Ce samedi, les pluies ont cessé, les travaux de nettoyage ont commencé. Pour le moment, il n’ y a aucune évaluation quant à leur durée. Des ...
Ce samedi, les pluies ont cessé, les travaux de nettoyage ont commencé. Pour le moment, il n’ y a aucune évaluation quant à leur durée. Des équipes ont été déployées sur le terrain pour le faire. Les habitants de Kafuni et du village de Vuvuni vivent dans une situation, on ne peut plus difficile.
Des biens matériels détruits, des pertes considérables dans les magasins, des maisons détruites laissant des sans-abri et un nombre de bœufs et cabris emporté par les eaux. Ahamada Mgomri, natif de Ndruwani est victime des inondations. Responsable d’un champ qui, selon lui, nourrit des familles de plus de cinquante personnes. Il reste sans voix à la vue de son champ situé à Kafuni, en face de la station Kafuni.
“Les champs ont été totalement dévastés, aucune récolte à envisager; bananiers, maniocs, fruits, que dalle, tout est parti ! Je ne sais pas comment je vais faire pour nourrir les personnes qui sont sous ma responsabilité“. Grâce à son travail des champs, il pouvait nourrir de nombreuses personnes. Depuis mercredi dernier, elles n’ont que des fruits-à-pain et tout le monde s’inquiète en se demandant ce que “nous allons manger quand les fruits-à-pains seront épuisés”.
Mgomri est préoccupé, également par la perte de ses deux bœufs emportés, eux aussi, par les eaux. “J’ai vu, de mes propres yeux, dix-huit bœufs emportés par les eaux et morts, des cabris je n’en ai vu aucun car ils sont sous les débris, sûrement plus nombreux que les bœufs“, dit-il avant d’aller incinérer une bête retrouvée sans vie au bout de la rue. La station Kafuni est pleine de pierres et jusqu’à plus de 1,50 mètre. La route de Ndruwani-Kafuni qui mène vers Mwandzaza Djumbe est à peine reconnaissable.
Des pierres, du sable, des lits de rivière se sont formés sur cette route. Dans ce dernier village, des familles sont sans abris. “Nous ne demandons que de la nourriture pour le moment, pour les infrastructures routières, le gouvernement s’en chargera. En ce qui nous concerne et à court terme nous avons besoin d’aide alimentaire car, depuis mercredi dernier nous ne mangeons presque rien“, lance un habitant.
Les agents du Cosep sont à pied d’oeuvre pour déblayer la route pour permettre aux véhicules comme les 4X4 et les gros camions de passer. Pour les plus petits gabarits, prière de repasser dans quelques semaines. Ce matin de samedi à Vuvuni, à la faveur d’un répit que tout le monde espère long, Fatima Mmadi, connue sous le nom de “mama Saheri”, à l’instar de plein d’autres personnes du village, entreprend de nettoyer son épicerie située au bord de la route.
Pendant que ses voisins nettoient leurs maisons entourées de boue. Ici et là, des jeunes des associations, comme le scout Ngome, donnent un coup de main. Mama Saheri ne compte plus ses pertes. Du riz, de la farine, du sucre et des biscuits. Réfrigérateur et congélateur sont remplis d’eau. Elle s’inquiète à l’idée de savoir si oui ou non ils marchent. Mais pour le moment, elle se contente de nettoyer. “Tout le village est logé à la même enseigne, tout le village a subit les conséquences de ces inondations, que Dieu Nous préserve“, soupire-elle en tentant vainement de cacher ses larmes. Son voisin, tout en tentant de se frayer un chemin pour sa maison, de compléter: “j’ai perdu une tonne de riz, un congélateur, un écran téléviseur et tout l’intérieur de ma maison.
Je gardais les instruments de mon orchestre musical, ils sont en train de nager dans ma maison”, déclare ce jeune homme, la trentaine, accueillant, malgré son état perturbé. De l’autre côté, un homme, la cinquantaine, en train de nettoyer la boue devant sa maison, crie et menace les “curieux“ qui prennent des photos “pour aller les vendre et gagner de l’argent sur le malheur qui les a frappé“.
