Le président de l'Assemblée nationale, Bourhane Hamidou, s'apprêterait à porter plainte contre des députés qu'il accuse de « d...
Le président de l'Assemblée nationale, Bourhane Hamidou, s'apprêterait à porter plainte contre des députés qu'il accuse de « détournement et de malversations financières » Il aurait déjà contacté un collectif d'avocats chargés de« peaufiner » la plainte.
La plainte vise essentiellement des faits relatifs à la « gestion opaque » de certains députés. Selon des sources bien informées sur le dossier, la plainte serait diligentée contre certains députés d'Anjouan et de la Grande Comore, sans préciser le nombre ni leurs noms. Le cabinet du président de l'Assemblée aurait déjà rassemblé les pièces comptables prouvant l es allégations visées et les députés accusés.
COLLECTIF D'AVOCATS
Les faits incriminés seraient un « détournement » d'une somme de 22 millions qui devrait servir à financer le voyage d'une délégation des nos parlementaires en France. L'argent aurait été décaissé mais n'aurait pas été utilisé aux fins destinés. Le voyage aurait été pris en charge par l es autorités françaises. Autre fait visé par la plainte, les fonds spéciaux d'une année entière du président de l'Assemblée, qui aurait été touchés à l'insu de M. Hamidou. Des actes de surfacturations seraient aussi cités dans la plainte. Enfin d'autres « actes de malversations » commis par
des élus seraient aussi relevés et vont, semble-t-il, faire aussi l'objet de la plainte. Si cette action en justice se révèle vrai, le chef du parlement retournera ainsi l'ascenseur à l'envoyeur. Le président Bourhane engage une action en justice au moment où les députés pétitionnaires auraient déjà, eux aussi, décidé de vouloir porter plainte en justice contre le chef du parlement Ils l'accuseraient de « malversation et de gestion financière opaque » de l'institution. Mais, la plainte, apprend-on, ne serait pas encore déposée. « Le dossier serait en train d'être ficelé», dit-on. En tout cas, si l es deux parties décident d'aller jusqu'au bout de leur logique, « la
LES FONDS SPECIAUX DU PRÉSIDENT BOURHANE SERAIENT TOUCHÉS SANS PARVENIR AU DESTINATEUR
bataille juridique risque d'être longue et difficile », estime un spécialiste des affaires institutionnelles et juridiques. «Il aura bien fallu des dossiers fournis pour espérer que la justice décide de diligenter des enquêtes qui vont, par la suite, déterminer l'éventualité d'une quelconque demande d'une levée d'immunité», souligne-t-il. Décidément, rien ne va plus entre les députés pétitionnaires et l eur chef.
M.MOINDJIE: albalad
La plainte vise essentiellement des faits relatifs à la « gestion opaque » de certains députés. Selon des sources bien informées sur le dossier, la plainte serait diligentée contre certains députés d'Anjouan et de la Grande Comore, sans préciser le nombre ni leurs noms. Le cabinet du président de l'Assemblée aurait déjà rassemblé les pièces comptables prouvant l es allégations visées et les députés accusés.
COLLECTIF D'AVOCATS
Les faits incriminés seraient un « détournement » d'une somme de 22 millions qui devrait servir à financer le voyage d'une délégation des nos parlementaires en France. L'argent aurait été décaissé mais n'aurait pas été utilisé aux fins destinés. Le voyage aurait été pris en charge par l es autorités françaises. Autre fait visé par la plainte, les fonds spéciaux d'une année entière du président de l'Assemblée, qui aurait été touchés à l'insu de M. Hamidou. Des actes de surfacturations seraient aussi cités dans la plainte. Enfin d'autres « actes de malversations » commis par
des élus seraient aussi relevés et vont, semble-t-il, faire aussi l'objet de la plainte. Si cette action en justice se révèle vrai, le chef du parlement retournera ainsi l'ascenseur à l'envoyeur. Le président Bourhane engage une action en justice au moment où les députés pétitionnaires auraient déjà, eux aussi, décidé de vouloir porter plainte en justice contre le chef du parlement Ils l'accuseraient de « malversation et de gestion financière opaque » de l'institution. Mais, la plainte, apprend-on, ne serait pas encore déposée. « Le dossier serait en train d'être ficelé», dit-on. En tout cas, si l es deux parties décident d'aller jusqu'au bout de leur logique, « la
LES FONDS SPECIAUX DU PRÉSIDENT BOURHANE SERAIENT TOUCHÉS SANS PARVENIR AU DESTINATEUR
bataille juridique risque d'être longue et difficile », estime un spécialiste des affaires institutionnelles et juridiques. «Il aura bien fallu des dossiers fournis pour espérer que la justice décide de diligenter des enquêtes qui vont, par la suite, déterminer l'éventualité d'une quelconque demande d'une levée d'immunité», souligne-t-il. Décidément, rien ne va plus entre les députés pétitionnaires et l eur chef.
M.MOINDJIE: albalad
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