La tempête tropicale Chanda a ravagé de nombreuses infrastructures importantes lors de son passage à Madagascar. Sur la route nationale 44...
La tempête tropicale Chanda a ravagé de nombreuses infrastructures importantes lors de son passage à Madagascar. Sur la route nationale 44, un pont a été emporté. Dans la partie ouest de l’île, à Belo sur Tsiribihina, 9 communes se trouvent actuellement enclavées tandis que dans d’autres localités de la région du Menabe ainsi qu’à Majunga, des maisons ont été décoiffées par le vent ou inondées. Toutefois, les riziculteurs de Morondava se réjouissent que les pluies incessantes aient permis d’alimenter le canal de Dabara qui risquait déjà de se tarir. Par ailleurs, le BNGRC (Bureau National de Gestion de Risques et des Catastrophes) confirme qu’aucun décès n’est à déplorer après le passage de cette tempête tropicale dans l’Ouest de l’île.
La tempête tropicale Chanda s’est dissipée dans les environs d’Ihorombe mais elle a laissé derrière elle bien de dégâts. La partie ouest de l’île a été la plus durement touchée par le vent et les pluies abondantes qui l’accompagnaient. A Majunga, Manja, et presque dans toute la région du Menabe, nombreuses infrastructures ont été endommagées par Chanda. Le quotidien Express de Madagascar rapporte que sur la RN44, reliant Moramanga à Ambatondrazaka, un pont a été emporté, tandis qu’à Belo sur Tsiribihina, 9 communes restent toujours inaccessibles. Fort heureusement, Chanda n’a fait aucun mort selon une information confirmée par le Bureau National de Gestion de Risques et des Catastrophes.
Plusieurs familles, victimes de la montée des eaux sont encore hébergées dans des bâtiments publics à Majunga et à Menabe, en attendant que le niveau de l’eau ne descende.
Les avis de menaces ont été déjà levés mais le mauvais temps continue toujours de déferler dans plusieurs parties de l’île, notamment dans les ex-provinces de Fianarantsoa et de Tuléar, menaçant encore les zones à basse altitude sur de possibles crues des rivières.
Dans la capitale, le soleil commence à revenir timidement malgré encore quelques coups de vents et les eaux se retirent peu à peu des bas quartiers. A ce propos, l’APIPA (Autorité pour la protection contre les inondations de la plaine de Tananarive), a rassuré qu’il n’y a pas lieu de s’alarmer quant au niveau d’eau. Malgré les pluies incessantes qui ont frappé la capitale tananarivienne et ses environs ces dix derniers jours, le niveau des fleuves de l’Ikopa, Sisaony ou encore celui de Mamba n’est pas encore alarmant.
A Morondava, bien que l’eau ait inondé certains quartiers de la ville, les riziculteurs sont plutôt optimismes quant à la prochaine récolte. « L’augmentation de la quantité d’eau du canal de Dabara qui alimente les rizières de Mahabo et de Miandrivazo et qui risquait de tarir, permet une amélioration de notre production rizicole », se réjouit Franklin Joazefa, un riziculteur de la région.
Du côté de Miandrivazo, le BNGRC confirme que le décès signalé précédemment dans cette localité s’est produit bien avant que Chanda n’est atterri en terre malgache. En somme, cette tempête tropicale n’aurait fait aucune perte humaine mais la pluie abondante qui l’accompagnait a laissé des souvenirs cauchemardesques dans de nombreuses localités. Pour la grande île, l’heure est actuellement aux réparations des dégâts. source:linfo.re
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