Un renfort de l'armée malienne était en route samedi vers Léré. © Kambou Sia/AFP Un millier de personnes ont quitté la ville de Léré ...
Un renfort de l'armée malienne était en route samedi vers Léré. © Kambou Sia/AFP |
Un millier de personnes ont quitté la ville de Léré (nord-ouest du Mali) pour se réfugier en Mauritanie proche, fuyant d'éventuels combats entre l'armée malienne et les rebelles touareg qui ont pris vendredi un camp militaire de la ville, a appris l'AFP de sources locales maliennes.
Un millier de personnes ont quitté la ville de Léré (nord-ouest du Mali) pour se réfugier en Mauritanie proche, fuyant d'éventuels combats entre l'armée malienne et les rebelles touareg qui ont pris vendredi un camp militaire de la ville, a appris l'AFP de sources locales maliennes.
"Trois cent familles, soit environ un millier de personnes, essentiellement des Maliens, ont quitté Léré et traversé la frontière pour Fassala", localité mauritanienne située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Léré, a déclaré Mohamed Tiounlé, élu municipal de Léré. "Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a été prévenu. Les réfugiés vivent dans la peur", a ajouté l'élu.
"Au moins 1.150 personnes ont quitté Léré pour Fassala", a confirmé un enseignant. "C'est la peur qui les a fait partir, surtout que la nuit désormais Léré est plongée dans le noir. Les rebelles ont vidé tout le carburant qui fait tourner le groupe alimentant la ville en électricité et en eau potable", a-t-il ajouté.
Deux autres témoins ont confirmé ces informations, ajoutant qu'avant de se retirer à une trentaine de kilomètres de la ville, les rebelles touareg ont également arraché et emporté les panneaux solaires qui fournissent l'électricité au Centre de santé communautaire de Léré, avant de "défoncer" des magasins de vivres pour se servir. "Ils ont aussi saccagé le domicile du sous-préfet de Léré. Ils ont détruit les locaux, il n'y a pas eu de victimes, mais les civils ont peur", a dit l'un d'eaux.
De source militaire, on précise qu'un renfort de l'armée malienne était en route samedi vers Léré où un camp militaire vide a été pris par la rébellion. Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), ont lancé il y a dix jours une offensive en différents endroits du nord du Mali en y attaquant quatre villes. Les combats avec l'armée malienne ont fait des dizaines de morts, rebelles et militaires essentiellement. Source: JeuneAfrique
"Trois cent familles, soit environ un millier de personnes, essentiellement des Maliens, ont quitté Léré et traversé la frontière pour Fassala", localité mauritanienne située à une cinquantaine de kilomètres à l'ouest de Léré, a déclaré Mohamed Tiounlé, élu municipal de Léré. "Le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) a été prévenu. Les réfugiés vivent dans la peur", a ajouté l'élu.
"Au moins 1.150 personnes ont quitté Léré pour Fassala", a confirmé un enseignant. "C'est la peur qui les a fait partir, surtout que la nuit désormais Léré est plongée dans le noir. Les rebelles ont vidé tout le carburant qui fait tourner le groupe alimentant la ville en électricité et en eau potable", a-t-il ajouté.
Deux autres témoins ont confirmé ces informations, ajoutant qu'avant de se retirer à une trentaine de kilomètres de la ville, les rebelles touareg ont également arraché et emporté les panneaux solaires qui fournissent l'électricité au Centre de santé communautaire de Léré, avant de "défoncer" des magasins de vivres pour se servir. "Ils ont aussi saccagé le domicile du sous-préfet de Léré. Ils ont détruit les locaux, il n'y a pas eu de victimes, mais les civils ont peur", a dit l'un d'eaux.
De source militaire, on précise qu'un renfort de l'armée malienne était en route samedi vers Léré où un camp militaire vide a été pris par la rébellion. Les rebelles touareg du Mouvement national pour la libération de l'Azawad (MNLA), ont lancé il y a dix jours une offensive en différents endroits du nord du Mali en y attaquant quatre villes. Les combats avec l'armée malienne ont fait des dizaines de morts, rebelles et militaires essentiellement. Source: JeuneAfrique
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