Par Dépêche - La vague de célébrations parcourant le monde d'Est en Ouest s'est ouverte en Océanie, avec notamment un spectaculair...
AFP - Les îles du Pacifique du Sud et la Nouvelle-Zélande ont été les premiers pays de la planète à célébrer la nouvelle année 2012, suivis de l'Australie où un feu d'artifice spectaculaire a illuminé au douzième coup de minuit la baie de Sydney.
L'Europe tournait quant à elle la page d'une "annus horribilis" marquée par la remise en cause de la monnaie unique européenne et la menace d'une récession. Dans leurs traditionnels messages de Nouvel An les dirigeants européens ont d'ailleurs appelé leurs compatriotes à relever le défi de la crise.
Le Premier ministre grec Lucas Papademos a appelé à poursuivre "l'effort (...) pour que la crise ne conduise pas à une faillite désordonnée et catastrophique".
Pour le président français Nicolas Sarkozy, "le destin de la France peut basculer" en 2012, tandis que la chancelière allemande Angela Merkel a averti que 2012 serait "plus difficile" que l'année qui s'achève.
Le président italien a, lui, demandé à ses compatriotes d'accepter les sacrifices pour éviter "l'effondrement des finances du pays".
En Nouvelle-Zélande, où des rivières sont sorties de leur lit, la pluie est venue gâcher les célébrations, dont certaines ont dû être annulées dans le nord-ouest.
Au Japon, les familles profitent traditionnellement de la fin de l'année pour se rendre dans les temples, et pour beaucoup les célébrations seront endeuillées par le souvenir du séisme suivi du tsunami et de l'accident nucléaire de Fukushima.
Les célébrations étaient aussi assombries aux Philippines, où la tempête tropicale Washi a fait plus de 1.250 morts ce mois-ci.
Mais les peuples du monde entier s'efforçaient d'oublier malgré tout les mauvais moments de l'année passée et d'accueillir 2012 avec force feux d'artifices, fêtes, pétards et traditions diverses.
Les festivités ont été lancées en Australie avec le feu d'artifice qui a illuminé la baie de Sydney devant plus d'un million et demi de spectateurs.
Au Moyen-Orient, Dubaï a ouvert la nouvelle année par un feu d'artifice grandiose qui a illuminé Burj Dubai, la plus haute tour du monde (828 mètres).
Les festivités européennes devaient commencer en Russie, avec un feu d'artifice sur la place Rouge à Moscou, mais aussi un grand spectacle rétro avec de la musique des années 1970-1990, retransmis sur écran géant.
En Finlande, le centre d'Helsinki, qui fête en 2012 son 200e anniversaire, devait être illuminé sur un parcours d'environ trois kilomètres.
A Paris, des dizaines de milliers de personnes, dont de nombreux touristes, étaient attendues comme chaque année sur la célèbre avenue des Champs-Elysées et au pied de la Tour Eiffel pour célébrer le passage à 2012.
Les Italiens, malgré la crise, avaient droit à un grand concert gratuit sur l'avenue des Forums impériaux à Rome, et à Venise, à un concert au Théâtre de La Fenice et à un feu d'artifice sur le Grand Canal.
La musique s'est imposée comme chaque année dans le centre de Vienne, où treize scènes accueillaient depuis le début de l'après-midi des concerts qui devaient se poursuivre après minuit.
Londres fêtait en beauté l'entrée dans l'année des jeux Olympiques, qu'elle accueille en 2012, avec le traditionnel feu d'artifice sur la Tamise qui suit les douze coups de minuit sonnés par Big Ben.
Aux Pays-Bas, la ville d'Amsterdam tentait cette année d'instaurer une nouvelle tradition: peu avant minuit, deux marionnettes gonflables géantes hautes de 14 mètres, un homme et une femme habillés en costume traditionnel, devaient marcher l'une vers l'autre pour s'embrasser à minuit pile.
De l'autre côté de l'Atlantique, le président Barack Obama, présentant ses voeux aux Américains au cours d'une allocution radiophonique, a promis une année de changements et de rétablissement économique et a dressé un bilan de 2011.
"L'année écoulée a été une période de grands défis et de grands progrès pour notre pays", a déclaré M. Obama. "Nous avons mis fin à une guerre et commencé à en achever une autre", a-t-il dit, faisant allusion au départ des soldats américains d'Irak et au conflit afghan.
A New York, des centaines de milliers de personnes étaient attendues sur Times Square pour assister à une tradition vieille de plus d'un siècle: la descente pendant 60 secondes, jusqu'à minuit, d'une boule de cristal multicolore le long d'un pylône. Elle devait cette année être lancée par la pop star Lady Gaga.
En Amérique du Sud, la plupart des pays, qui ont connu la colonisation espagnole, marquent la nouvelle année, comme en Espagne, en mangeant douze grains de raisin aux douze coups de minuit. Mais d'autres coutumes sont aussi observées.
Au Brésil, à Rio de Janeiro, deux millions de Brésiliens et de touristes vêtus de blanc étaient attendus sur la plage de Copacabana pour voir le feu d'artifice et surtout pour lancer à la mer des roses et des glaïeuls, blancs, rouges ou jaunes. Cette offrande s'adresse à Yémanja, déesse de la mer d'un rite afro-brésilien, pour qu'elle exauce les souhaits de paix, d'amour et d'argent.
On retrouve ces couleurs en Bolivie et au Pérou, où il faut porter du rouge si l'on veut attirer l'amour pendant l'année à venir, du jaune pour l'argent et du blanc pour l'harmonie.France 24
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