L'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan. AP/VIRGINIA MAYO Alors que Kofi Annan s'entretient avec Bachar al-Assad à D...
L'ancien secrétaire général de l'ONU, Kofi Annan. |
Alors que Kofi Annan s'entretient avec Bachar al-Assad à Damas, le comité de la Ligue arabe sur la Syrie s'est réuni au siège de l'organisation panarabe, avant une réunion des ministres arabes des affaires étrangères avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
Bachar al-Assad a affirmé qu'il était prêt à"faire réussir" tout effort "sincère" en vue d'une solution à la crise en Syrie. Mais il estime qu'aucune initiative politique ne peut réussir tant que des "groupes terroristes"propageraient le chaos en Syrie, rapporte l'agence de presse officielle Sana.
Selon le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, M. Annan devait quitter Damas dimanche après des rencontres avec des responsables gouvernementaux et de la"société civile". Il se rendra ensuite dans d'autres pays de la région pour rencontrer"des dirigeants de l'opposition hors de Syrie". M. Ban a fait état de "trois priorités"pour la mission Annan : "un cessez-le-feu immédiat", "une solution politique globale" et"un accès et une aide humanitaires".
L'émissaire a appelé jeudi à l'ouverture d'un dialogue entre le régime d'Assad et l'opposition, mais les opposants ont rétorqué que cela reviendrait à donner du temps aux forces gouvernementales pour les écraser. Avant sa mission, M. Annan avait mis en garde contre davantage de militarisation en Syrie qui aggraverait la situation dans ce pays, une position répétée par les Etats-Unis et la France.
Sergueï Lavrov a déclaré que Moscou était prêt à travailler avec quiconque demande des réformes en Syrie. Mais il a redit que la Russie s'en tenait au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d'un pays tiers et que la communauté internationale ne pouvait imputer à un seul camp la responsabilité de la crise syrienne. La veille, lors d'une rencontre avec M. Annan au Caire, il avait mis en garde contre toute"ingérence grossière" dans le conflit.
De son côté, le Qatar a jugé samedi qu'un cessez-le-feu était insuffisant en Syrie et a dénoncé un "génocide" organisé par le régime de Bachar al-Assad. "Il y a un génocide systématique de la part du gouvernement syrien pendant que nous parlons en ce moment de cessez-le-feu", a déclaré le ministre qatari des affaires étrangères cheikh Hamad ben Jassem al Thani.
L'Arabie saoudite a aussi jugé, samedi, que le véto opposé par la Russie et la Chine à une résolution onusienne condamnant la répression en Syrie avait permis au régime de Bachar al-Assad de poursuivre les violences.
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- Rencontre "positive" entre Assad et Annan
Bachar al-Assad a affirmé qu'il était prêt à"faire réussir" tout effort "sincère" en vue d'une solution à la crise en Syrie. Mais il estime qu'aucune initiative politique ne peut réussir tant que des "groupes terroristes"propageraient le chaos en Syrie, rapporte l'agence de presse officielle Sana.
Selon le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, M. Annan devait quitter Damas dimanche après des rencontres avec des responsables gouvernementaux et de la"société civile". Il se rendra ensuite dans d'autres pays de la région pour rencontrer"des dirigeants de l'opposition hors de Syrie". M. Ban a fait état de "trois priorités"pour la mission Annan : "un cessez-le-feu immédiat", "une solution politique globale" et"un accès et une aide humanitaires".
L'émissaire a appelé jeudi à l'ouverture d'un dialogue entre le régime d'Assad et l'opposition, mais les opposants ont rétorqué que cela reviendrait à donner du temps aux forces gouvernementales pour les écraser. Avant sa mission, M. Annan avait mis en garde contre davantage de militarisation en Syrie qui aggraverait la situation dans ce pays, une position répétée par les Etats-Unis et la France.
- Le Qatar dénonce un "génocide"
Sergueï Lavrov a déclaré que Moscou était prêt à travailler avec quiconque demande des réformes en Syrie. Mais il a redit que la Russie s'en tenait au principe de non-ingérence dans les affaires intérieures d'un pays tiers et que la communauté internationale ne pouvait imputer à un seul camp la responsabilité de la crise syrienne. La veille, lors d'une rencontre avec M. Annan au Caire, il avait mis en garde contre toute"ingérence grossière" dans le conflit.
De son côté, le Qatar a jugé samedi qu'un cessez-le-feu était insuffisant en Syrie et a dénoncé un "génocide" organisé par le régime de Bachar al-Assad. "Il y a un génocide systématique de la part du gouvernement syrien pendant que nous parlons en ce moment de cessez-le-feu", a déclaré le ministre qatari des affaires étrangères cheikh Hamad ben Jassem al Thani.
L'Arabie saoudite a aussi jugé, samedi, que le véto opposé par la Russie et la Chine à une résolution onusienne condamnant la répression en Syrie avait permis au régime de Bachar al-Assad de poursuivre les violences.
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