Le gouverneur de l'île autonome de Mwali, Mohamed Ali Saïd, a tenu à s'exprimer devant la presse dans la matinée du dimanche 5 févr...
Le gouverneur de l'île autonome de Mwali, Mohamed Ali Saïd, a tenu à s'exprimer devant la presse dans la matinée du dimanche 5 février. A deux jours du remaniement des membres de son cabinet et de son cabinet, il a fait clairement savoir que tout est fini entre lui et Mohamed Saïd Fazul, son conseiller privé. "Avec Fazul, j'admets qu'on avait un accord de soutien réciproque dans le combat que chacun d'entre nous deux avait engagé.
Mais, on n'a jamais eu un accord de gouvernement pour gérer quoi que ce soit ensemble", a-t-il affirmé avant d'ajouter qu'il a "été mon conseiller privé mais il ne m'a jamais conseillé quelque chose et a toujours refusé d'occuper un bureau au gouvernorat". Dans sa sortie spectaculaire, le gouverneur a décoché également quelques flèches à l'un de ses anciens challengers à l'élection et commissaire sortant, Mohamed Bacar. Il a été reproché d'être été trop distant du chef de l'exécutif insulaire.
Toutefois, Mohamed Ali Saïd soutient qu'il continue à travailler avec deux anciens proches de Fazul, en l'occurrence Elfayadine Issouf et Anfane Msoili précédemment commissaire aux Transports et Secrétaire général au gouvernorat. Il dit qu'ils lui auraient bien déclaré restés désormais à son écoute et non de Fazul. Ainsi prend fin son idylle avec l'ancien président de l'île. Au sujet de son entente avec le président de la République, il estime que les mohéliens doivent faire preuve d'un peu de patience et qu'ils commenceront à voir les fruits à vers la fin de l'année 2012 "car cette alliance, insiste-t-il, n'a d'autres objectifs que d'offrir un climat apaisé à Mwali pour que le chef de l'Etat puisse avoir la sérénité indispensable et nécessaire pour mener une politique qui va développer le pays dans son ensemble et Mwali en particulier".
Dans la foulée, il a précisé que tout doit être préservé pour que l'enfant de Mwali à Beit-Salam réussisse sa mission. Répondant à une question sur une éventuelle candidature en qualité de vice-président, le gouverneur affirme qu'effectivement de plus en plus de gens le poussent dans cette voie à la fin de son actuel mandat mais pour le moment il ne voit d'intérêt à occuper une telle fonction. Dans le domaine social et plus particulièrement le fameux problème soulevé par le remplacement des 70 enseignants, "nous avons soumis une missive aux autorités de la Fonction publique nationale pour que ces agents, conformément aux textes en vigueur, puissent être pris en charge par leurs soins", dit-il- tout en précisant que les agents sanctionnés pourront même recouvrir leurs salaires des mois passés par rappel.
Riziki
COMMENTAIRES