernement, le Snu, la communauté internationale ainsi que les autres intervenants dans la gestion des catastrophes et la réalisation des évaluations conjointes dans les zones sinistrées sur l’ensemble de l’archipel.
Sur un autre plan, un appel vient d’être lancé par le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, aux Etats membres de l’organisation panafricaine, et à la communauté internationale dans son ensemble, pour une assistance internationale urgente en faveur des Comores. Enfin, la Commission chargée de la gestion des aides destinées aux populations sinistrés, mise en place samedi 28 avril dernier, vient d’être élargie à d’autres ministères.
Elle est composée de personnalités issues de différents ministères, de la Direction générale de la sécurité civile, du commissariat général au Plan, de l’And, du Snu, des exécutifs des îles, du secteur privé et de la société civile. La supervision du suivi-évaluation et du contrôle des fonds alloués est confié à Issa Koulibaly, membre de l’équipe-pays du Snu-Comores. Les intempéries survenues ces derniers jours ont causées de pertes en vies humaines et des dégâts considérables.
Kamardine Soulé:alwatwan
Cette initiative ne concernerait pas le programme de solidarité internationale, déjà enclenché pour venir en aide aux populations comoriennes touchées par les intempéries. “Ce geste de solidarité se fait à titre individuel, indépendamment du programme en cours, dans l’objectif de répondre, en partie, aux besoins urgents des populations sinistrées“, a tenu à préciser Mourad Taiati, chef du Bureau de liaison de l’Union africaine à Moroni.
On y trouve les agences du Système des Nations unies (Snu), la Ligue des Etats arabes, de l’Union africaine, des ambassades de Chine, France, Afrique du Sud, Soudan et du consulat de Madagascar. Il s’agit jusque-là des aides urgentes et ponctuelles, en attendant les vrais chiffres sur les besoins réels, dit-on. Une première évaluation de la Direction générale de la sécurité civile, effectuée aux tous premiers jours des inondations, avait estimé à un peu plus de 1 milliards de francs.
En réponse à l’appel des autorités comoriennes, le consul de la république de Madagascar, avec la communauté malgache résidente aux Comores, avaient déjà remis une enveloppe de 750.000 francs. De son côté, la France avait immédiatement accordé, à travers sa représentation à Moroni, une somme de 25 millions de francs (environ 50.000 €) pour l’achat de produits et de matériels de première nécessité. Par ailleurs, lors d’un récent entretien avec le chef de l’Etat comorien, Ikililou Dhoinine, l’ambassadeur de France, Philippe Lacoste, avait fait savoir qu’une équipe de secours est en alerte à la Réunion, prête à intervenir aux Comores en cas de besoin et que la France va apporter son assistance dans la réparation des installations de pompage du château d’eau de Vuvuni, gravement endommagées.
En ce moment, les équipes nationales et internationales se déploient sur le terrain pour mener des évaluations. Depuis samedi 28 avril dernier, la mission du Bureau de coordination des Affaires humanitaires du système des Nations Unies (Ocha) et du Programme alimentaire mondial (Pam) est à pied d’oeuvre dans les zones sinistrées au niveau des îles pour accompagner le gouvernement Comorien à “mieux évaluer la situation et répondre à l’urgence“.
Une autre mission multisectorielle du Snu pour l’Evaluation et la coordination en cas de catastrophe (Undac) est aussi sur le terrain depuis mardi. Celle-ci aurait pour objectifs d’aider à renforcer les liens de coordination entre le gouvernement, le Snu, la communauté internationale ainsi que les autres intervenants dans la gestion des catastrophes et la réalisation des évaluations conjointes dans les zones sinistrées sur l’ensemble de l’archipel.
Sur un autre plan, un appel vient d’être lancé par le président de la Commission de l’Union africaine, Jean Ping, aux Etats membres de l’organisation panafricaine, et à la communauté internationale dans son ensemble, pour une assistance internationale urgente en faveur des Comores. Enfin, la Commission chargée de la gestion des aides destinées aux populations sinistrés, mise en place samedi 28 avril dernier, vient d’être élargie à d’autres ministères.
Elle est composée de personnalités issues de différents ministères, de la Direction générale de la sécurité civile, du commissariat général au Plan, de l’And, du Snu, des exécutifs des îles, du secteur privé et de la société civile. La supervision du suivi-évaluation et du contrôle des fonds alloués est confié à Issa Koulibaly, membre de l’équipe-pays du Snu-Comores. Les intempéries survenues ces derniers jours ont causées de pertes en vies humaines et des dégâts considérables.
Kamardine Soulé:alwatwan
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