Un homme s'est retranché dans son appartement du nord de Paris dimanche matin. Après avoir affirmé vouloir faire «comme Merah», il s...
Un homme s'est retranché dans son appartement du nord de Paris dimanche matin. Après avoir affirmé vouloir faire «comme Merah», il s'est rendu sans opposer de résistance peu après midi.
«Il a refusé dans un premier temps de répondre, donc nous avons envoyé la brigade anticommando. Quand le groupe d'intervention était au niveau de la porte d'entrée de cet homme, c'est lui qui a ouvert», a annoncé le directeur de cabinet du préfet de police de Paris, Jean-Louis Fiamenghi, lors d'une conférence de presse sur les lieux, dans le XVIIe arrondissement de Paris.
«Il n'était pas armé» et se trouvait «en état d'ébriété», a-t-il ajouté.
La Brigade de recherche et d'intervention (BRI) de la préfecture de police, ainsi que des effectifs de brigades anticriminalité avaient été dépêchés sur place, après un coup de fil menaçant de l'occupant de l'appartement, avaient auparavant expliqué des sources policières.
Le quartier avait été bouclé, a constaté une journaliste de l'AFP, et le gaz avait été coupé dans l'appartement de cet homme. Un doute était apparu sur sa présence dans l'appartement, aucun contact n'ayant pu être établi dans un premier temps. Selon une des sources, l'homme avait auparavant appelé le commissariat, tenant des propos décousus et affirmant avoir l'intention de «buter des flics comme Merah».
Agé de 41 ans, selon une source proche de l'enquête, il vit seul au 1er étage de cet immeuble en briques rouges qui en compte sept, ont dit des voisins à l'AFP. «Il a déjà eu des problèmes avec d'autres gens de l'immeuble. Des fois, il a été menaçant», a affirmé une voisine, sous couvert de l'anonymat.
M. Fiamenghi a confirmé que l'homme avait «menacé verbalement sa voisine» et a ajouté qu'il était connu «pour des petits faits, surtout pour des excès». «Il buvait», a-t-il précisé.
L'homme a été placé en garde à vue en cellule de dégrisement. AFP
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