Les directeurs généraux de Ma-mwe et du groupe soudanais Petrolines étaient hier à Beit-salam pour la seconde fois. L'objectif de cette ...
Les directeurs généraux de Ma-mwe et du groupe soudanais Petrolines étaient hier à Beit-salam pour la seconde fois. L'objectif de cette rencontre avec le président était de chiffrer et donner les délais d'exécution des travaux que doivent conduire la société nationale soudanaise de transport de pétrole sur le secteur de l'énergie aux Comores.
Selon un mémorandum, élaboré suite aux réunions de travail entre techniciens soudanais et comoriens, les axes d'interventions de Petrolines recouvrent les deux secteurs production et distribution en eau et en électricité. L'objectif avancé serait d'arriver à des résultats "palpables" à partir du mois de juillet prochain qui correspond au début de Ramadhwani.
"C'est un mois sacré pour tous les musulmans et toutes les conditions doivent être réunies pour les Comoriens", a déclaré le chef de l'Etat.. Il s'agirait, dans le court terme, de réhabiliter les stations de pompage et les réseaux de distribution existants. Pour le moyen et long terme, Petrolines projette d'augmenter et moderniser les systèmes de production et de distribution, de mener des travaux de forage de douze puits au niveau de chaque île, de changer le réseau existant et de construire des laboratoires équipés en instruments d'analyse des eaux.
"Nous estimons que l'eau et l'électricité sont la priorité des priorités dans pareilles situations pour éviter la prolifération des maladies", a remarqué le directeur général de Petrolines, faisant allusion aux inondations. A sa sortie de Beit-salam, Nassurdine Mohamed Ahmed avait ajouté mardi que "c'est pour cette raison qu'un département de Petrolines s'occupe uniquement du dossier Comorien, en attendant l'arrivée, sous peu, des équipements par bateau".
L'urgence en provisionnement, surtout dans la capitale Moroni, s'est accentuée avec les dégâts enregistrés à la station de pompage de Vuvuni, suites aux inondations. Des mesures d'urgences sont d'ailleurs en cours pour remédier à cette situation qui, selon le président Ikililou, expose "plusieurs milliers de personnes à des risques de maladies comme les diarrhées, la conjonctivite, la typhoïde, le choléra ou les maladies dermatologiques".
Une commande de pompes, d'une valeur de près de quatre-vingt-dix millions de francs a, d'ores- et-déjà, été lancée. En ce qui concerne le second axe, le secteur de l'électricité, les deux parties se sont convenues, dans le court terme, sur des révisions et une remise en état des groupes électrogènes au niveau des centrales de production électrique. La réhabilitation, la sécurisation et la modernisation des réseaux de distribution ont aussi été programmées.
Egalement, une étude comparative sur la diversification des sources de production d'électricité, notamment le fuel lourd, devrait être menée dans le moyen et long terme. "Notre objectif est la recherche d'une issue à cette situation de paralysie actuelle afin de pouvoir approvisionner les populations en eau et en électricité de façon provisoire. Nous sommes donc ouverts à tous les propositions et apports", a soutenu le directeur général de Ma-mwe.
"On nous a demandé de recevoir des techniciens du groupe privé saoudien Al Sharif, nous l'avons fait. Nous travaillons encore avec la société nationale soudanaise Petrolines. Ces deux partenariats, dont chacun porte ses nuances, relèvent de décisions des autorités nationales", a répondu Saïd Ahmed Cheikh Salah-Eddine.
Seulement ces deux partenaires, Petrolines et Al Sharif, mettent sur le plateau presque les mêmes propositions. A quel prix? Difficile de répondre. Ce qui est sûr, la situation ne laisse pas de répit. La puissance de production en électricité, rien qu'à Ngazidja, est passée de 20 à 5 mégawatts.
Kamardine Soulé : alwatwan
Selon un mémorandum, élaboré suite aux réunions de travail entre techniciens soudanais et comoriens, les axes d'interventions de Petrolines recouvrent les deux secteurs production et distribution en eau et en électricité. L'objectif avancé serait d'arriver à des résultats "palpables" à partir du mois de juillet prochain qui correspond au début de Ramadhwani.
"C'est un mois sacré pour tous les musulmans et toutes les conditions doivent être réunies pour les Comoriens", a déclaré le chef de l'Etat.. Il s'agirait, dans le court terme, de réhabiliter les stations de pompage et les réseaux de distribution existants. Pour le moyen et long terme, Petrolines projette d'augmenter et moderniser les systèmes de production et de distribution, de mener des travaux de forage de douze puits au niveau de chaque île, de changer le réseau existant et de construire des laboratoires équipés en instruments d'analyse des eaux.
"Nous estimons que l'eau et l'électricité sont la priorité des priorités dans pareilles situations pour éviter la prolifération des maladies", a remarqué le directeur général de Petrolines, faisant allusion aux inondations. A sa sortie de Beit-salam, Nassurdine Mohamed Ahmed avait ajouté mardi que "c'est pour cette raison qu'un département de Petrolines s'occupe uniquement du dossier Comorien, en attendant l'arrivée, sous peu, des équipements par bateau".
L'urgence en provisionnement, surtout dans la capitale Moroni, s'est accentuée avec les dégâts enregistrés à la station de pompage de Vuvuni, suites aux inondations. Des mesures d'urgences sont d'ailleurs en cours pour remédier à cette situation qui, selon le président Ikililou, expose "plusieurs milliers de personnes à des risques de maladies comme les diarrhées, la conjonctivite, la typhoïde, le choléra ou les maladies dermatologiques".
Une commande de pompes, d'une valeur de près de quatre-vingt-dix millions de francs a, d'ores- et-déjà, été lancée. En ce qui concerne le second axe, le secteur de l'électricité, les deux parties se sont convenues, dans le court terme, sur des révisions et une remise en état des groupes électrogènes au niveau des centrales de production électrique. La réhabilitation, la sécurisation et la modernisation des réseaux de distribution ont aussi été programmées.
Egalement, une étude comparative sur la diversification des sources de production d'électricité, notamment le fuel lourd, devrait être menée dans le moyen et long terme. "Notre objectif est la recherche d'une issue à cette situation de paralysie actuelle afin de pouvoir approvisionner les populations en eau et en électricité de façon provisoire. Nous sommes donc ouverts à tous les propositions et apports", a soutenu le directeur général de Ma-mwe.
"On nous a demandé de recevoir des techniciens du groupe privé saoudien Al Sharif, nous l'avons fait. Nous travaillons encore avec la société nationale soudanaise Petrolines. Ces deux partenariats, dont chacun porte ses nuances, relèvent de décisions des autorités nationales", a répondu Saïd Ahmed Cheikh Salah-Eddine.
Seulement ces deux partenaires, Petrolines et Al Sharif, mettent sur le plateau presque les mêmes propositions. A quel prix? Difficile de répondre. Ce qui est sûr, la situation ne laisse pas de répit. La puissance de production en électricité, rien qu'à Ngazidja, est passée de 20 à 5 mégawatts.
Kamardine Soulé : alwatwan
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