Par Dépêche - Le tribunal correctionnel a condamné l'ancien président français Jacques Chirac à deux ans de prison avec sursis pour dét...
Le tribunal correctionnel a condamné l'ancien président français Jacques Chirac à deux ans de prison avec sursis pour détournement de fonds publics et abus de confiance pour certains emplois fictifs de la ville de Paris - dont il fut maire.
AFP - Jacques Chirac, 79 ans, reconnu coupable notamment de "détournement de fonds publics" et "abus de confiance", a été condamné jeudi à deux ans de prison avec sursis dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris, remontant au début des années 1990, quand il était maire.
Premier ancien président de la République à être condamné en correctionnelle, Jacques Chirac a été déclaré coupable dans les deux volets de l'affaire.
Sa culpabilité a été retenue pour "détournement de fonds publics" et "abus de confiance" dans le volet parisien de l'affaire, qui porte sur 21 emplois rémunérés par la mairie de Paris au début des années 90. L'ex-chef de l'Etat a aussi été déclaré coupable de "prise illégale d'intérêt" dans le 2e volet de l'affaire, qui avait été instruit à Nanterre.
A l'audience, le parquet avait requis la relaxe de l'ancien président et de ses neuf coprévenus.
Jacques Chirac était absent à la lecture du jugement par le président Dominique Pauthe, comme il l'avait été durant tout le procès, qui s'est tenu du 5 au 23 septembre, excusé par un rapport médical faisant état de troubles neurologiques "sévères" et "irréversibles".
Sa fille adoptive Anh Dao Traxel assistait à l'audience.
Poursuivi pour "prise illégale d'intérêt", "abus de confiance" et "détournement de fonds publics", il encourait dix ans de prison et 150.000 euros d'amende.
L'affaire avait deux volets: l'un, instruit à Paris, portait sur 21 emplois et l'autre, instruit à Nanterre, sur sept postes. Ce dernier dossier avait valu à Alain Juppé une condamnation en 2004, en tant qu'ancien adjoint de Jacques Chirac.
Les emplois en cause ont été rémunérés par la mairie de Paris de 1990 à 1995. Jacques Chirac - qui était à l'époque maire de Paris, président du RPR et préparait la présidentielle de 1995 - était soupçonné d'avoir mis les deniers municipaux au service de ses ambitions électorales et des intérêts de son parti.
L'ancien président a toujours récusé les faits qui lui étaient reprochés. Il avait affirmé "n'avoir commis aucune faute pénale ou morale", dans une déclaration lue au procès par l'un de ses avocats.
Le tribunal correctionnel de Paris a déclaré irrecevable la constitution de partie civile de l'association anti-corruption Anticor qui avait seule porté la contradiction face à la défense.
La principale victime, la ville de Paris, avait renoncé à se porter partie civile au procès, ayant été indemnisée par l'UMP et M. Chirac. AFP
Premier ancien président de la République à être condamné en correctionnelle, Jacques Chirac a été déclaré coupable dans les deux volets de l'affaire.
Sa culpabilité a été retenue pour "détournement de fonds publics" et "abus de confiance" dans le volet parisien de l'affaire, qui porte sur 21 emplois rémunérés par la mairie de Paris au début des années 90. L'ex-chef de l'Etat a aussi été déclaré coupable de "prise illégale d'intérêt" dans le 2e volet de l'affaire, qui avait été instruit à Nanterre.
A l'audience, le parquet avait requis la relaxe de l'ancien président et de ses neuf coprévenus.
Jacques Chirac était absent à la lecture du jugement par le président Dominique Pauthe, comme il l'avait été durant tout le procès, qui s'est tenu du 5 au 23 septembre, excusé par un rapport médical faisant état de troubles neurologiques "sévères" et "irréversibles".
Sa fille adoptive Anh Dao Traxel assistait à l'audience.
Poursuivi pour "prise illégale d'intérêt", "abus de confiance" et "détournement de fonds publics", il encourait dix ans de prison et 150.000 euros d'amende.
L'affaire avait deux volets: l'un, instruit à Paris, portait sur 21 emplois et l'autre, instruit à Nanterre, sur sept postes. Ce dernier dossier avait valu à Alain Juppé une condamnation en 2004, en tant qu'ancien adjoint de Jacques Chirac.
Les emplois en cause ont été rémunérés par la mairie de Paris de 1990 à 1995. Jacques Chirac - qui était à l'époque maire de Paris, président du RPR et préparait la présidentielle de 1995 - était soupçonné d'avoir mis les deniers municipaux au service de ses ambitions électorales et des intérêts de son parti.
L'ancien président a toujours récusé les faits qui lui étaient reprochés. Il avait affirmé "n'avoir commis aucune faute pénale ou morale", dans une déclaration lue au procès par l'un de ses avocats.
Le tribunal correctionnel de Paris a déclaré irrecevable la constitution de partie civile de l'association anti-corruption Anticor qui avait seule porté la contradiction face à la défense.
La principale victime, la ville de Paris, avait renoncé à se porter partie civile au procès, ayant été indemnisée par l'UMP et M. Chirac. AFP
COMMENTAIRES