Battu d'entrée par la Tunisie, le Maroc joue déjà son avenir dans cette CAN 2012 vendredi à Libreville face au Gabon (20h). A J-1 ...
Battu d'entrée par la Tunisie, le Maroc joue déjà son avenir dans cette CAN 2012 vendredi à Libreville face au Gabon (20h). A J-1 de cette rencontre couperet, l'heure est grave pour les Lions de l'Atlas. Ce ne sont pas Eric Gerets et Houssine Kharja qui diront le contraire.
Après le Sénégal, est-ce au tour du Maroc de faire ses adieux prématurés à la CAN 2012 ? A la veille du deuxième match des Lions de l’Atlas, face au pays hôte, Eric Gerets se refuse d’envisager ouvertement cette hypothèse. Mais le sélectionneur est bien conscient de la tâche difficile qui attend ses hommes. « Le Gabon est un adversaire aussi difficile que la Tunisie, sinon plus », prévient-il d’emblée, sans pour autant mettre de voile sur ses ambitions. « Nous essayerons encore de jouer notre football, fait de vitesse, de combinaisons et de circulation rapide. Nous allons prendre certains risques, sans pour autant nous suicider », a résumé le Lion de Rekem, qui doute moins de ses joueurs que de leur capacité de réaction : « La qualité du groupe ne change pas d’un jour à l’autre. J’attends maintenant de voir comment les joueurs vont réagir face à un public hostile. » Et l’on peut faire confiance au public du stade de l’Amitié, euphorisé par l’entame idéale des Panthères, pour leur mener la vie dure.
Au sujet du défi tactique qui attend son équipe face au 4-3-3 teigneux et véloce du Gabon, Eric Gerets a évidemment refusé de dévoiler ses batteries. Mais les indisponibilités (Assaïdi) et incertitudes (Basser, Chamakh) pourraient le conduire à remodeler son onze de départ. Doit-on par exemple s’attendre à voir l'entrejeu renforcé par la présence d’Adil Hermach ? « C’est possible », s’est contenté de répondre le coach, visiblement moins contracté qu’avant l’entrée en lice des Lions. « Attaquer très fort dès le début et risquer de prendre un contre ? Ou bien attendre de prendre le contrôle pour poser notre jeu offensif ? J’hésite encore sur l’attitude à adopter », s’est interrogé Eric Gerets. Egalement présent au micro ; son capitaine et buteur du premier match, Houssine Kharja, a lui assuré que lui et ses partenaires avaient tourné la page du premier match. « Nous sommes motivés. Nous avons envie d’aller loin. Cela passe par une victoire contre le Gabon », a conclu Houssine Kharja. Le Maroc n’a déjà plus le choix.
Patrick Juillard, à Libreville (Rédaction Football365/FootSud)
Au sujet du défi tactique qui attend son équipe face au 4-3-3 teigneux et véloce du Gabon, Eric Gerets a évidemment refusé de dévoiler ses batteries. Mais les indisponibilités (Assaïdi) et incertitudes (Basser, Chamakh) pourraient le conduire à remodeler son onze de départ. Doit-on par exemple s’attendre à voir l'entrejeu renforcé par la présence d’Adil Hermach ? « C’est possible », s’est contenté de répondre le coach, visiblement moins contracté qu’avant l’entrée en lice des Lions. « Attaquer très fort dès le début et risquer de prendre un contre ? Ou bien attendre de prendre le contrôle pour poser notre jeu offensif ? J’hésite encore sur l’attitude à adopter », s’est interrogé Eric Gerets. Egalement présent au micro ; son capitaine et buteur du premier match, Houssine Kharja, a lui assuré que lui et ses partenaires avaient tourné la page du premier match. « Nous sommes motivés. Nous avons envie d’aller loin. Cela passe par une victoire contre le Gabon », a conclu Houssine Kharja. Le Maroc n’a déjà plus le choix.
Patrick Juillard, à Libreville (Rédaction Football365/FootSud)
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