Estimations des résultats du 1er tour (98 % des votes dépouillés) François Hollande (PS) : 28,59 % Nicolas Sarkozy (UMP) : 27,09 % Marine Le...
Estimations des résultats du 1er tour (98 % des votes dépouillés)
François Hollande (PS) : 28,59 %
Nicolas Sarkozy (UMP) : 27,09 %
Marine Le Pen (FN) : 18,06 %
Jean-Luc Mélenchon (FdG) : 11,11 %
François Bayrou (Modem) : 9,11 %
Eva Joly (EELV) : 2,27 %
Nicolas Dupont-Aignan (DlaR): 1,80 %
Philippe Poutou (NPA) : 1,15 %
Nathalie Arthaud (LO) : 0,57 %
Jacques Cheminade (S&P) : 0,25 %
La participation est de 80,58 %.
sources : Ipsos, Logica Business Consulting, France 2, France 3, France Inter, France Info, Le Point et Le Monde
Mise à jour le 23/04/2012 à 09h
POLITIQUE - Toutes les premières estimations du premier tour de l’élection présidentielle...
Montage photo de François Hollande, Nicolas Sarkozy et Marine Le Pen. Mikael Libert/20 Minutes/SIPA |
François Hollande est crédité de 28,3 % des voix au premier tour de l'élection présidentielle, dimanche 22 avril, selon les estimations de l'institut Ipsos dont nous disposons à 20 heures.
Le candidat socialiste a donc réussi son pari : arriver en tête du premier tour pour lancer la dynamique qui permettra de l'emporter au second sur son adversaire, Nicolas Sarkozy, crédité de 25,8 %.
François Hollande obtient ainsi un score moins élevé que ceux dont il était crédité avant le premier tour, qu'il abordait en position de grand favori. A J -2, les ultimes séries d'intentions de vote le créditaient de 29 % des voix, plus de trois points devant le président sortant (25,8 %). Mais le député de Corrèze recueille davantage de voix que Ségolène Royal en 2007, qui avait totalisé 25,87 % des voix au premier tour.
François Hollande se retrouve en position de force face à Nicolas Sarkozy, avant le second tour. Toutes les enquêtes d'opinion le donnent vainqueur le 6 mai, avec 6 à 8 points d'écart avec M. Sarkozy. Avec son slogan "Le changement, c'est maintenant", François Hollande mise sur l'impopularité du président sortant pour se propulser à l'Elysée en se présentant comme un "président normal" en opposition au style de son adversaire.
A la différence de son adversaire, qui compte peu de réserves de voix, M. Hollande peut compter sur les voix obtenues par Jean-Luc Mélenchon. Les 11,7 % obtenus par le candidat du Front de gauche devraient se reporter massivement sur le candidat socialiste au second tour.
Ces dernières semaines, le socialiste s'est évertué à ne pas attaquer directement le candidat du Front de gauche avant le premier tour mais a souligné qu'à la différence de l'ancien sénateur socialiste, il se présentait pour l'emporter et gouverner. M. Hollande a notamment précisé début avril le calendrier des réformes qu'il mettrait en oeuvre en cas de victoire.
Le candidat PS, qui a engrangé avant le premier tour les soutiens d'anciens ministres d'ouverture du président sortant, a consacré toute la dernière partie de sa campagne à mobiliser sur son projet et contre l'abstention, exhortant ses sympathisants à se méfier d'un excès de confiance.
Source : lemonde.fr
Finalement les urnes auront confirmé les tendances des sondages. François Hollande vire largement en tête à l’issue du premier tour, avec 29,3% des voix, devant Nicolas Sarkozy, à 26%, selon les premières estimations communiquées par CSA. Un président sortant deuxième au premier tour, c’est du jamais vu dans l’histoire de la Ve République. Et c’est le scénario rêvé pour François Hollande, qui aborde la campagne d’entre-deux tours dans la meilleure des positions avec un score très haut au premier tour. Difficile, en revanche, pour Sarkozy d’enclencher une dynamique. Attention toutefois, prendre la tête du premier tour ne signifie pas la victoire au second: Mitterrand en 1974, Valéry-Giscard d’Estaing en 1981et Jospin en 1995 peuvent en témoigner.
Le candidat socialiste a donc réussi son pari : arriver en tête du premier tour pour lancer la dynamique qui permettra de l'emporter au second sur son adversaire, Nicolas Sarkozy, crédité de 25,8 %.
