Présent au 18e sommet de l'Union Africaine (UA) qui se tient actuellement dans la capitale éthiopienne Addis Abeba, le ministre des Af...
Présent au 18e sommet de l'Union Africaine (UA) qui se tient actuellement dans la capitale éthiopienne Addis Abeba, le ministre des Affaires étrangères, Saâd-Eddine El Othmani en a profité pour rencontrer plusieurs dirigeants du continent avec lesquels il s'est entretenu sur les voies et moyens de renforcer les relations bilatérales.
Le ministre des Affaires étrangères Sâad-Eddine El Othmani. |
El Othami dont c'est la première sortie sur la scène africaine depuis sa nomination à la tête de la diplomatie marocaine, a mis à profit ce sommet pour rencontrer plusieurs chefs d'Etat africains, dont Alassane Ouattara de la Côte d'Ivoire, Ali Bongo du Gabon, Blaise Compaoré du Burkina Faso, Denis Sassou Nguesso du Congo Brazzaville, Obiang Nguema de la Guinée Equatoriale, et Ikililou Dhoinine des Comores.
Il s'est également entretenu avec ses homologues du Kenya, de l'Ethiopie, et de Djibouti.
Diplomatie tous azimuts
A l'issue de l'audience que lui a accordée le président ivoirien, El Othmani a affirmé que Maroc et la Côte d'Ivoire sont animés d'une ferme volonté de conférer une dynamique nouvelle à leur coopération, et ce à tous les niveaux.Lors de leurs entretiens, Alassane Ouattara a salué par ailleurs le rôle joué par le Royaume dans la résolution de la crise politique qu'avait connue la Côte d'Ivoire après les élections présidentielles contestées. Pour rappel, le Maroc avait alors dépêché 800 soldats, dans le cadre de la mission de l'ONU pou la restauration de la paix et la sécurité dans ce pays.
Avec le président gabonais, le ministre a examiné les moyens à même de promouvoir la coopération bilatérale sur les plans politique, économique et culturelle. “Les relations entre le Gabon et le Maroc sont excellentes”, a souligné pour sa part Ali Bongo.
Le renforcement des relations bilatérales était également à l'ordre du jours des discussions entre le ministre marocain et les autres chefs d'Etat et de gouvernements.
Pour le retour du Maroc dans le giron africain
Le Maroc ne fait plus partie de l'UA depuis que cette dernière avait admis en son sein la “RASD” en 1984, mais cela n'a pas empêché le Royaume de rester actif sur le plan continental.On rappelle dans ce sens que les pays africains avaient, dans leur écrasante majorité, soutenu la candidature du Royaume au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité de l'ONU.
Aussi, de plus en plus de pays élèvent-ils leurs voix en faveur du retour du Royaume au sein de l'organisation continentale.
“Le Burkina Faso estime nécessaire le retour du Maroc au sein de l'Union africaine et se propose de jouer un rôle à ce sujet.”
El Othmani à l'issue de son entretiens avec le président burkinabé.
Dans le même sens, le président tunisien Moncef Marzouki, également présent dans la capitale éthiopienne, a estimé que L'Union africaine ne pouvait pas se passer d'un pays aussi important que le Maroc: “C'est une anomalie majeure qu'il faut corriger”, a dit Marzouki, soulignant la nécessité pour le Royaume de retrouver sa place au sein de cette organisation.La CEN-SAD se réunira bientôt à Rabat
En attendant, le Maroc a obtenu la tenue à Rabat, avant juin prochain, de la réunion extraordinaire du Conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères de la Communauté des Etats sahélo-sahariens (CEN-SAD). C'est Saâd-Eddine El Othmani qui l'a annoncé lundi depuis la capitale éthiopienne.“La CEN-SAD est une organisation qui avait besoin d'une réorganisation et le Maroc, tout en proposant d'accueillir la réunion extraordinaire du Conseil exécutif des ministres des Affaires étrangères, a suggéré de faire partie du Comité de réorganisation. L'objectif étant d'insuffler une nouvelle dynamique à cette organisation internationale”.
Saâd-Eddine El Othmani.
CEN-SAD: La Communauté des Etats sahélo-sahariens
La Communauté des Etats sahélo-sahariens est une organisation internationale regroupant 28 Etats africains. Elle a été créée le 4 février 1998 à Tripoli, en Libye, à l'issue du sommet réunissant les chefs d'Etat de la Libye, Mali, Niger, Soudan et du Tchad.
L'organisation s'assigne principalement pour objectifs, l'établissement d'une union économique globale, à travers un plan de développement complémentaire avec les plans nationaux de développement des pays concernés, englobant l'investissement dans les domaines agricole, industriel, énergétique, social et culturel.source : aufaitmaroc.com
L'organisation s'assigne principalement pour objectifs, l'établissement d'une union économique globale, à travers un plan de développement complémentaire avec les plans nationaux de développement des pays concernés, englobant l'investissement dans les domaines agricole, industriel, énergétique, social et culturel.source : aufaitmaroc.com
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