L’artiste Adinane Taachik, Adina pour les intimes, prépare un album sur les chansons de son père, célèbre chanteur des années 70. C’est ...
L’artiste Adinane Taachik, Adina pour les intimes, prépare un album sur les chansons de son père, célèbre chanteur des années 70. C’est l’artiste lui-même qui l’a annoncé sur les ondes d’Albalad.fm vendredi soir, au cours de l’émission «Musique et propos».
Adina a été le deuxième invité de la 2e émission hebdomadaire d’Albalad.fm «Musique et propos». Interviewé par Mohamed Hassane, le chanteur a parlé de ses projets, ses débuts dans la musique, son parcours et donné son appréciation sur l’actualité aux Comores.
Il a annoncé qu’il prépare un nouvel album qui puisera sur le répertoire de son père. Adina débute la musique vers l’âge de huit ans. «Je peux dire que je suis la musique dans les veines », dit-il.
Ce comptable de formation a préféré abandonné sa profession pour vivre de la musique. «Maintenant je suis libre et patron de moi-même, je voyage quand et où je veux», dit-il en réfutant la thèse selon laquelle la musique ne nourrit pas son homme aux Comores. «Cela dépend de la musique et de celui qui la pratique».
«Si on joue en solo on arrive à enregistrer plusieurs chansons, ce qui n’est pas le cas si on est nombreux. Je roule à cent à l’heure. Devant le piano, j’apprends et j’enregistre plusieurs morceaux en même temps», explique-t-il.
Grâce à la musique, Adina a fait presque le tour du monde en compagnie de son piano et a aussi remporté des prix. En 1986, il a été lauréat du concours organisé par l’Afrique Banque et qui avait regroupé 22 pays d’Afrique. « J’ai obtenu la coupe avec quatre musiciens au cours d’une cérémonie organisée en France et un clip vidéo a été réalisé en notre honneur. C’est quelque chose qui a marqué mon parcours musical», affirme-t-il, se souvenant aussi d’avoir participé au 19e festival du Québec, et à plusieurs festivités notamment au Congo Brazzaville, en Cote d’Ivoire et en Afrique du sud où, grâce à l’hôtel Galawa, il jouait du piano bar pendant deux ans et demi et aussi six mois au Botswana.
«Mon dernier voyage c’était récemment en Ouganda. Parfois il m’arrive de voyager sans argent mais je le gagne à travers les hôtels», soutient-il.
Au niveau national, il a joué avec plusieurs grands artistes notamment Boule dont il était bassiste, Salim Ali Amir, Maalesh, Gam Gam, Abdallah Chihabiddine.
Au cours de l’émission, Adina a aussi exprimé son avis par rapport à l’actualité aux Comores. Il est revenu sur une chanson composée en 1975 à travers laquelle il incite les gens à se «réveiller» «parce que la société avance lentement». Il a aussi exprimé sa crainte face à la recrudescence des viols sur mineurs, un phénomène qu’il a qualifié de «folie». Albalad