Le parquet s'en remet à la décision de la Cour. L'affaire du général Salimou, jugée en appel a été mise en délibéré pour le 8 févri...
Le parquet s'en remet à la décision de la Cour.
L'affaire du général Salimou, jugée en appel a été mise en délibéré pour le 8 février prochain. « Nous nous soumettrons à la sagesse de la Cour», a indiqué Soilihi Mahamoud peu après l'audience. Plus d'une dizaine de prévenus s'étaient présentés à la barre. Les magistrats de l a Cour d'appel étaient appelés à statuer hier, sur l'appel interjeté par le parquet, suite à la décision rendue par le tribunal dans l'affaire dite «rébellion» à laquelle, l'ancien chef d'état-major, Salimou Mohamed Amiri, et certains de ses gardes du corps avaient bénéficié d'un non lieu. D'autres anciens collaborateurs de M. Mohamed Amiri ont déjà purgé une bonne partie de leurs peines prononcées ce jour-là par le juge Mohamed Ousseine. En clair, Salimou et ses
gardes du corps étaient poursuivis pour ' 'rébellion'' mais l e tribunal a requalifié l'accusation d'''outrage à magistrat, violence et voie de faits''. Le parquet n'avait pas, à l'époque, motivé sa décision de faire appel au verdict du tribunal, d'après une source judiciaire.
Pour les avocats de la défense, l'acte de rébellion n'était pas prouvé puisqu'il n'y avait pas de résistance. L'ex-général n'avait pas réagi, mais était plutôt mis en résidence surveillée contre son gré. «Il y a des contradictions entre le réquisitoire du parquet de première instance et l'ordonnance envoyée devant le tribunal, le
parquet n'a pas et suivi», se félicite Me Harmia Ahmed. «On dit qu'il y a eu outrage, violence et voie de faits, mais i l n'y a pas de victimes, aucune personne ne s'est constituée partie civile, cela montre bien que le dossier est vide. Nous saluons l'honnêteté intellectuelle du procureur général», ajoute telle. « Le procureur a été partagé entre le souci de la manifestation de la vérité et un dossier qui a été mal ficelé ». A noter que l 'affaire de rébellion n'a rien à voir avec l'assassinat du lieutenant-colonel Combo et dont une procédure est engagée contre M. Salimou Mohamed Amiri. L'officier est mis en examen « pour complicité d'assassinat» présumé. La date des assises n'a toujours pas été fixée. Source: Albalad
L'affaire du général Salimou, jugée en appel a été mise en délibéré pour le 8 février prochain. « Nous nous soumettrons à la sagesse de la Cour», a indiqué Soilihi Mahamoud peu après l'audience. Plus d'une dizaine de prévenus s'étaient présentés à la barre. Les magistrats de l a Cour d'appel étaient appelés à statuer hier, sur l'appel interjeté par le parquet, suite à la décision rendue par le tribunal dans l'affaire dite «rébellion» à laquelle, l'ancien chef d'état-major, Salimou Mohamed Amiri, et certains de ses gardes du corps avaient bénéficié d'un non lieu. D'autres anciens collaborateurs de M. Mohamed Amiri ont déjà purgé une bonne partie de leurs peines prononcées ce jour-là par le juge Mohamed Ousseine. En clair, Salimou et ses
gardes du corps étaient poursuivis pour ' 'rébellion'' mais l e tribunal a requalifié l'accusation d'''outrage à magistrat, violence et voie de faits''. Le parquet n'avait pas, à l'époque, motivé sa décision de faire appel au verdict du tribunal, d'après une source judiciaire.
Pour les avocats de la défense, l'acte de rébellion n'était pas prouvé puisqu'il n'y avait pas de résistance. L'ex-général n'avait pas réagi, mais était plutôt mis en résidence surveillée contre son gré. «Il y a des contradictions entre le réquisitoire du parquet de première instance et l'ordonnance envoyée devant le tribunal, le
parquet n'a pas et suivi», se félicite Me Harmia Ahmed. «On dit qu'il y a eu outrage, violence et voie de faits, mais i l n'y a pas de victimes, aucune personne ne s'est constituée partie civile, cela montre bien que le dossier est vide. Nous saluons l'honnêteté intellectuelle du procureur général», ajoute telle. « Le procureur a été partagé entre le souci de la manifestation de la vérité et un dossier qui a été mal ficelé ». A noter que l 'affaire de rébellion n'a rien à voir avec l'assassinat du lieutenant-colonel Combo et dont une procédure est engagée contre M. Salimou Mohamed Amiri. L'officier est mis en examen « pour complicité d'assassinat» présumé. La date des assises n'a toujours pas été fixée. Source: Albalad
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