Le verdict est tombé vendredi pour Adlène Hicheur. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné à quatre ans de prison, dont un avec surs...
Le verdict est tombé vendredi pour Adlène Hicheur. Le tribunal correctionnel de Paris a condamné à quatre ans de prison, dont un avec sursis, le physicien nucléaire franco-algérien. L'homme est soupçonné d'avoir préparé en 2009 un attentat en France lors de conversations sur Internet avec un islamiste basé en Algérie. Le docteur en physique des particules de 35 ans a déjà accompli deux ans et demi de détention provisoire depuis son arrestation le 8 octobre 2009 à Vienne, en Isère. Il se dit victime d'un délit d'opinion et devrait donc faire appel.
L'accusation avait demandé une peine de six ans de prison ferme. Mais la défense plaidait la relaxe, car Adlène Hicheur n'a jamais rencontré physiquement son interlocuteur islamiste, ne correspondant avec lui que par ordinateur.
Le père et le frère du prévenu sont venus l'embrasser dans le box avant qu'il ne retourne en prison. "Je ne conteste pas le fait que je sois passé par une phase de turbulences, j'ai fait amende honorable, je ne peux rien dire de plus", s'était défendu fin mars le ressortissant franco-algérien, en mettant ces mails "tangents" sur le compte de son "état de santé physique et psychologique" de l'époque, où il était en arrêt-maladie pour une hernie discale.
Lors de son procès, les 29 et 30 mars, le prévenu avait épinglé à de multiples reprises des méthodes policières "malhonnêtes" et les "inexactitudes" de l'enquête menée par les juges antiterroristes.
Cette affaire a été jugée dans un climat de tension lié aux sept meurtres commis en mars à Toulouse et Montauban par Mohamed Merah, un autre islamiste radical abattu par la police.
L'accusation avait demandé une peine de six ans de prison ferme. Mais la défense plaidait la relaxe, car Adlène Hicheur n'a jamais rencontré physiquement son interlocuteur islamiste, ne correspondant avec lui que par ordinateur.
Le père et le frère du prévenu sont venus l'embrasser dans le box avant qu'il ne retourne en prison. "Je ne conteste pas le fait que je sois passé par une phase de turbulences, j'ai fait amende honorable, je ne peux rien dire de plus", s'était défendu fin mars le ressortissant franco-algérien, en mettant ces mails "tangents" sur le compte de son "état de santé physique et psychologique" de l'époque, où il était en arrêt-maladie pour une hernie discale.
Lors de son procès, les 29 et 30 mars, le prévenu avait épinglé à de multiples reprises des méthodes policières "malhonnêtes" et les "inexactitudes" de l'enquête menée par les juges antiterroristes.
Cette affaire a été jugée dans un climat de tension lié aux sept meurtres commis en mars à Toulouse et Montauban par Mohamed Merah, un autre islamiste radical abattu par la police.
Source : rtl.fr
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