Manifestation à Mamoudzou, le 10 octobre dernier - Richard Boutet © AFP Les avancées des négociations de l'intersyndicale et l'absen...
Manifestation à Mamoudzou, le 10 octobre dernier - Richard Boutet © AFPLes avancées des négociations de l'intersyndicale et l'absence d'un des principaux leaders syndicaliste expliquent la faible mobilisation ce matin à Mamoudzou.
C'est sous la pluie que se sont rassemblés les manifestants, place de l'ancien marché devant l'office du tourisme. Les délégations venues du Sud et du Centre du pays sont arrivées les premières, et attendaient celles du Nord, qui ont organisé une "opération escargot", ralentissant le trafic à destination de la capitale.
"La population a déjà fait la démonstration"
Parmi les raisons invoquées par les syndicats pour expliquer la faible affluence, en ce premier jour de grève, la CGT cite d'abord les importantes avancées obtenues auprès des pouvoirs publics, notamment la formation d'un observatoire des prix constitué d'experts indépendants et dont les travaux ne seront présentés que fin mars. Par ailleurs, Boinali Saïd, le secrétaire général de la CFDT-Mayotte se trouvait encore ce matin en formation syndicale à Paris, la confédération lui ayant pris un billet de retour au lendemain du préavis de grève ! Il sera donc sur place mardi, mais relativise l'importance de sa présence dès le premier jour : "Nous avons beaucoup travaillé à Paris, et la population a déjà fait la démonstration de sa préoccupation. On ne peut pas mobiliser tout le monde tous les quatre matins".
Prolonger l'accord Robin
L'intersyndicale doit rencontrer le Préfet cette après-midi pour formaliser les nouveaux engagements de l'Etat pour Mayotte et prolonger l'accord Robin, de modération des marges de la grande distribution, qui doit prendre fin au 31 décembre. S'il est question de maintenir la pression pendant plusieurs jours, le mouvement ne devrait pas atteindre l'intensité des quarante-quatre jours de grève du mois d'octobre. Mayotte 1ère
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