Abouhariat Saïd Abdallah : alwatwan
Des biens matériels détruits, des pertes considérables dans les magasins, des maisons détruites laissant des sans-abri et un nombre de bœufs et cabris emporté par les eaux. Ahamada Mgomri, natif de Ndruwani est victime des inondations. Responsable d’un champ qui, selon lui, nourrit des familles de plus de cinquante personnes. Il reste sans voix à la vue de son champ situé à Kafuni, en face de la station Kafuni.
“Les champs ont été totalement dévastés, aucune récolte à envisager; bananiers, maniocs, fruits, que dalle, tout est parti ! Je ne sais pas comment je vais faire pour nourrir les personnes qui sont sous ma responsabilité“. Grâce à son travail des champs, il pouvait nourrir de nombreuses personnes. Depuis mercredi dernier, elles n’ont que des fruits-à-pain et tout le monde s’inquiète en se demandant ce que “nous allons manger quand les fruits-à-pains seront épuisés”.
Mgomri est préoccupé, également par la perte de ses deux bœufs emportés, eux aussi, par les eaux. “J’ai vu, de mes propres yeux, dix-huit bœufs emportés par les eaux et morts, des cabris je n’en ai vu aucun car ils sont sous les débris, sûrement plus nombreux que les bœufs“, dit-il avant d’aller incinérer une bête retrouvée sans vie au bout de la rue. La station Kafuni est pleine de pierres et jusqu’à plus de 1,50 mètre. La route de Ndruwani-Kafuni qui mène vers Mwandzaza Djumbe est à peine reconnaissable.
Des pierres, du sable, des lits de rivière se sont formés sur cette route. Dans ce dernier village, des familles sont sans abris. “Nous ne demandons que de la nourriture pour le moment, pour les infrastructures routières, le gouvernement s’en chargera. En ce qui nous concerne et à court terme nous avons besoin d’aide alimentaire car, depuis mercredi dernier nous ne mangeons presque rien“, lance un habitant.
Les agents du Cosep sont à pied d’oeuvre pour déblayer la route pour permettre aux véhicules comme les 4X4 et les gros camions de passer. Pour les plus petits gabarits, prière de repasser dans quelques semaines. Ce matin de samedi à Vuvuni, à la faveur d’un répit que tout le monde espère long, Fatima Mmadi, connue sous le nom de “mama Saheri”, à l’instar de plein d’autres personnes du village, entreprend de nettoyer son épicerie située au bord de la route.
Pendant que ses voisins nettoient leurs maisons entourées de boue. Ici et là, des jeunes des associations, comme le scout Ngome, donnent un coup de main. Mama Saheri ne compte plus ses pertes. Du riz, de la farine, du sucre et des biscuits. Réfrigérateur et congélateur sont remplis d’eau. Elle s’inquiète à l’idée de savoir si oui ou non ils marchent. Mais pour le moment, elle se contente de nettoyer. “Tout le village est logé à la même enseigne, tout le village a subit les conséquences de ces inondations, que Dieu Nous préserve“, soupire-elle en tentant vainement de cacher ses larmes. Son voisin, tout en tentant de se frayer un chemin pour sa maison, de compléter: “j’ai perdu une tonne de riz, un congélateur, un écran téléviseur et tout l’intérieur de ma maison.
Je gardais les instruments de mon orchestre musical, ils sont en train de nager dans ma maison”, déclare ce jeune homme, la trentaine, accueillant, malgré son état perturbé. De l’autre côté, un homme, la cinquantaine, en train de nettoyer la boue devant sa maison, crie et menace les “curieux“ qui prennent des photos “pour aller les vendre et gagner de l’argent sur le malheur qui les a frappé“.
Abouhariat Saïd Abdallah : alwatwan
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