Un policier paramilitaire patrouille devant l'hôtel Hilton de Nairobi, lors d'une précédente alerte à la bombe, le 3 décembre 200...
Un policier paramilitaire patrouille devant l'hôtel Hilton de Nairobi, lors d'une précédente alerte à la bombe, le 3 décembre 2003 (AFP/Archives, Simon Maina) |
NAIROBI — L'ambassade des Etats-Unis à Nairobi a mis en garde lundi les ressortissants américains au Kenya contre une menace d'attentat sur des hôtels et bâtiments officiels de la capitale kényane.
L'ambassade "a reçu des informations crédibles sur un attentat possible contre des hôtels et des bâtiments gouvernementaux kényans d'importance", explique la représentation américaine dans un "message de sécurité".
"Le moment de l'attentat n'est pas connu, néanmoins l'ambassade a des raisons de penser que l'attentat potentiel est dans les phases ultimes de préparatif", poursuit le message.
Le 23 octobre, l'ambassade américaine à Nairobi avait déjà mis en garde ses ressortissants contre le risque d'attaques contre des étrangers au Kenya, après le lancement d'une offensive militaire kényane contre les insurgés islamistes shebab dans le sud de la Somalie.
L'ambassade avait même conseillé de "reporter" les voyages au Kenya.
Le 4 novembre, elle avait mis en garde les ressortissants américains contre les déplacements au Kenya, après une série d'enlèvements contre des ressortissants européens dans le pays.
Les shebab, récemment intégrés au réseau Al-Qaïda, ont a plusieurs reprises menacé de frapper le Kenya en représailles à l'intervention militaire kényane en Somalie.
Le Kenya accueille sur son sol une forte population de Somaliens qui ont fui la famine et le chaos dans lequel est plongé leur pays, livré aux chefs de guerre, groupes criminels et milices islamistes depuis la chute du régime du président Siad Barre en 1991.
Par ailleurs, environ 1% des Kényans sont d'ethnie somali.
En 1998, 213 personnes avaient été tuées au coeur de Nairobi, frappé par un sanglant attentat visant l'ambassade américaine et perpétré par Al-Qaïda.
Copyright © 2012 AFP.
COMMENTAIRES