P our la troisième fois en deux jours, la Syrie a été la cible d'un attentat sanglant, qui a fait au moins deux morts hier, à Alep. Et...
Pour la troisième fois en deux jours, la Syrie a été la cible d'un attentat sanglant, qui a fait au moins deux morts hier, à Alep. Et ce à la veille de l'envoi d'experts mandatés par Kofi Annan pour négocier la mise en place d'une mission d'observation destinée à mettre fin à un an d'effusion de sang. Cette attaque, la deuxième du genre dans cette ville récemment gagnée par la contestation, intervient au lendemain de deux attentats à Damas qui ont fait des dizaines de morts et de blessés.
Une voiture piégée
Cette fois-ci, une voiture piégée a explosé près du siège de la sécurité politique, faisant trois morts et 25 blessés, indiquait l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Comme lors des attentats précédents, opposants et régime se sont reproché mutuellement d'être derrière cette attaque. «Le régime syrien cherche à terroriser les grandes régions, particulièrement Damas et Alep, où d'importantes manifestations ont eu lieu ces dernières semaines», a affirmé Samir Nachar, membre du bureau exécutif du Conseil national syrien (opposition), soulignant que deux de ces attaques avaient eu lieu dans des quartiers où vit une importante communauté chrétienne. À Damas, des dizaines de Syriens se sont rassemblés dans le quartier de Qassaa, en mémoire des victimes de la veille, accusant les dirigeants qatari et saoudien, favorables à l'armement des rebelles, d'être responsables du «sang qui coule» dans le pays depuis des mois. La presse officielle syrienne a lancé de son côté une attaque en règle contre ces deux pays. «Le terrorisme de Hamad et (du roi saoudien Abdallah) al-Saoud n'est pas une première, leur crime de sang, issu de leur rancoeur, nous le connaissons déjà (...) nous avons entendu leurs appels et leur incitation», a écrit notamment le quotidien officiel as-Saoura.Source : Le Télégramme
Une voiture piégée
Cette fois-ci, une voiture piégée a explosé près du siège de la sécurité politique, faisant trois morts et 25 blessés, indiquait l'Observatoire syrien des droits de l'Homme. Comme lors des attentats précédents, opposants et régime se sont reproché mutuellement d'être derrière cette attaque. «Le régime syrien cherche à terroriser les grandes régions, particulièrement Damas et Alep, où d'importantes manifestations ont eu lieu ces dernières semaines», a affirmé Samir Nachar, membre du bureau exécutif du Conseil national syrien (opposition), soulignant que deux de ces attaques avaient eu lieu dans des quartiers où vit une importante communauté chrétienne. À Damas, des dizaines de Syriens se sont rassemblés dans le quartier de Qassaa, en mémoire des victimes de la veille, accusant les dirigeants qatari et saoudien, favorables à l'armement des rebelles, d'être responsables du «sang qui coule» dans le pays depuis des mois. La presse officielle syrienne a lancé de son côté une attaque en règle contre ces deux pays. «Le terrorisme de Hamad et (du roi saoudien Abdallah) al-Saoud n'est pas une première, leur crime de sang, issu de leur rancoeur, nous le connaissons déjà (...) nous avons entendu leurs appels et leur incitation», a écrit notamment le quotidien officiel as-Saoura.Source : Le Télégramme
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