François Hollande obtient ainsi un score moins élevé que ceux dont il était crédité avant le premier tour, qu'il abordait en position de grand favori. A J -2, les ultimes séries d'intentions de vote le créditaient de 29 % des voix, plus de trois points devant le président sortant (25,8 %). Mais le député de Corrèze recueille davantage de voix que Ségolène Royal en 2007, qui avait totalisé 25,87 % des voix au premier tour.
François Hollande se retrouve en position de force face à Nicolas Sarkozy, avant le second tour. Toutes les enquêtes d'opinion le donnent vainqueur le 6 mai, avec 6 à 8 points d'écart avec M. Sarkozy. Avec son slogan "Le changement, c'est maintenant", François Hollande mise sur l'impopularité du président sortant pour se propulser à l'Elysée en se présentant comme un "président normal" en opposition au style de son adversaire.
A la différence de son adversaire, qui compte peu de réserves de voix, M. Hollande peut compter sur les voix obtenues par Jean-Luc Mélenchon. Les 11,7 % obtenus par le candidat du Front de gauche devraient se reporter massivement sur le candidat socialiste au second tour.
Ces dernières semaines, le socialiste s'est évertué à ne pas attaquer directement le candidat du Front de gauche avant le premier tour mais a souligné qu'à la différence de l'ancien sénateur socialiste, il se présentait pour l'emporter et gouverner. M. Hollande a notamment précisé début avril le calendrier des réformes qu'il mettrait en oeuvre en cas de victoire.
Le candidat PS, qui a engrangé avant le premier tour les soutiens d'anciens ministres d'ouverture du président sortant, a consacré toute la dernière partie de sa campagne à mobiliser sur son projet et contre l'abstention, exhortant ses sympathisants à se méfier d'un excès de confiance.
Source : lemonde.fr
Finalement les urnes auront confirmé les tendances des sondages. François Hollande vire largement en tête à l’issue du premier tour, avec 29,3% des voix, devant Nicolas Sarkozy, à 26%, selon les premières estimations communiquées par CSA. Un président sortant deuxième au premier tour, c’est du jamais vu dans l’histoire de la Ve République. Et c’est le scénario rêvé pour François Hollande, qui aborde la campagne d’entre-deux tours dans la meilleure des positions avec un score très haut au premier tour. Difficile, en revanche, pour Sarkozy d’enclencher une dynamique. Attention toutefois, prendre la tête du premier tour ne signifie pas la victoire au second: Mitterrand en 1974, Valéry-Giscard d’Estaing en 1981et Jospin en 1995 peuvent en témoigner.
La surprise vient du match pour la troisième place. Marine Le Pen est créditée de 18,2%, le meilleur score jamais obtenu par le FN à une élection présidentielle, au dessus du score de Jean-Marie Le Pen en 2002 (16,86%). Jean-Luc Mélenchon arrive donc en quatrième à 11,1%, un échec finalement pour le leader du Front de gauche, qui pensait avoir enclenché une dynamique en fin de campagne lui permettant de battre Marine Le Pen et d'arriver autour des 15%. Il en avait même fait un enjeu personnel. Toutefois avec ce score, le chef de file du Front de gauche peut rêver d’installer durablement son mouvement dans le paysage politique, peut-être moins de peser sur François Hollande dans l’entre-deux-tours comme il l’espérait.
Bayrou s'écroule
L’autre surprise vient de l’écroulement de François Bayrou. Le centriste termine sa campagne au plus bas: à 9,1%. Loin, très loin du score de 2007 (18,57%). En deçà donc du seuil des 10% qu’il comptait dépasser pour peser dans la recomposition de la droite. Pas de miracle non plus du côté des écologistes: Eva Joly obtient 2,2%. A peine plus que Dominique Voynet en 2007 (1,57%) mais beaucoup moins que Noël Mamère en 2002 (5,25%).
L’écologiste sauve l’honneur et se place de justesse devant Nicolas Dupont-Aignan, qui obtient 1,9%. A l’extrême gauche, Philippe Poutou, révélation de la fin de campagne, prend le dessus sur Nathalie Arthaud, avec 1,2% contre 0,7%. Jacques Cheminade, comme en 1995, est bon dernier de ce premier tour, avec 0,3%.
Contrairement à ce qui était annoncé, les Français se sont largement rendus aux urnes. L’abstention s’établit à 21%, au même niveau qu'en 1995 (21,32%).
Source:20minutes.fr
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