Les responsables de l'Observatoire volcanologique du Karthala (Ovk) ont tenu hier un point de presse au Cndrs pour regretter le vol, le...
Les responsables de l'Observatoire volcanologique du Karthala (Ovk) ont tenu hier un point de presse au Cndrs pour regretter le vol, le mois dernier, des équipements de surveillance de l'Ovk. L'Observatoire dispose d'un réseau de mesure sismologique, de déformation et chimique implanté au sommet du volcan, qui enregistre et renvoie les données par télétransmission au niveau du centre. Ces données sont traitées dans les bureaux de l'observatoire, sis au Cndrs pour suivre et prévenir les éruptions volcaniques.
L'observatoire joue non seulement un rôle important dans la prévention et la sensibilisation, mais aussi dans l'émission des alertes lors des crises liées à l'éruption du volcan et donc la protection de la population. "Malheureusement, ces deniers temps, chaque fois que nous allons au Karthala, nous constatons que les équipements sont dérobés, ce qui rend impossible notre travail. Habituellement, les vols se résument aux batteries et panneau solaires que les auteurs utilisent pour allumer une ampoule de 10 à 20 watt. Donc un panneau ou une batterie qui valent moins de 100.000 francs volés font que les équipements de surveillance ne peuvent plus fonctionner", a déclaré Mouigni Ali.
Cette fois-ci, les auteurs ont allés jusqu'à détruire les équipements électroniques qu'ils ne peuvent pas utiliser. Ce sont des équipements d'une valeur de 70 millions de francs. Au cours de ces dernières années, les stations de l'observatoire ont fait l'objet de plusieurs actes de vandalismes. Le mois d'août dernier la station Co2 qui mesure les émanations des gaz Co2 a été volée, ainsi qu'un panneau solaire et une batterie. Cela a entrainé la mise hors service de cette station. Les vols survenus ces derniers jours ont fait subir à l'Ovk une perte énorme avec la disparition de tout le matériel de la station, relais stratégique pour le transfert des données de plusieurs stations du sommet vers l'observatoire.
"Il s'agit exactement de 2 bornes wifi, 4 batteries, & panneaux solaires, 2 émetteurs-récepteurs Uhf/Vhf, 3 limiteurs et une antenne freewave", fait-il savoir. Selon le directeur national du Centre des opérations de secours et de la protection civile (Cosep), la succession de ces actes de dégradation des matériels de l'observatoire a eu pour conséquence la réduction progressive des capacités de surveillance du volcan et contribue à décourager nos partenaires. "Et avec ce énième acte de vandalisme, plus des trois quarts des données ne peuvent plus être lues, enregistrées ou relayées directement vers le centre", dit-il. L'observatoire s'apprête à informer le gouvernement qu'il ne sera plus en mesure de suivre l'activité du volcan Karthala, ni de prévenir une éventuelle éruption.
Pour pallier à cela, l'Observatoire volcanologique du Karthala demande au gouvernement de s'impliquer davantage en prenant les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du matériel au sommet du volcan. L'observatoire demande également au gouvernement de mobiliser les moyens financiers nécessaires pour l'achat et le remplacement du matériel volé et de demander à l'And d'assurer la sécurité des équipements par la création d'une unité spéciale pour la sécurité en montagne l'Ovk rechercher activement un partenaire financier pour doter l'observatoire d'une ligne budgétaire pour assurer son fonctionnement et pallier au retrait de la subvention du Scac (Service de coopération et d'action culturelle -Ambassade de France). Il demande enfin à la justice de faire son travail et aller vers le fond de l'affaire car il s'agit "d'un crime contre la population".
Abouhariat S. Abdallah : alwatwan
L'observatoire joue non seulement un rôle important dans la prévention et la sensibilisation, mais aussi dans l'émission des alertes lors des crises liées à l'éruption du volcan et donc la protection de la population. "Malheureusement, ces deniers temps, chaque fois que nous allons au Karthala, nous constatons que les équipements sont dérobés, ce qui rend impossible notre travail. Habituellement, les vols se résument aux batteries et panneau solaires que les auteurs utilisent pour allumer une ampoule de 10 à 20 watt. Donc un panneau ou une batterie qui valent moins de 100.000 francs volés font que les équipements de surveillance ne peuvent plus fonctionner", a déclaré Mouigni Ali.
Cette fois-ci, les auteurs ont allés jusqu'à détruire les équipements électroniques qu'ils ne peuvent pas utiliser. Ce sont des équipements d'une valeur de 70 millions de francs. Au cours de ces dernières années, les stations de l'observatoire ont fait l'objet de plusieurs actes de vandalismes. Le mois d'août dernier la station Co2 qui mesure les émanations des gaz Co2 a été volée, ainsi qu'un panneau solaire et une batterie. Cela a entrainé la mise hors service de cette station. Les vols survenus ces derniers jours ont fait subir à l'Ovk une perte énorme avec la disparition de tout le matériel de la station, relais stratégique pour le transfert des données de plusieurs stations du sommet vers l'observatoire.
"Il s'agit exactement de 2 bornes wifi, 4 batteries, & panneaux solaires, 2 émetteurs-récepteurs Uhf/Vhf, 3 limiteurs et une antenne freewave", fait-il savoir. Selon le directeur national du Centre des opérations de secours et de la protection civile (Cosep), la succession de ces actes de dégradation des matériels de l'observatoire a eu pour conséquence la réduction progressive des capacités de surveillance du volcan et contribue à décourager nos partenaires. "Et avec ce énième acte de vandalisme, plus des trois quarts des données ne peuvent plus être lues, enregistrées ou relayées directement vers le centre", dit-il. L'observatoire s'apprête à informer le gouvernement qu'il ne sera plus en mesure de suivre l'activité du volcan Karthala, ni de prévenir une éventuelle éruption.
Pour pallier à cela, l'Observatoire volcanologique du Karthala demande au gouvernement de s'impliquer davantage en prenant les mesures nécessaires pour assurer la sécurité du matériel au sommet du volcan. L'observatoire demande également au gouvernement de mobiliser les moyens financiers nécessaires pour l'achat et le remplacement du matériel volé et de demander à l'And d'assurer la sécurité des équipements par la création d'une unité spéciale pour la sécurité en montagne l'Ovk rechercher activement un partenaire financier pour doter l'observatoire d'une ligne budgétaire pour assurer son fonctionnement et pallier au retrait de la subvention du Scac (Service de coopération et d'action culturelle -Ambassade de France). Il demande enfin à la justice de faire son travail et aller vers le fond de l'affaire car il s'agit "d'un crime contre la population".
Abouhariat S. Abdallah : alwatwan