Rapprochement entre l'opposition mohélienne et le président Ikililou, les dénonciations de la CRC contre l'ancien président Sambi, l...
Rapprochement entre l'opposition mohélienne et le président Ikililou, les dénonciations de la CRC contre l'ancien président Sambi, l'adoption du budget sont autant de sujets, entre autres, abordés par l'ancien ministre Hamada Madi Boléro que nous avons interrogé.
L'opposition mohélienne s'est déclarée disposée à soutenir le président Ikililou Dhoinine. Peut-on savoir ce qui a motivé cette décision?
Le président a envoyé des émissaires parmi ses proches pour solliciter les leaders politiques mohéliens à se mettre ensemble et réfléchir pour voir comment contribuer à la réussite de ce mandat qui est avant tout mohélien. C'est du moins ce qu'on nous a dit. Mais i l y a aussi et surtout l e fait que, et c'est l a réalité, l es Mohéliens souhaitent que les responsables politiques de l'île travaillent ensemble pour faire en sorte que le Président réussisse pour permettre à Mohéli de montrer qu'elle n'aspirait pas uniquement au pouvoir, mais aussi à marquer positivement l a gestion du pays.
Pouvez-vous partager avec nous ce qui a été dit durant ces rencontres?
Je peux simplement dire que nous l ui avons remis un document élaboré par les responsables politiques de l'île pour contribuer à la réussite de ce mandat Nous en parlerons le moment venu.
Des hommes politiques de l'île ont déclaré qu'il ne s'agit pas d'une démarche pour obtenir des postes alors qu'on parle d'un remaniement en l'air?
C'est vrai, ce n'est pas l'objectif de la démarche. I l faut comprendre aussi que soutenir un régime ne veut pas dire entrer au gouvernement. A Mohéli, nous n'avons pas d'assise de l'opposition pour parler de cela, mais des personnes et des partis indépendants, l es uns des autres.
Rassurez-vous, nous n'avons pas parlé de cela.
Le président a envoyé des émissaires parmi ses proches pour solliciter les leaders politiques mohéliens à se mettre ensemble et réfléchir pour voir comment contribuer à la réussite de ce mandat qui est avant tout mohélien. C'est du moins ce qu'on nous a dit. Mais i l y a aussi et surtout l e fait que, et c'est l a réalité, l es Mohéliens souhaitent que les responsables politiques de l'île travaillent ensemble pour faire en sorte que le Président réussisse pour permettre à Mohéli de montrer qu'elle n'aspirait pas uniquement au pouvoir, mais aussi à marquer positivement l a gestion du pays.
Pouvez-vous partager avec nous ce qui a été dit durant ces rencontres?
Je peux simplement dire que nous l ui avons remis un document élaboré par les responsables politiques de l'île pour contribuer à la réussite de ce mandat Nous en parlerons le moment venu.
Des hommes politiques de l'île ont déclaré qu'il ne s'agit pas d'une démarche pour obtenir des postes alors qu'on parle d'un remaniement en l'air?
C'est vrai, ce n'est pas l'objectif de la démarche. I l faut comprendre aussi que soutenir un régime ne veut pas dire entrer au gouvernement. A Mohéli, nous n'avons pas d'assise de l'opposition pour parler de cela, mais des personnes et des partis indépendants, l es uns des autres.
Rassurez-vous, nous n'avons pas parlé de cela.
Où vous situez-vous entre l'opposition mohélienne et votre parti, la CRC ?
Je suis le responsable de la CRC à Mohéli. Je me réfère à mon parti quand c'est nécessaire, mais je fais aussi ce que je dois faire en tant que Mohélien. Il n'y a rien d'incompatible.
S Certains parlent d'acharnement de la CRC contre l'ancien président Sambi en portant plainte contre lui et en dénonçant sa façon de faire en tant qu'ancien président.
De l'acharnement non. Si acharnement i l y avait, ce serait ce que nous avons subi de lui. Ses fidèles doivent comprendre qu'il n'y a rien de surprenant qu'un ancien dirigeant soit sollicité pour répondre à certaines questions sur sa gestion des affaires du pays. I l est vrai que certaines personnes s'expriment maladroitement à son égard, alors qu'on lui doit du respect, mais lui et ses amis devraient aussi intégrer le fait qu'il y a de nouveaux responsables pour qu'il n'y ait pas de confusion.
Moins d'un an pour un mandat présidentiel c'est court pour évaluer les dirigeants, avez-vous dit mais que retenez-vous de ce bref parcours?
