En moins de 48 heures, deux cas de viol sur mineurs ont été signalés aux Comores, notamment à Idjikoundzi et à Mkazi où deux filles, âgées ...
En moins de 48 heures, deux cas de viol sur mineurs ont été signalés aux Comores, notamment à Idjikoundzi et à Mkazi où deux filles, âgées respectivement de 12 et 13 ans ont été violées à seulement une journée d’intervalle.
Les viols sur mineures sont devenus fréquents aux Comores. Rien qu’en l’espace de 48 heures, la cellule d’écoute et de prise en charge des enfants en recensent deux cas.
Mardi, le viol d’une petite fille de 13 ans a été signalé à Idjikoundzi- Dimani. Son certificat médical fait mention de « déchirure » et de « plaie » au niveau de son organe génital. Son agresseur doit comparaitre ce jeudi devant le tribunal correctionnel de Moroni. Au lendemain de ce malheureux drame, un autre cas de viol sur une fille de 12 ans s’est produit à Mkazi sans que l’auteur de l’acte ne soit identifié ni interpellé. Selon un responsable auprès de la cellule d’écoute et de prise en charge des enfants, la victime était accompagnée de ses sœurs pour aller chercher des fagots dans les champs quand un homme l’entraine et la viole par la suite.
Ce phénomène est devenu un véritable fléau aux Comores, selon Albalad, 150 cas d’agression sexuelles ont été recensés rien qu’à Ngazidja, la Grande Comore. Toutefois, ces données font seulement références aux plaintes reçues par le service d’écoute mais n’incluent pas encore celles dont disposent la police ou la justice.
A ce propos, une source judiciaire affirme que 55% des incarcérations sont liés aux affaires de violences sur mineurs. Malencontreusement, bon nombre de ces détenus sont relâchés bien avant qu’il n’ait pu purger leur peine de 6 ou 7 ans, soit par une liberté provisoire soit à la suite d’un appel.
Face à cette situation, nombreuses sont les ONG et les juristes qui recommandent aux autorités villageoises de recourir aux sanctions coutumières pour endiguer le fléau.linfo.re
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