L'éducation élabore un autre projet dont la finalité est que tous les Comoriens maîtrisent l'arabe d'ici les quinze prochaines a...
L'éducation élabore un autre projet dont la finalité est que tous les Comoriens maîtrisent l'arabe d'ici les quinze prochaines années. Il s'agit de faire en sorte que le jeune comorien qui obtienne son baccalauréat soit polyglotte et puisse suivre ses études supérieures en arabe, français ou anglais, avec toujours le shikomor comme langue maternelle.
Aux Comores, tous les dont certaines ont pris le statut d'établissements communautaires "arabo-islamiques". Ensuite a suivi le projet des écoles coraniques rénovées qui visent à inculquer la langue arabe et introduire la culture arabo- musulmane dans l'enseignement de base et ce, à partir du pré-scolaire. Cette démarche est en cours d'expérimentation au niveau d'écoles pri- maires des régions, en attendant sa généralisation sur l'ensemble du territoire. Le ministère de l’Éducation élabore également un autre projet dont la finalité est que tous les Comoriens maîtrisent la langue arabe d'ici les quinze prochaines années. L'idée veut que le jeune comorien qui obtiendra son baccalauréat soit polyglotte et puisse suivre ses études supérieures en arabe, français ou anglais, avec toujours le shikomor comme langue maternelle. Un linguiste comorien défendait autrefois l'idée selon laquelle 30% du vocabulaire du shikomor est d'origine arabe, 65% bantu.
Les Comores ont intégré en 1976 l'organisation de la conférence islamique devenue, depuis en juin 2011, Organisation de la coopération islamique. Depuis 1993, le pays est membre de la Ligue des Etats arabes.
Irchad O. Djoubeire :alwatwan
Les enfants suivent, dès leur bas-âge, l'enseignement dans les écoles coraniques (madrasas). Ils lisent l'arabe à partir de l'apprentissage du Saint Coran mais une infime minorité en comprend le sens.
L'arabe reste obligatoire à l'école comme langue étrangère. De la première année du primaire à la dernière du lycée, les élèves comoriens pratiquent cette langue vivante, une des trois langues officielles du pays avec le shikomori et le français.
Les autorités portent, auprès des partenaires arabes, un projet qui vise à instaurer le bilinguisme à l'école. L'Etat reconnait déjà le baccalauréat A2 qui est passé en langue arabe alors que les élèves des autres séries composent en français.
Polyglotte...
L'Université des Comores compte en son sein la faculté Imam Chafiou qui dispense un enseignement supé- rieur en arabe. Des partenaires y financent également des formations continues avec comme objectif de vulgariser la maîtrise des bases de cette langue au niveau de toute la population. S'ajoute à ces initiatives, l'instauration depuis quelques années des écoles "franco-arabes". Source : alwatwan
Les Comores ont intégré en 1976 l'organisation de la conférence islamique devenue, depuis en juin 2011, Organisation de la coopération islamique. Depuis 1993, le pays est membre de la Ligue des Etats arabes.
Irchad O. Djoubeire :alwatwan
Les enfants suivent, dès leur bas-âge, l'enseignement dans les écoles coraniques (madrasas). Ils lisent l'arabe à partir de l'apprentissage du Saint Coran mais une infime minorité en comprend le sens.
L'arabe reste obligatoire à l'école comme langue étrangère. De la première année du primaire à la dernière du lycée, les élèves comoriens pratiquent cette langue vivante, une des trois langues officielles du pays avec le shikomori et le français.
Les autorités portent, auprès des partenaires arabes, un projet qui vise à instaurer le bilinguisme à l'école. L'Etat reconnait déjà le baccalauréat A2 qui est passé en langue arabe alors que les élèves des autres séries composent en français.
Polyglotte...
L'Université des Comores compte en son sein la faculté Imam Chafiou qui dispense un enseignement supé- rieur en arabe. Des partenaires y financent également des formations continues avec comme objectif de vulgariser la maîtrise des bases de cette langue au niveau de toute la population. S'ajoute à ces initiatives, l'instauration depuis quelques années des écoles "franco-arabes". Source : alwatwan