Peu habituée aux attaques informatiques, la firme à la pomme a tardé à réagir après la découverte d'un virus informatique qui aurait af...
Peu habituée aux attaques informatiques, la firme à la pomme a tardé à réagir après la découverte d'un virus informatique qui aurait affecté plus de 700.000 ordinateurs Mac.
Un mythe est-il en train de s'effondrer ? La découverte, le mois dernier, d'une attaque informatique de grande ampleur visant des ordinateurs Mac remet en question la vision de forteresse imprenable jusqu'ici associée à Apple. Intitulé « Flashback », ce virus, catalogué comme un « cheval de Troie », était à l'origine caché dans une fausse version du logiciel vidéo Flash d'Adobe, qui a commencé à circuler sur Internet dès l'automne 2011. Selon les experts, il aurait infecté plus de 700.000 ordinateurs Mac. Après avoir tardé à réagir, la firme à la pomme a finalement mis à disposition, début avril, des logiciels de mise à jour, afin de corriger la faille détectée par les hackers.
Un mythe est-il en train de s'effondrer ? La découverte, le mois dernier, d'une attaque informatique de grande ampleur visant des ordinateurs Mac remet en question la vision de forteresse imprenable jusqu'ici associée à Apple. Intitulé « Flashback », ce virus, catalogué comme un « cheval de Troie », était à l'origine caché dans une fausse version du logiciel vidéo Flash d'Adobe, qui a commencé à circuler sur Internet dès l'automne 2011. Selon les experts, il aurait infecté plus de 700.000 ordinateurs Mac. Après avoir tardé à réagir, la firme à la pomme a finalement mis à disposition, début avril, des logiciels de mise à jour, afin de corriger la faille détectée par les hackers.
Ayant pour cible initiale Google, le virus redirigeait les internautes sur des pages contrôlées par des pirates informatiques, qui récupéraient ainsi des commissions publicitaires théoriquement destinées au moteur de recherche. Selon un calcul effectué par la société Symantec, le « maliciel » aurait rapporté environ 10.000 dollars par jour à ses créateurs.
La découverte de ce virus écorne la réputation d'Apple en termes de sécurité. « Les utilisateurs de Mac ont toujours cru qu'ils étaient mieux protégés que les autres. Ce n'est plus le cas », remarque un spécialiste de la sécurité informatique. Les différences entre les systèmes d'exploitation se sont en effet réduites au fil des ans. Le niveau de sécurité de Windows - le plus visé par les hackers -s'est nettement amélioré, avec la sortie du septième opus de Microsoft, en 2009. A l'inverse, Apple a dû davantage ouvrir son système d'exploitation pour y ajouter de nouvelles fonctionnalités et le rendre compatible avec iCloud, le système de stockage en ligne du groupe, qui fonctionne aussi avec l'iPhone et l'iPad. L'émergence de nouveaux virus sur Mac est une conséquence indirecte de la folle ascension d'Apple dans l'univers high-tech. Si les exceptionnelles ventes d'iPhone et d'iPad monopolisent l'attention, la croissance des Mac demeure tout aussi impressionnante. En 2011, en pleine crise du marché des PC, les ventes de Mac ont bondi de 26 % (en volume) dans le monde. La croissance de la communauté Apple la rend de facto plus intéressante pour les hackers, qui ont besoin d'un terrain de chasse suffisamment large pour prospérer. Le revers de la médaille reste néanmoins difficile à accepter pour Apple.
COMMENTAIRES