Des dizaines de manifestants ont fait le tour de la capitale hier pour dénoncer les actes de criminalité et de violence qui sèment l'...
Des dizaines de manifestants ont fait le tour de la capitale hier pour dénoncer les actes de criminalité et de violence qui sèment l'inquiétude dans le pays. Les manifestants ont demandé aux tribunaux d'appliquer «la justice de Dieu» contre tous ceux qui seront reconnus coupables.
Assemblée devant le palais de justice de Moroni, la foule essentiellement composée de eunes de 18 à 30 ans, s'était amassée d'abord au ministère de la Justice puis à la direction nationale de la police avant de se diriger vers place Badjanani sous une pluie battante à Moroni hier.
«Je n'ai jamais participé à une manifestation à Moroni, cette fois j'ai décidé car la situation est grave», nous a confié Anturia Mahamoud, 20 ans, élève au lycée de Moroni. «Celui qui a tué doit être tué», pouvait-on lire sur l 'une des banderoles hissées par ces manifestants au seul slogan: «Allah Akbar, Dieu est grand»
«Nous sommes i ci pour dire stop aux violences, nous demandons à ce que les auteurs des crimes et violences sexuelles soient sévèrement châtiés, nous demandons l'application de la peine de mort», a souligné, Place Badjanani, le prêcheur Saïd Mohamed alias Djibril.
Cette manifestation intervient quelques jours après la mort de deux jeunes femmes tuées après avoir été violées par des i nconnus. Fatima Mze Hamadi, 25 ans, native de Sambabodoni a été retrouvée morte étranglée sur une ruelle menant Itsandra à sa localité natale. Le corps de Kamaria Mohamed, 28 ans, originaire de Vanamboini, avait été découverte samedi après midi au quartier Malouzini au sud de Moroni.
a.s.kemba
Assemblée devant le palais de justice de Moroni, la foule essentiellement composée de eunes de 18 à 30 ans, s'était amassée d'abord au ministère de la Justice puis à la direction nationale de la police avant de se diriger vers place Badjanani sous une pluie battante à Moroni hier.
«Je n'ai jamais participé à une manifestation à Moroni, cette fois j'ai décidé car la situation est grave», nous a confié Anturia Mahamoud, 20 ans, élève au lycée de Moroni. «Celui qui a tué doit être tué», pouvait-on lire sur l 'une des banderoles hissées par ces manifestants au seul slogan: «Allah Akbar, Dieu est grand»
«Nous sommes i ci pour dire stop aux violences, nous demandons à ce que les auteurs des crimes et violences sexuelles soient sévèrement châtiés, nous demandons l'application de la peine de mort», a souligné, Place Badjanani, le prêcheur Saïd Mohamed alias Djibril.
Cette manifestation intervient quelques jours après la mort de deux jeunes femmes tuées après avoir été violées par des i nconnus. Fatima Mze Hamadi, 25 ans, native de Sambabodoni a été retrouvée morte étranglée sur une ruelle menant Itsandra à sa localité natale. Le corps de Kamaria Mohamed, 28 ans, originaire de Vanamboini, avait été découverte samedi après midi au quartier Malouzini au sud de Moroni.
a.s.kemba