Intégralité de l’interview exclusif, accordé par le Chef de l’Etat à l’ORTC.

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De retour d’Addis Ababa où il a participé au 18ème sommet de l’Union Africaine consacré au commerce intra-africain, le Chef de l’Etat SE...

De retour d’Addis Ababa où il a participé au 18ème sommet de l’Union Africaine consacré au commerce intra-africain, le Chef de l’Etat SE Dr IKILILOU Dhoinine a bien voulu répondre aux questions de la radiotélévision nationales dans l’émission intitulée « Clin d’œil ».
Nous proposons ci-après, l’intégralité de cet interview exclusif, traduit du comorien par le Département Communication de la Présidence.
Excellence Monsieur le Président, c’est la première fois depuis que vous avez été choisi pour présider aux destinées des Comores que vous avez participé au sommet de l’Union Africaine. Comment avez-vous été accueilli et que pensez-vous de la responsabilité de l’Organisation au niveau continental et au niveau des Comores ?
Comme vous le dites, c’est la première fois que je prends part en tant que Président des Comores à un sommet de l’Union Africaine qui a réuni tous les Chefs d’Etat du continent à Addis Abeba. Un sommet important au vu des problèmes qui secouent le continent et qui nécessitent qu’on s’y penche avec sérieux pour voir comment gérer le continent. Cette année, le thème principal a été : « Echange commercial intra-africain ». Il fallait examiner comment faire pour que nous, en tant qu’Africains, nous puissions vendre sur nos marchés, nos propres produits et voir aussi comment améliorer nos productions.
Il est vrai que dans chaque région du continent, une organisation s’occupe de ce commerce à l’instar du Comesa pour l’Afrique de l’Est. Mais jusqu’alors, ce commerce n’est pas encore bien ancré dans la mentalité des gens et il s’avère que les produits africains se vendent beaucoup plus en dehors de l’Afrique qu’ à l’intérieur. Il ya des produits que nous achetons hors du continent alors que nous pourrions les trouver en Afrique-même. Voilà, c’est ce qui a fait l’objet de l’ordre du jour du sommet de cette année.
En cette année 2011, l’Union Africaine a connu beaucoup de difficultés liées aux élections, au printemps arabe. Il nous a fallu également nous y pencher pour voir comment ramener le calme et la paix dans ces pays. A cause de ces problèmes, nous avons confié le thème principal du sommet à un groupe de spécialistes pour que nous, Chefs d’Etat et de Gouvernements, nous puissions nous pencher sur la recherche de solutions aux problèmes politiques. Le temps était insuffisant au vu des urgences et du programme proposé, mais nous avons donné le meilleur de nous-mêmes pour épuiser l’ordre du jour. Nous avons toutefois confié certaines choses à des commissions et nous attendons des propositions concrètes en juin ou juillet prochain au sommet de Lilongwé au Malawi.
Excellence Monsieur le Président, ce sommet a été l’occasion d’inaugurer le nouveau bâtiment de l’Union Africaine construit par la Chine. Pour l’occasion, chaque Chef d’Etat a eu à planter un arbre. Quelle signification donnez- vous à ce geste ?
Je remercie le Tout Puissant avant toute chose, de m’avoir honoré en participant à l’inauguration de ce bâtiment qui fait la fierté de tout le continent et qui va désormais abriter le siège de l’Union. Ceci n’aurait pas été possible si le Gouvernement éthiopien n’avait pas consent à donner la place pour ériger ce nouveau bâtiment. Pour l’occasion, il a été demandé à chaque pays membre de ramener quelque chose de représentatif. Nous, nous avons amené un cœlacanthe qui a d’ailleurs fait l’objet de toute l’attraction, par le fait que ce soit un espèce en voie de disparition et qu’il ne se trouve nulle part ailleurs qu’aux Comores. Les pays nantis ont sculpté des statuts de leurs Chefs d’Etat, mais nous n’avons rien à leur envier. Comme tous les Présidents présents à ce sommet, J’étais chargé de planter un arbre représentant les Comores, je l’ai fait et j’espère qu’il apportera des fruits pour les Comores et pour toute l’Afrique.
