A l'issue de l'enquête préliminaire diligentée par la police nationale, suite à la plainte du directeur du Centre hospitalier natio...
A l'issue de l'enquête préliminaire diligentée par la police nationale, suite à la plainte du directeur du Centre hospitalier national El Maarouf, le tribunal de Moroni vient d'ouvrir une information judiciaire afin de "faire manifester la vérité" sur le présumé détournement de fonds au sein de l'établissement. Le juge d'instruction chargé du dossier a déjà placé en détention provisoire un réceptionniste du Chn tandis que deux des caissières de l'hôpital sont aujourd'hui soumises à des mesures de contrôle judiciaire.
Selon le procureur de la République, "l'affaire est en cours et le montant du préjudice n'est pas encore défini à l'heure actuelle, on parle d'un trou de 450.000 francs, mais ce chiffre pourrait être revu à la hausse". Cette affaire de détournement de fonds à l'El-Maarouf remonte à septembre dernier. Selon Youssouf Ali Djaé, une plainte pour vol et faux et usage de faux a été déposée à la gendarmerie par le directeur du Chn, mais rien n'avait été fait. "Je lui ai demandé de refaire une autre plainte et de la déposer à la police nationale.
C'est à partir de l'enquête menée par les agents de la police que trois personnes dont un réceptionniste travaillant en qualité de contractuel et deux caissières ont été arrêtées", a-t-il dit. Cette affaire de détournement de fonds à El-maarouf vient s'ajouter à trois autres dossiers de malversations financières encore en suspens, en l'occurrence l'affaire de la Société nationale des postes et services financiers (Snpsf), celles de Comores Télécom et de la Direction générale des Impôts (Dgi).
Mm:alwatwan
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