Le contrat de 10 ans liant la société nationale des hydrocarbures à son concessionnaire mauricien a largement mis à mal l'entreprise pub...
Le contrat de 10 ans liant la société nationale des hydrocarbures à son concessionnaire mauricien a largement mis à mal l'entreprise publique, selon des sources sérieuses. Plus de 90% des ventes reviennent au trader, alors que la SCH doit décaisser 4 milliards à chaque livraison, de 9.000 à 10.000 tonnes.
La situation de la Société comorienne des hydrocarbures va de mal en pis. Elle supporte de plus en plus difficilement ses charges financières. L'entreprise publique encaisse, en tout et pour tout, moins de 10 % du produit de ses ventes, alors que tout revient au revendeur basé à Maurice, selon le directeur général de la société. «Nous traversons une situation financière très compliquée. Plus de 90%> de nos ventes retournent chez
«Nous traversons une situation financière très compliquée».
notre fournisseur.», a confié, Housseine Cheick Soilihi. Autre aspect inquiétant : le contrat de 10 ans liant le concessionnaire «NGS» à Comores hydrocarbures, depuis 2009, a été négocié et signé par l'ancien directeur général, sans aucune concertation avec le conseil d'administration qui dit tout ignorer du contrat.
UN CONTRAT TRÈS SERRÉ
Cependant, chaque livraison bimestrielle de la NGS coûte 4 milliards FC à Comores hydrocarbures, selon les termes du contrat. Alors que l'entreprise publique s'approvisionne habituellement de 9.000 à 10.000 tonnes de carburant, elle devra verser 500 millions par semaine, selon notre source. Même si cela varie selon le cours des bourses des marchés. «Nous sommes aussi l iés à la moyenne prémium. C'est-à-dire que notre fournisseur détermine le prix par rapport au fret, à la marge bénéficiaire et à l'assurance», a expliqué Housseine Cheick Soilihi,
TOUT CE QUE JE PEUX VOUS DIRE POUR LE MOMENT, CE QUE LA SOCIÉTÉ TRAVERSE UNE PÉRIODE TRÈS DIFFICILE
directeur général de la société. Le trader, lui, s'approvisionne à Bahreïn, l'archipel de l'émirat du golf persique. Interrogé sur une éventuelle révision de ce contrat qui enfonce la société publique, M. Soilihi s'est montré plutôt réservé. «Tout ce que je peux vous dire pour le moment, c'est que la société traverse une période très difficile», lâche-t-il.
ABDOUL. A. YOUSSOUF
La situation de la Société comorienne des hydrocarbures va de mal en pis. Elle supporte de plus en plus difficilement ses charges financières. L'entreprise publique encaisse, en tout et pour tout, moins de 10 % du produit de ses ventes, alors que tout revient au revendeur basé à Maurice, selon le directeur général de la société. «Nous traversons une situation financière très compliquée. Plus de 90%> de nos ventes retournent chez
«Nous traversons une situation financière très compliquée».
notre fournisseur.», a confié, Housseine Cheick Soilihi. Autre aspect inquiétant : le contrat de 10 ans liant le concessionnaire «NGS» à Comores hydrocarbures, depuis 2009, a été négocié et signé par l'ancien directeur général, sans aucune concertation avec le conseil d'administration qui dit tout ignorer du contrat.
UN CONTRAT TRÈS SERRÉ
Cependant, chaque livraison bimestrielle de la NGS coûte 4 milliards FC à Comores hydrocarbures, selon les termes du contrat. Alors que l'entreprise publique s'approvisionne habituellement de 9.000 à 10.000 tonnes de carburant, elle devra verser 500 millions par semaine, selon notre source. Même si cela varie selon le cours des bourses des marchés. «Nous sommes aussi l iés à la moyenne prémium. C'est-à-dire que notre fournisseur détermine le prix par rapport au fret, à la marge bénéficiaire et à l'assurance», a expliqué Housseine Cheick Soilihi,
TOUT CE QUE JE PEUX VOUS DIRE POUR LE MOMENT, CE QUE LA SOCIÉTÉ TRAVERSE UNE PÉRIODE TRÈS DIFFICILE
directeur général de la société. Le trader, lui, s'approvisionne à Bahreïn, l'archipel de l'émirat du golf persique. Interrogé sur une éventuelle révision de ce contrat qui enfonce la société publique, M. Soilihi s'est montré plutôt réservé. «Tout ce que je peux vous dire pour le moment, c'est que la société traverse une période très difficile», lâche-t-il.
ABDOUL. A. YOUSSOUF
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