Excellence Monsieur le Président, c’est certes votre première participation à ce sommet, mais aussi, la première fois que les Comores ont la fierté d’avoir un ambassadeur permanent à Addis Abeba, pourquoi tout cela n’a-t-il été possible que maintenant ?
C’est vrai que c’était mal perçu qu’étant membre de l’Union Africaine, les Comores n’aient pas une représentation diplomatique à Addis Abeba. Désormais, nous avons un représentant qui, à, notre demande, joue le rôle d’ambassadeur en Ethiopie, capitale de l’Afrique.
Cette représentation est importante pour nous puisque qu’un courrier devant aller dans n’importe quel pays africain, doit transiter par Addis-Abeba où chaque pays est représenté. Aujourd’hui, nous nous félicitons de cette initiative et avons décidé d’apporter ce dont notre ambassadeur a besoin pour qu’il puisse représenter dignement les Comores. Notre représentation nous avait informés au préalable que l’Union des Comores n’avait pas complété ses cotisations de 2010-11 à l’Union Africaine, ce qui nous a permis de le faire et d’éviter d’être le seul pays à ne pas participer à l’élection du Président de la Commission de l’Union Africaine, pour non paiement de cotisation. Ces cotisations ont été à la hauteur de 38 millions de nos francs.
Concernant les votes, ça n’a pas été facile, puisqu’il faut être choisi par 2/3 des pays membres pour remporter les élections. Evidemment aucun des prétendants n’a atteint ce quorum malgré les quatre tours de scrutins effectués. Ce qui nous a permis de reconduire le même bureau pour six mois en préparant ces élections. Le Président de la Commission doit jouir d’une large approbation des membres des pays membres pour lui permettre de mettre sa politique en pratique ; son élection à la majorité simple serait une source de difficulté pour lui.
Pour cette élection, qui des candidats en lisse, avait sollicité votre soutien ?
Il ya eu deux délégations ici, ce qui veut dire que l’Afrique du Sud comme le Gabon, ont sollicité le soutien des Comores.
Dans le chapitre des rencontres, vous vous êtes entretenu avec le Premier Ministre éthiopien, vos discussions ont-ils porté sur la coopération en général ou ont-ils porté sur des domaines précis ?
Nos entretiens ont aussi porté sur la coopération bilatérale. Ils ont porté sur la région, sur les Petits Etats Insulaires, comme nos entretiens avec le Vice Ministre cubain des Affaires Etrangères en charge de la coopération avec l’Afrique. Nous avons discuté du changement climatique et de ses retombées ressenties beaucoup plus par les îles que par les pays continentaux. Nous avons manifesté notre disponibilité à participer aux travaux des experts pour ne pas nous faire oublier comme c’est souvent le cas.
Nous avons ensuite rencontré avec le nouveau Ministre marocain des Affaires étrangères avec qui nous avons passé en revue les relations privilégiées qui unissent nos deux pays depuis longtemps. C’est un nouveau Ministre issu du nouveau gouvernement formé à partir des résultats des dernières législatives. Il fallait donc échanger pour donner redynamiser notre coopération et voir en même temps les domaines sur lesquels nous pourrions étendre cette coopération. C’était aussi l’occasion d’adresser nos sincères remerciements au gouvernement marocain qui continue à nous assister sur des domaines variés comme la construction du campus universitaire d’Anjouan et à Mvouni. Nous avons saisi cette opportunité pour demander à nos frères marocains d’intervenir sur l’agriculture et la pêche et ils nous assuré de leur disponibilité.
Nous avons également rencontré le vice-ministre japonais des Affaires étrangères en charge de l’Afrique à sa demande. Nos entretiens ont porté sur la relance de la coopération bilatérale. Cette rencontre va consacrer le retour du Japon aux Comores d’autant plus qu’il y a quelques années, ce pays avait tourné le dos aux Comores. Notre coopération avec le Japon est bénéfique pour nous surtout avec l’aide de la cargaison de riz qui nous a permis de lancer plusieurs chantiers dans les trois îles : des constructions d’écoles, de marchés, des hôpitaux. Nous leur en sommes reconnaissants. Cette année encore le Japon nous a assistés malgré les difficultés qu’ils ont vécues suite au tsunani et tremblement de terre qui ont durement affecté l’économie japonaise avec la destruction de plusieurs entreprises, industries, bâtiments, et la mort ou la disparition de plusieurs milliers de personnes. Nous leur avons renouvelé nos condoléances et nous les avons à nouveau remerciés pour leur aide.
