Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad (d) rencontre le Premier ministre turque Recep Tayyip Erdogan le 29 mars 2012 à Téhéran
"Le gouvernement et le peuple turcs ont toujours clairement soutenu la position de la République islamique de l'Iran sur le nucléaire et vont poursuivre fermement cette politique à l'avenir", a déclaré M. Erdogan, qui effectue une visite de deux jours à Téhéran.
Le président Ahmadinejad a "salué la position claire et franche de la Turquie à propos de la question nucléaire iranienne", selon le site.
La Turquie s'est proposée pour accueillir les prochaines négociations nucléaires entre l'Iran et les puissances du groupe 5+1 (Etats-Unis, Russie, Chine, Grande-Bretagne, France et Allemagne) qui doivent reprendre le 13 avril, selon le ministre iranien des Affaires étrangères, Ali Akbar Salehi.
Un diplomate européen interrogé par l'AFP à Bruxelles a confirmé cette date, mais le lieu de ces prochaines négociations fait toujours l'objet de discussions.
"Lors d'une rencontre en Corée (où il se trouvait pour la conférence sur la sécurité nucléaire, ndlr), il y a eu des discussions avec eux (5+1) pour que les négociations aient lieu en Turquie et à ce propos il y a eu des avancées. Nous attendons maintenant leur réponse", a déclaré mercredi M. Erdogan lors d'une conférence de presse à Téhéran.
"L'Iran est favorable au choix de la Turquie pour accueillir les négociations avec le groupe 5+1", a répondu Mohammad Reza Rahimi, le vice-président iranien.
L'Iran et les puissances du groupe 5+1 se sont déclarés prêts à reprendre les négociations nucléaires, rompues depuis la dernière rencontre à Istanbul en janvier 2011.
Interrogé à propos des menaces israéliennes d'attaque militaire contre l'Iran, M. Erdogan a fermement rejeté mercredi de telles menaces.
"Aucun pays n'a le droit de menacer ou de mener une action militaire contre un autre pays qui cherche à maîtriser la technologie nucléaire pacifique", a-t-il déclaré.
M. Erdogan doit également être reçu jeudi par le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei.
Source:AFP