Je parlerais du budget qui demeure le moteur de fonctionnement d'un Etat, quels que soient sa taille et son statut Le budget est voté il y a quelques jours, mais apparemment les Comoriens n'en savent rien.
ont plus de
Je les informe donc que notre budget est arrêté à 30 milliards de recettes pour 34 milliards de dépences. Un déficit de 4 milliards qu'à mon avis, le ministre des Finances ne devrait pas laisser. C'est un premier handicap. Le deuxième problème est qu'on a prévu 18 milliards de masse salariale soit 60 % des recettes, alors que les institutions de Bretton Woods recommandent d'arrêter les salaires à 15 milliards. Il faut comprendre donc que cet accord ne peut pas intervenir cette année. L'autre point noir c'est le PIP (programme d'investissement public) qui n'est pas clair dans le budget. Tenant compte de tout cela, j e crains deux choses: l 'accord avec le FMI n'interviendra pas avant 2014 ou 2015, sauf s'il est prévu un remaniement budgétaire en avril. Sinon le président doit se préparer à prendre des mesures difficiles, mais qui peuvent être salvatrices pour le pays.
Je suis le responsable de la CRC à Mohéli. Je me réfère à mon parti quand c'est nécessaire, mais je fais aussi ce que je dois faire en tant que Mohélien. Il n'y a rien d'incompatible.
S Certains parlent d'acharnement de la CRC contre l'ancien président Sambi en portant plainte contre lui et en dénonçant sa façon de faire en tant qu'ancien président.
De l'acharnement non. Si acharnement i l y avait, ce serait ce que nous avons subi de lui. Ses fidèles doivent comprendre qu'il n'y a rien de surprenant qu'un ancien dirigeant soit sollicité pour répondre à certaines questions sur sa gestion des affaires du pays. I l est vrai que certaines personnes s'expriment maladroitement à son égard, alors qu'on lui doit du respect, mais lui et ses amis devraient aussi intégrer le fait qu'il y a de nouveaux responsables pour qu'il n'y ait pas de confusion.
Moins d'un an pour un mandat présidentiel c'est court pour évaluer les dirigeants, avez-vous dit mais que retenez-vous de ce bref parcours?
Je parlerais du budget qui demeure le moteur de fonctionnement d'un Etat, quels que soient sa taille et son statut Le budget est voté il y a quelques jours, mais apparemment les Comoriens n'en savent rien.
ont plus de
Je les informe donc que notre budget est arrêté à 30 milliards de recettes pour 34 milliards de dépences. Un déficit de 4 milliards qu'à mon avis, le ministre des Finances ne devrait pas laisser. C'est un premier handicap. Le deuxième problème est qu'on a prévu 18 milliards de masse salariale soit 60 % des recettes, alors que les institutions de Bretton Woods recommandent d'arrêter les salaires à 15 milliards. Il faut comprendre donc que cet accord ne peut pas intervenir cette année. L'autre point noir c'est le PIP (programme d'investissement public) qui n'est pas clair dans le budget. Tenant compte de tout cela, j e crains deux choses: l 'accord avec le FMI n'interviendra pas avant 2014 ou 2015, sauf s'il est prévu un remaniement budgétaire en avril. Sinon le président doit se préparer à prendre des mesures difficiles, mais qui peuvent être salvatrices pour le pays.
Le gouverneur de l'île d'Anjouan se plaint que l'Etat n'est pas présent à Anjouan et que l'autonomie des îles est bafouée. Qu'en dites-vous?
Cela me surprend venant de lui. La constitution révisée n'accorde pas d'autonomie aux îles et il le sait pour avoir soutenu l'un de ses artisans. Les gens qui tiennent ce discours doivent comprendre que ce n'est pas le pouvoir actuel qui en est responsable. Je rappelle que les vice-présidents issus des îles ont plus de pouvoir que les gouverneurs. Ils détiennent les pouvoirs déconcentrés de l'Etat dans les îles. _
SAMINYABOUNOU. Albalad
Cela me surprend venant de lui. La constitution révisée n'accorde pas d'autonomie aux îles et il le sait pour avoir soutenu l'un de ses artisans. Les gens qui tiennent ce discours doivent comprendre que ce n'est pas le pouvoir actuel qui en est responsable. Je rappelle que les vice-présidents issus des îles ont plus de pouvoir que les gouverneurs. Ils détiennent les pouvoirs déconcentrés de l'Etat dans les îles. _
SAMINYABOUNOU. Albalad
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