Nous avons par ailleurs répondu positivement à leur invitation au sommet Afrique-Japon qu’ils organisent. Ce sera une façon de les honorer aussi. Il y aura à ce sujet, une réunion des Ministres des Affaires étrangères au Maroc et j’ai confirmé la participation du Chef de la diplomatie comorienne.
Excellence Monsieur le Président, avant d’être Chef de l’Etat, vous avez été l’une des personnes qui ont assuré le suivi de la Conférence de Doha. Vous vous êtes même rendu à Doha aussitôt élu à la magistrature suprême et à deux reprises. Aujourd’hui, quelles sont les premières retombées de cette conférence de Doha pour les Comores ?
Avant de répondre, je reviens un instant sur mon entretien avec le Premier Ministre éthiopien, une personnalité clé dans le gouvernement éthiopien et qui joue aussi un rôle important au sein de l’Union Africaine et dans le monde. C’est lui qui représente souvent le continent africain dans les grandes réunions mondiales. Nous avons discuté avec lui de la nouvelle orientation de nos relations. Nous lui avons demandé de nous faciliter l’ouverture d’une ambassade comorienne en Ethiopie car il nous est impératif d’en ouvrir une dans ce pays. Nous également discuté de l’élaboration des accords de coopération avec l’Ethiopie et le Premier Ministre nous prouvé sa disponibilité. Il a assuré qu’il donnera des instructions à son Ministre des Affaires étrangères pour la concrétisation de tout ce nous avons discuté. Aujourd’hui, l’Ethiopie s’érige en puissance régionale surtout en matière de sciences, la formation des ingénieurs aéronautiques et des pilotes. Nous avons besoin de leur expertise et de leur savoir-faire. C’est pourquoi nous voulons élargir notre coopération dans tous les domaines avec ce pays.
Concernant la question sur Doha, la Conférence a été organisée pour chercher des fonds pour le développement des Comores, aider le pays à quitter le cycle de la pauvreté dans lequel il se trouve depuis longtemps. Nous avons à payer beaucoup de dettes, c’est pourquoi, mon prédécesseur avait lancé un appel en direction des pays arabes frères pour nous aider. Le Qatar a accepté d’abriter la conférence et beaucoup de promesses et d’annonces ont été faites. Il est de notre devoir d’assurer le suivi jusqu’à la concrétisation de ces promesses et des annonces et de ne pas répéter les mêmes erreurs en attendant que les promesses faites lors de la conférence de Maurice, se concrétisent elles-mêmes. Faute de suivi, nous n’avons pas vu la concrétisation des promesses faites à Port-Louis. Il faut donc être vigilants et actifs. C’est pourquoi je me suis rendu à Doha à plusieurs reprises pour faire en sorte que les bailleurs se rendent aux Comores pour voir sur place avec nous ce qu’on peut ensemble faire. Nous avons dans le passé signé des accords sur le projet pêche dont l’évolution est satisfaisante. Vous savez, un projet ne se construit pas en une journée ou en deux semaines, mais au vu de l’évolution des travaux en moins d’une année, nous pouvons envisager l’avenir avec optimisme. Il y a beaucoup d’autres projets à réaliser dans le pays et c’est pourquoi nous leur avions demandé de venir sur place pour signer les contrats et les conventions et voir les capacités de la main d’œuvre locale. Ils ont répondu positivement et ils sont venus avec des organismes financiers des pays du Golfe. Parmi eux, les fonds saoudien, koweitien, qatari et cela promet beaucoup au vu des accords et conventions signés.
