Un niveau d'eau allant jusqu'à 3 mètres de hauteur submergeant, au passage, le bâtiment de traitement à chlore (couramment appelé ja...
Un niveau d'eau allant jusqu'à 3 mètres de hauteur submergeant, au passage, le bâtiment de traitement à chlore (couramment appelé javel), le transformateur et le groupe électrogène. Plus grave encore. Des vagues d'eau se sont introduites dans la plus grande source d'eau de la Ma-mwe. Aucun doute : le principal site de pompage de Vuvuni (500 m3 par heure) a connu l'une des conséquences les plus fâcheuses des pluies torrentielles de ces dernières semaines.
Une petite lueur d'espoir, peut-être : selon plusieurs techniciens présents sur place, il y a de fortes chances que la boue qui recouvrait une grande partie du site, n'ait pas réussie à entrer dans le puits, finalement bien protégé. Les techniciens étaient en train, samedi, de "rétablir" le site : "tout le coffret électrique, les pompes et tout l'ouvrage étaient sous l'eau", explique la directrice de l'eau, Madame Mohamed Ali, qui coordonnait les opérations. Avec 120m3 par heure, le second puits, situé à quelques mètres du puits principal, a été épargné.
Mais il n'arrive à alimenter que quelques villages, dont Bweni, Vuvuni, Mde et Zilamadjou, un quartier à l'extrême sud de Moroni. Pour l'heure, il est difficile de dire quand, précisément, l'eau pourra couler normalement dans les robinets de la capitale fédérale. En effet, "il faut, d'abord, que la pluie cesse pour permettre aux travaux de se dérouler", préviennent plusieurs techniciens sur le terrain. Une liste de matériels à acheter à l'étranger et à livrer dans un cargo a été remise au gouvernement, précise Madame Ali Mohamed, qui rappelle le caractère "urgentissime" de la situation actuelle.
Plusieurs de millions de francs aurait été débloqués à cet effet. Sur le terrain, on ne chôme pas. Les employés de la Ma-mwe, qui ont reçu l'appui de ceux des travaux publics, et de l'entreprise Kulak, tous armés de plusieurs engins, mènent un sacré combat pour tenter dégager la boue, et de préparer un lit pour évacuer l'eau. "Il faut maintenant dévier l'eau pour protéger le puits et récupérer ce qui peut être exploitable", a déclaré la directrice de l'eau.
Selon le directeur régional de la Mamwe, Ahmed Ali, il faut penser, à court terme, à construire des remparts en béton armé pour protéger le site de ces cours d'eau qui ont, visiblement, dévié de leurs lits habituels. "Après que les cendres volcaniques (irruption volcanique de 2005), aient colmaté toutes fuites d'eau, une étude globale s'impose pour éviter que les dégâts pareils ne se reproduisent"' dit-il.
Toyb Ahmed : alwatwan
Une petite lueur d'espoir, peut-être : selon plusieurs techniciens présents sur place, il y a de fortes chances que la boue qui recouvrait une grande partie du site, n'ait pas réussie à entrer dans le puits, finalement bien protégé. Les techniciens étaient en train, samedi, de "rétablir" le site : "tout le coffret électrique, les pompes et tout l'ouvrage étaient sous l'eau", explique la directrice de l'eau, Madame Mohamed Ali, qui coordonnait les opérations. Avec 120m3 par heure, le second puits, situé à quelques mètres du puits principal, a été épargné.
Mais il n'arrive à alimenter que quelques villages, dont Bweni, Vuvuni, Mde et Zilamadjou, un quartier à l'extrême sud de Moroni. Pour l'heure, il est difficile de dire quand, précisément, l'eau pourra couler normalement dans les robinets de la capitale fédérale. En effet, "il faut, d'abord, que la pluie cesse pour permettre aux travaux de se dérouler", préviennent plusieurs techniciens sur le terrain. Une liste de matériels à acheter à l'étranger et à livrer dans un cargo a été remise au gouvernement, précise Madame Ali Mohamed, qui rappelle le caractère "urgentissime" de la situation actuelle.
Plusieurs de millions de francs aurait été débloqués à cet effet. Sur le terrain, on ne chôme pas. Les employés de la Ma-mwe, qui ont reçu l'appui de ceux des travaux publics, et de l'entreprise Kulak, tous armés de plusieurs engins, mènent un sacré combat pour tenter dégager la boue, et de préparer un lit pour évacuer l'eau. "Il faut maintenant dévier l'eau pour protéger le puits et récupérer ce qui peut être exploitable", a déclaré la directrice de l'eau.
Selon le directeur régional de la Mamwe, Ahmed Ali, il faut penser, à court terme, à construire des remparts en béton armé pour protéger le site de ces cours d'eau qui ont, visiblement, dévié de leurs lits habituels. "Après que les cendres volcaniques (irruption volcanique de 2005), aient colmaté toutes fuites d'eau, une étude globale s'impose pour éviter que les dégâts pareils ne se reproduisent"' dit-il.
Toyb Ahmed : alwatwan
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