Au 31 mars, plus de 2.200 ruptures ont été constatées en France sur des prothèses mammaires PIP au gel de silicone frelaté, selon un bilan d...
Au 31 mars, plus de 2.200 ruptures ont été constatées en France sur des prothèses mammaires PIP au gel de silicone frelaté, selon un bilan diffusé mercredi par l'agence des produits de santé Afssaps. Un total de 2.227 ruptures de prothèse PIP ont été rapportés à l'agence, soit 241 de plus que le bilan de fin février.
Dans 43% des cas, ces ruptures sont intervenues moins de 5 ans après la pose, ce qui dénote une usure prématurée, inhabituelle et qui confirme la mauvaise qualité de ces implants remplis de silicone non conforme, irritant pour les tissus. Dans 81% des cas, les ruptures interviennent dans un délai de moins de 8 ans.
Quelque 2.254 réactions inflammatoires ont été enregistrées par l'Afssaps. Dans une grande majorité des cas (72%), les réactions inflammatoires se sont produites sans qu'il y ait rupture des implants. En outre, quelque 3.935 femmes se sont fait retirer leurs implants à titre préventif à la fin mars (904 de plus qu'à fin février). Dans 19% des cas, les prothèses retirées préventivement étaient défectueuses.
Neuf nouveaux cas d'adénocarcinomes mammaires ont été déclarés à l'Afssaps depuis un mois, ce qui porte à 45 le nombre de cas chez les porteuses de prothèses PIP. Pour l'agence de santé, cela ne remet pas en cause l'avis de l'Institut national du cancer qui déclarait en décembre que «les données disponibles aujourd'hui permettent de conclure à l'absence de sur-risque d'adénocarcinome mammaire chez les femmes porteuses d'implants en comparaison avec la population générale».
L'entreprise varoise Poly Implant Prothèse (PIP) a utilisé illégalement un gel de silicone fait maison dans la majeure partie de ses implants dans le but de réaliser des économies, jusqu'à la découverte de la fraude début 2010. Face aux risques de ruptures et d'irritations pour les tissus, présentés par ces prothèses, le gouvernement français a recommandé fin décembre aux 30.000 femmes porteuses de PIP de se les faire retirer, suivi par plusieurs gouvernements étrangers.
Source :lefigaro.fr
Dans 43% des cas, ces ruptures sont intervenues moins de 5 ans après la pose, ce qui dénote une usure prématurée, inhabituelle et qui confirme la mauvaise qualité de ces implants remplis de silicone non conforme, irritant pour les tissus. Dans 81% des cas, les ruptures interviennent dans un délai de moins de 8 ans.
Quelque 2.254 réactions inflammatoires ont été enregistrées par l'Afssaps. Dans une grande majorité des cas (72%), les réactions inflammatoires se sont produites sans qu'il y ait rupture des implants. En outre, quelque 3.935 femmes se sont fait retirer leurs implants à titre préventif à la fin mars (904 de plus qu'à fin février). Dans 19% des cas, les prothèses retirées préventivement étaient défectueuses.
Neuf nouveaux cas d'adénocarcinomes mammaires ont été déclarés à l'Afssaps depuis un mois, ce qui porte à 45 le nombre de cas chez les porteuses de prothèses PIP. Pour l'agence de santé, cela ne remet pas en cause l'avis de l'Institut national du cancer qui déclarait en décembre que «les données disponibles aujourd'hui permettent de conclure à l'absence de sur-risque d'adénocarcinome mammaire chez les femmes porteuses d'implants en comparaison avec la population générale».
L'entreprise varoise Poly Implant Prothèse (PIP) a utilisé illégalement un gel de silicone fait maison dans la majeure partie de ses implants dans le but de réaliser des économies, jusqu'à la découverte de la fraude début 2010. Face aux risques de ruptures et d'irritations pour les tissus, présentés par ces prothèses, le gouvernement français a recommandé fin décembre aux 30.000 femmes porteuses de PIP de se les faire retirer, suivi par plusieurs gouvernements étrangers.
Source :lefigaro.fr
COMMENTAIRES