‘’Si des mesures strictes et adaptées à la réalité sociale, religieuse, économique et politique de notre pays ne sont pas prises courageus...
‘’Si des mesures strictes et adaptées à la réalité sociale, religieuse, économique et politique de notre pays ne sont pas prises courageusement d’ici 2015, les Comores feront des grands records d’ivresse“. Tel est le constat d’une enquête menée pendant dix jours dans la ville de Moroni, au mois de juillet de l’année dernière, par la direction générale du commerce intérieure de l’île autonome de Ngazidja, faisant suite à un ordre de mission émanant du directeur de cabinet de la présidence de l’Union portant vérification sur l’importation et la commercialisation des boissons alcoolisées aux Comores”.
Selon le rapport résultant de l’enquête, la délinquance chez les jeunes, mettant l’accent sur l’ivresse, connaît une croissance annuelle de 10 à 15%. ‘’ Une évolution rapide très inquiétante’’, s’alarment les auteurs du rapport. Ce sont ces observations formulées par les enquêteurs qui allaient inspirer, en grande partie, les autorités comoriennes à prendre les mesures qui ont défrayé la chronique ces derniers temps, allant de la fermeture des points de vente d’alcool jusqu’aux touts récents arrêtés ministériels donnant puis annulant l’exclusivité de l’importation et de la distribution de boissons alcoolisées sur le territoire national (lire nos éditions n° 1887 et 1890).
D’après les “relevés” sur le terrain effectués par l’équipe de la direction générale du commerce intérieure de l’île de Ngazidja, trois principaux importateurs et distributeurs de boissons alcoolisées (Agk, Comco et Nicom) et neuf point de vente dans la capitale, Moroni, ont été visités par ladite équipe. Dans certains points de vente d’alcool, d’autres produits illicites (drogue) sont monnaie courante, a relevé l’enquête. L’équipe a également révélé que parmi les trois principaux importateurs précités deux n’étaient pas en mesure, au moment de l’enquête, de présenter les documents administratifs, tel que l’autorisation de commercialisation des boissons alcoolisées, licence sur le débit de boissons alcoolisées et patente.
Dans un cas, les enquêteurs ont noté un ‘’défaut de présentation de l’autorisation pour la commercialisation des boissons alcoolisées et de présentation des documents afférents à l’importation des produits en question“. Dans un autre, la société n’était pas en mesure, selon le rapport, de présenter ‘’l’autorisation pour la commercialisation des boissons alcoolisées“ et par rapport à l’importation, les manifestes “ne mentionnent pas la nature de produit en question“. Selon la direction générale du commerce intérieure de l’île de Ngazidja, “seule Nicom, spécialisée dans l’importation, la vente et la distribution de boissons alcoolisées opère en toute légalité’‘.
Enfin, la question qui reste en suspens est l’argent de ce marché, forcement juteux, d’un produit taxé en douane à 341% par rapport aux valeurs coût, assurance et frêt (Caf). Surtout quand on sait que les recettes douanières en provenance de l’importation de produits alcoolisés se chiffrent, seulement, à quelques millions de francs. Un peu plus de 300 millions de francs, selon certaines sources.
Ks: alwatwan
Selon le rapport résultant de l’enquête, la délinquance chez les jeunes, mettant l’accent sur l’ivresse, connaît une croissance annuelle de 10 à 15%. ‘’ Une évolution rapide très inquiétante’’, s’alarment les auteurs du rapport. Ce sont ces observations formulées par les enquêteurs qui allaient inspirer, en grande partie, les autorités comoriennes à prendre les mesures qui ont défrayé la chronique ces derniers temps, allant de la fermeture des points de vente d’alcool jusqu’aux touts récents arrêtés ministériels donnant puis annulant l’exclusivité de l’importation et de la distribution de boissons alcoolisées sur le territoire national (lire nos éditions n° 1887 et 1890).
D’après les “relevés” sur le terrain effectués par l’équipe de la direction générale du commerce intérieure de l’île de Ngazidja, trois principaux importateurs et distributeurs de boissons alcoolisées (Agk, Comco et Nicom) et neuf point de vente dans la capitale, Moroni, ont été visités par ladite équipe. Dans certains points de vente d’alcool, d’autres produits illicites (drogue) sont monnaie courante, a relevé l’enquête. L’équipe a également révélé que parmi les trois principaux importateurs précités deux n’étaient pas en mesure, au moment de l’enquête, de présenter les documents administratifs, tel que l’autorisation de commercialisation des boissons alcoolisées, licence sur le débit de boissons alcoolisées et patente.
Dans un cas, les enquêteurs ont noté un ‘’défaut de présentation de l’autorisation pour la commercialisation des boissons alcoolisées et de présentation des documents afférents à l’importation des produits en question“. Dans un autre, la société n’était pas en mesure, selon le rapport, de présenter ‘’l’autorisation pour la commercialisation des boissons alcoolisées“ et par rapport à l’importation, les manifestes “ne mentionnent pas la nature de produit en question“. Selon la direction générale du commerce intérieure de l’île de Ngazidja, “seule Nicom, spécialisée dans l’importation, la vente et la distribution de boissons alcoolisées opère en toute légalité’‘.
Enfin, la question qui reste en suspens est l’argent de ce marché, forcement juteux, d’un produit taxé en douane à 341% par rapport aux valeurs coût, assurance et frêt (Caf). Surtout quand on sait que les recettes douanières en provenance de l’importation de produits alcoolisés se chiffrent, seulement, à quelques millions de francs. Un peu plus de 300 millions de francs, selon certaines sources.
Ks: alwatwan
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