Je voulais seulement rappeler ici, qu’un projet signé nécessite du temps pour sa réalisation. Il faut des procédures, des délais, des gens qui assurent le suivi. Il faut ensuite lancer les travaux. Déjà. Le projet pêche en construction à Voidjou près de l’ORTC, prend progressivement forme et les petits blocs, au nombre de neuf en Grande-Comores, prévus dans les villages évoluent bien, et cela nous rassure. Les responsables attendent l’arrivée des containers pour achever les travaux. Nous prions le Tout Puissant pour que les projets déjà signés notamment la construction des écoles et des hôpitaux arrivent rapidement à terme pour permettre l’accueil des jeunes chaque année de plus en plus nombreux. Nous rendons hommage au FADC pour ce qu’il a fait, mais au vu des besoins, il fallait augmenter la capacité.
D’autres conventions ont été signées et nous attendons leur concrétisation sous peu. Déjà, certaines réalisations ont été inaugurées mais c’est encore très peu par rapport à ce que nous comptons réaliser.
Vous avez parlé seulement de Ngazidja, qu’est ce qui se fait alors à Mwali et Ndzouani ?
La délégation n’est pas restée seulement à Ngazidja, elle s’est rendue à Ndzouani et à Mwali. Il est vrai que dans les trois grands projets retenus, seul celui de Ngazidja a commencé. Il aurait fallu que le projet agricole commence au niveau de Ndzouani et celui du tourisme à Mwali. Il faut trouver les personnes aptes à mener ces grands projets. S’agissant des petits projets, il ya la construction du gouvernorat à Ndzouani et une salle de spectacle à Mwali, il y a des écoles à réhabiliter dans les deux îles, un marché à Mutsamudu, l’hôpital de Fomboni avec la pose de la première pierre de même que celui de Ndzouani. Vous avez assisté à la signature de plusieurs conventions au Palais du peuple et ici même à Beit-Salam, à Anjouan et à Mohéli aussi.
Excellence Monsieur le Président, quel est le message que vous donnez aux Comoriens après le passage de la délégation de Qatar ?
Nous avons installé des commissions pour le suivi des travaux après signature des conventions. Celui qui a été au devant de tout cela, SE Roumaihi et qui a effectué plusieurs voyages aux Comores, parle français, ce qui a été un atout majeur. Aujourd’hui, il va nous falloir déployer plus d’efforts du moment que celui qui a remplacé M. Roumaihi, ne parle que l’arabe et l’anglais. C’est pourquoi nous devons avoir notre commission à nous qui aura un secrétaire bilingue pour assurer le contact avec la commission arabe et donner une impulsion aux travaux. L’essentiel a été de signer les contrats et les conventions et entreprendre les travaux, nous espérons qu’au niveau du Commissariat Général au Plan, le contact est permanent avec la Commission Arabe pour qu’il y ait un meilleur suivi qui permette la réalisation de tout ce qui a été signé.
Je voudrais revenir sur l’intra- net en vous informant que les universités de Doha et de Milan vont installer une antenne à Moroni pour faciliter l’internet entre les trois îles. Cela nous permettra d’entrer facilement en contact au niveau de l’administration et permettra aussi aux étudiants de faire des recherches par internet, de même que ceux qui travaillent dans l’administration, les médias aussi pour l’échange d’informations, c’est important pour notre pays.
Excellence Monsieur le Président, au vu de ce que vous avez dit, la responsabilité du Gouvernement est titanesque, les Ministres viennent de vous faire la restitution des missions que vous leur aviez confiées, qu’est ce que vous attendiez d’eux en instaurant ce système ?
