Six mois après sa création, l'AcTic, (Association des consommateurs des Technologies de l'information et de la communication) a tenu...
Six mois après sa création, l'AcTic, (Association des consommateurs des Technologies de l'information et de la communication) a tenu, samedi 3 novembre, une conférence de presse pour présenter le bilan de ses activités. Ses responsables ont, d'abord montré que les prix de la fibre optique ne correspondaient pas aux réalités socioéconomiques du pays. ''Pourquoi commercialiser un produit que la majorité des Comoriens ne pourront pas s'offrir ?'', s'est interrogé le vice-président de l'association, Maoulida Ben Ousseine.
D'autre part, l'association conteste la vente d'un seul produit à différents prix : ''Comment peut-on comprendre qu'un méga coûte 200 mille francs pour les cybers, 125 mille pour les professions libérales et 75 mille pour les particuliers'', s'étonne, à son tour, le secrétaire général du mouvement, Mahamoud Mohamed Chanfi. L'AcTic a soutenu, par ailleurs, que suivant des discussions qu'elle a eues avec la direction commerciale, les prix des produits de la fibre optique, lancée il y a six mois, pourraient être revus à la baisse le mois prochain. ''Nous ne savons pas pour l'heure de combien Comores Télécom va baisser, la direction commerciale attend les opérations des techniciens'', croit savoir Mahamoud Mohamed Chanfi.
La société nationale des Télécoms aurait aussi accepté d'harmoniser les prix pour tous ses clients et proposé de mettre en place un site dédié aux usagers du ''Mpessi''. L'AcTic projette de former les consommateurs de l'utilisation des nouveaux outils mis en service progressivement par Comores Télécom. ''Une campagne de sensibilisation particulièrement pour les étudiants sera lancée'', affirme le vice-président. Quant aux craintes de changement de l'Adsl, le conseiller en Tic de l'association explique que le service demeurera, ''il va être amélioré en bénéficiant d'un débit plus élevé''. L'autre problème soulevé par les conférenciers porte sur les difficultés que rencontrent les cybers, qui sont certes des microentreprises mais qui commençent à fleurir dans la capitale.
D'abord victimes de délestages d'électricité incessants, ils ont vu leurs clients chuter depuis quelques temps. ''Notre activité est sapée par les coupures fréquentes et avec l'arrivée du Mpessi, beaucoup de nos clients qui venaient utiliser le service Wifi avec des ordinateurs portables ont disparu'', témoigne Mahamoud Mohamed Chanfi, propriétaire d'un cyber. Après la mise en service de la fibre dans les régions, les cybers sont voués à un avenir très incertain. D'autant qu'avec un débit qui va passer de 256ko/seconde à 1 méga, les cybernautes passeront moins de temps pour faire le même travail. ''Au moment où le débit va quadrupler, avec 10 minutes, l'on peut télécharger le fichier qui devait prendre une heure''.
A en croire Ahamada Ismaila, Comores Télécom est actuellement dans la deuxième phase, qui consiste à distribuer la fibre optique auprès des usagers. En théorie ce travail doit se terminer en janvier 2012.
Toyb Ahmed : alwatwan
D'autre part, l'association conteste la vente d'un seul produit à différents prix : ''Comment peut-on comprendre qu'un méga coûte 200 mille francs pour les cybers, 125 mille pour les professions libérales et 75 mille pour les particuliers'', s'étonne, à son tour, le secrétaire général du mouvement, Mahamoud Mohamed Chanfi. L'AcTic a soutenu, par ailleurs, que suivant des discussions qu'elle a eues avec la direction commerciale, les prix des produits de la fibre optique, lancée il y a six mois, pourraient être revus à la baisse le mois prochain. ''Nous ne savons pas pour l'heure de combien Comores Télécom va baisser, la direction commerciale attend les opérations des techniciens'', croit savoir Mahamoud Mohamed Chanfi.
La société nationale des Télécoms aurait aussi accepté d'harmoniser les prix pour tous ses clients et proposé de mettre en place un site dédié aux usagers du ''Mpessi''. L'AcTic projette de former les consommateurs de l'utilisation des nouveaux outils mis en service progressivement par Comores Télécom. ''Une campagne de sensibilisation particulièrement pour les étudiants sera lancée'', affirme le vice-président. Quant aux craintes de changement de l'Adsl, le conseiller en Tic de l'association explique que le service demeurera, ''il va être amélioré en bénéficiant d'un débit plus élevé''. L'autre problème soulevé par les conférenciers porte sur les difficultés que rencontrent les cybers, qui sont certes des microentreprises mais qui commençent à fleurir dans la capitale.
D'abord victimes de délestages d'électricité incessants, ils ont vu leurs clients chuter depuis quelques temps. ''Notre activité est sapée par les coupures fréquentes et avec l'arrivée du Mpessi, beaucoup de nos clients qui venaient utiliser le service Wifi avec des ordinateurs portables ont disparu'', témoigne Mahamoud Mohamed Chanfi, propriétaire d'un cyber. Après la mise en service de la fibre dans les régions, les cybers sont voués à un avenir très incertain. D'autant qu'avec un débit qui va passer de 256ko/seconde à 1 méga, les cybernautes passeront moins de temps pour faire le même travail. ''Au moment où le débit va quadrupler, avec 10 minutes, l'on peut télécharger le fichier qui devait prendre une heure''.
A en croire Ahamada Ismaila, Comores Télécom est actuellement dans la deuxième phase, qui consiste à distribuer la fibre optique auprès des usagers. En théorie ce travail doit se terminer en janvier 2012.
Toyb Ahmed : alwatwan
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