L'équipe de France a battu la Serbie en amical (2-0) grâce à une belle première période. Mais M'Vila est sorti sur blessure. C...
L'équipe de France a battu la Serbie en amical (2-0) grâce à une belle première période. Mais M'Vila est sorti sur blessure.
C'était une soirée à rabattre quelques caquets. A dissiper certains doutes, mais pas tous. Et à pleurer à chaudes larmes. La victoire de l'équipe de France face à la Serbie (2-0) fut convaincante. Beaucoup plus que celle acquise dimanche, à Valenciennes, face à l'Islande (3-2). A Reims, les Bleus ont laissé derrière eux une première période riche en promesses, atténuées par un second acte plus laborieux. Qu'importe : la thèse d'une montée en puissance tient la route. A dix jours de l'Euro, voilà une leçon encourageante.
La sortie prématurée de Yann M'Vila est une nouvelle moins réjouissante. Le retour du milieu de terrain rennais n'a pas duré cinq minutes. Juste le temps que sa cheville droite, pressée par les crampons de Tardic, se dérobe. A le voir sangloter comme un gosse au moment de céder sa place à Alou Diarra, l'hypothèse d'un forfait face à l'Angleterre a dû hanter l'esprit de Laurent Blanc. Le visage de M'Vila en fin de match a dû le rassurer en l'absence de nouvelle officielle. Le sélectionneur des Bleus a d'autres raisons de positiver à l'issue de cette douce soirée champenoise : cette équipe de France a su marquer vite, grâce à Franck Ribéry (1-0, 11e) et Florent Malouda (2-0, 16e). Sûrement parce qu'elle commence à avoir des jambes. Le match face à l'Estonie, mardi prochain, au Mans, dira si cette impression est justifiée.
C'était une soirée à rabattre quelques caquets. A dissiper certains doutes, mais pas tous. Et à pleurer à chaudes larmes. La victoire de l'équipe de France face à la Serbie (2-0) fut convaincante. Beaucoup plus que celle acquise dimanche, à Valenciennes, face à l'Islande (3-2). A Reims, les Bleus ont laissé derrière eux une première période riche en promesses, atténuées par un second acte plus laborieux. Qu'importe : la thèse d'une montée en puissance tient la route. A dix jours de l'Euro, voilà une leçon encourageante.
La sortie prématurée de Yann M'Vila est une nouvelle moins réjouissante. Le retour du milieu de terrain rennais n'a pas duré cinq minutes. Juste le temps que sa cheville droite, pressée par les crampons de Tardic, se dérobe. A le voir sangloter comme un gosse au moment de céder sa place à Alou Diarra, l'hypothèse d'un forfait face à l'Angleterre a dû hanter l'esprit de Laurent Blanc. Le visage de M'Vila en fin de match a dû le rassurer en l'absence de nouvelle officielle. Le sélectionneur des Bleus a d'autres raisons de positiver à l'issue de cette douce soirée champenoise : cette équipe de France a su marquer vite, grâce à Franck Ribéry (1-0, 11e) et Florent Malouda (2-0, 16e). Sûrement parce qu'elle commence à avoir des jambes. Le match face à l'Estonie, mardi prochain, au Mans, dira si cette impression est justifiée.
Par Gil BAUDU
Eurosport
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