Dans tout ce qu’on fait, il y a eu une préparation préalable. Je le dis ici et je le répète, c’est comme ça que le gouvernement doit travailler. Il est vrai que nous avons une grande part de responsabilité dans tout ce qui se passe dans tout ce qui se fait mais nous ne sommes pas les seuls. Nous sommes au service de la population comorienne. Nous travaillons pour la population comorienne et chacun doit apporter sa contribution où qu’il se trouve, par ses conseils ou par ses actes. Nous devons refuser de contribuer à détruire. Le grand oral des Ministres est appliqué dans beaucoup de pays. Nous ne pourrons pas non pklus évoluer sans plan. Le nôtre ici est quinquennal et nous devons suivre son évolution dans tous les secteurs de notre développement. Nous avons ainsi commencé en juillet-août dernier, il nous fallait, en fin d’année, voir ce nous avons pu faire et ce que nous n’avons pas pu réaliser et savoir pourquoi, pour que dans l’avenir, nous puissions être beaucoup plus performants. Il a fallu du temps pour mettre tout le processus en marche en confiant les responsabilités aux Ministres. Cela peut paraitre difficile pour un nouveau Ministre. Il leur fallait donc un peu de temps pour comprendre le fonctionnement de tout le processus, ce qui a quelque peu retardé le train. Ce que nous avons fait, c’est uniquement voir si les Ministres ont été en mesure de satisfaire les attentes de la population ou non. Il fallait que les Ministres, les Directeurs et les Secrétaires généraux comprennent cela pour que tout se passe bien. J’avais demandé que les Ministres ne s’éparpillent pas leur action sue sur plusieurs domaines à la fois, pour disposer du temps nécessaire à la réalisation. Nous avons pu, en écoutant ce qui a été fait, donner une appréciation et des orientations qui peuvent servir pour la prochaine fois. Cela revient au Secrétariat Général du Gouvernement et au Commissariat Général au Plan de travailler en collaboration pour coordonner ce travail. Il me semble que tout le monde a compris et le plus important est de continuer, tout en améliorant ces sortes de séminaire. Nous espérons que chacun y accordera plus d’intérêt pour présenter dans l’avenir, un meilleur travail dans que celui qui a été présenté. Le gros de ce travail revient aux secrétaires et directeurs généraux qui sont permanents dans les ministères. Il leur revient à eux de tout organiser dans leurs institutions respectives. Il est clairement apparu que nous devons changer beaucoup de choses dans notre administration, mais nous ne pouvons en aucun cas les changer en l’espace d’un ou deux mois, sinon nous allons tout fausser dans la précipitation. Il faut donc évoluer lentement mais sûrement.
J’ai, dés-mon investiture, demandé qu’il y ait transparence à tous les niveaux, mais il fallait la loi avant de la mettre en application. Certes la loi adopée anti-corruption , a été promulguée mais il fallait mettre la mettre en œuvre, rectifier certaines choses, installer la commission, définir ses responsabilités. Il y a également la loi sur les marchés publics promulguée seulement à mon retour d’Addis, il faut aussi instaurer la commission. Les gens réclament des changements immédiats. Or, il faut savoir que ces changements ne peuvent se faire sans textes réglementaires et ces textes sont votés par l’assemblée et le gouvernement les applique. Dieu merci, cette année l’assemblée a fait un excellent travail et nous lui en sommes reconnaissants. Nous comptons appliquer ce qui a été voté cette année pour que la population puisse apprécier ce que fait le gouvernement.
Tout le monde souhaite un changement rapide de notre pays, que ce soit dans les mentalités ou les infrastructures mais n’oublions pas qu’on ne peut pas changer le monde en une journée. Les choses changent lentement. A titre d’ exemple l’Administration que nous avions il y a dix ans n’est pas semblable à celle d’aujourd’hui. Il n y a pas longtemps nous avions quatre administrations qui ont été à l’origine d’un grand chevauchement de pouvoirs et qui avaient ouvert la voie à ce que nous avons tous appelés, conflits de compétences. Nous avons beaucoup perdu et du temps et de l’énergie durant cette période. Aujourd’hui, Dieu merci, nous collaborons parfaitement avec les Gouverneurs, ce qui est un bon signe. J’espère que nous avons tous beaucoup appris du passé pour ne pas refaire les mêmes erreurs pour l’intérêt de notre pays et de notre Nation.
La réception de la délégation qatarie à Ngazidja, à Ndzouani et à Mwali avec faste, a donné une excellente image de notre pays et c’est cette image que nous devons à chaque fois et en pareilles circonstances, privilégier. Ces mêmes délégations arrivaient ici dans le passé, mais elles ne sont jamais parties satisfaites, et cela n’encourageait pas nos hôtes à nous accorder plus d’attention.

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